8 Mars: Faire de la femme, une véritable actrice dans la médiation des conflits

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Célébration du 8 Mars : Le Président de la République a présidé la cérémonie de la Journée internationale de la Femme

Il s’agit de mettre en exergue la capacité d’écoute, de négociation et de dialogue social des femmes, afin de parvenir à une approche inclusive pour la paix

Le Mali à l’instar du monde entier, célèbre ce matin pour la 24ème  fois, le 8 Mars, Journée internationale de la Femme (JIF). Le thème retenu pour l’édition 2018 est: « La femme, médiatrice pour la reconstruction de la cohésion sociale dans l’espace du G5 Sahel ». L’avantage de ce thème réside dans le fait qu’il permet de focaliser les efforts de mobilisation des femmes et des populations autour de la sécurisation et de la stabilisation du pays. Chose qui ne pourrait se faire qu’avec une concertation sur le rôle partagé des populations des cinq (5) pays et leurs partenaires de la Communauté internationale, avec une dimension sociale forte et une envergure transfrontalière très remarquée.

Ainsi,  pour le ministère de la femme,  ce choix vient réconforter les efforts entrepris par le président IBK et ses pairs de l’espace sahélien,  à vouloir mettre un accent sur la participation de la femme en tant que médiatrice dans la reconstruction de la paix dans le G5 Sahel. La département a affiché sa volonté sur trois (3) aspects: mettre un accent sur la place de la femme dans la reconstruction de la cohésion sociale, facteur de paix et de vivre ensemble ; les résultats engrangés par le président IBK à la tête du G5 Sahel et la mobilisation des femmes au sein de leurs communautés pour faire connaître l’organisation commune.

Placé sous la présidence de SEM. Ibrahim Boubacar Keita, l’événement qui mobilisera des milliers de femmes autour de leur ministre de tutelle, devrait contribuer à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale au Mali. Il s’agit aussi à travers cette célébration d’informer et sensibiliser les  femmes sur leur rôle et responsabilité dans le processus en cours, de faire un plaidoyer de haut niveau à l’endroit des décideurs, des leaders d’opinion et des partenaires au développement et de mettre en exergue la capacité d’écoute, de négociation et de dialogue social des femmes afin de parvenir à une approche inclusive pour la paix.

Il est attendu, aux termes des festivités de ce mois, plus de maîtrise des femmes par rapport à leur rôle dans le processus de paix,  plus d’engagement des leaders d’opinion et surtout une approche inclusive pour la paix et des plaidoyers afin que les résultats des prochaines présidentielles soient acceptées par tous les acteurs. La présente commémoration servira de créneau pour le ministère de tutelle de présenter un bilan non exhaustif de ses activités de l’année 2017. Au nombre de celles-ci, on note le lancement de la campagne de sensibilisation et de mobilisation des femmes pour l’appropriation de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.  Toujours, sous la clairvoyance de Mme Traoré Oumou Touré, le département a organisé  les assises nationales des femmes sur la paix et la cohésion sociale qui ont enregistré plus de 500 participantes.  Des visites et missions de terrain, des rencontres de concertation entre le ministère et les femmes ont également été organisées à Bamako et dans certaines régions capitales. Celles-ci ont permis de faire des échanges utiles, individuellement et collectivement avec les organisations féminines.

Conscient du rôle capital des femmes dans une quelconque médiation, le ministère de la Femme en collaboration avec ses partenaires,  a initié une rencontre sous le vocable « Appel  des femmes du Mali”, qui se veut un espace d’échanges entre les  femmes afin de faciliter  l’instauration d’une paix durable et la promotion de la cohésion sociale au Mali.

Bref rappel historique de la célébration du 08 mars

Lors de la 23ème session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies tenue à Beijing en 2000, il avait été recommandé aux gouvernants,  d’accorder plus d’attention à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. A cette déclaration, s’ajoutent : la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et son protocole relatif aux droits des femmes ; la Déclaration de Moputo sur la participation de la femme au sein de l’Union Africaine ; les différentes résolutions des Nations Unies relatives à la participation des femmes au processus de paix et à la sécurité. De celles-ci, il s’agit entre autres de : les Résolutions 1323 de  (2000) ; 1888 de (2009) ; 1889 de (2009) ; 1960 de (2010) et 2242 de (2015).

Toujours, pour mieux faire la promotion de la femme africaine, les politiques de l’époque, avaient élaboré une stratégie de l’Union africaine pour le Sahel en 2014. Laquelle avait conduit les pays de l’espace CEDEAO, à mettre en place un Plan d’action, pour la mise en œuvre de la Résolution 1325. Aujourd’hui, la création du G5 Sahel et le développement de ses programmes vont renforcer les actions de promotion du droit des femmes et de prévention de l’e.xtrémisme violent

Diakalia M Dembélé

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2 COMMENTAIRES

  1. “Faire de la femme, une véritable actrice dans la médiation des conflits”. Je me demande si tel peut être le cas de la femme malienne dans la mesure où la CAFO qui la plus grande association des femmes maliennes s’illustre actuellement dans une guerre d’intérêt qui ne dit pas son nom. Avec un tel comportement, je me demande comment compter sur les femmes maliennes qui ne s’entendent pas elles-mêmes.

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