Grâce à un savoir-faire ancestral, des femmes du village de Sien-Kamaga (Cercle de Bla) fabriquent des objets utilitaires et redonnent vie à des vieux ustensiles cabossés
Le Cercle de Bla dans la Région de Ségou est réputé être une zone de production de calebasse par excellence. Tout au long de la route reliant le village de Tonna à Yangasso, le paysage ne fait que plonger le voyageur dans « l’univers » de la calebasse. On voit des champs de production à perte de vue. Par endroits, au bord de la route, il y a des calebasses, par centaines, exposées pour la vente.
Dans cette contrée, des métiers très particuliers sont liés à la calebasse. C’est le cas de certaines femmes du village de Sien-Kamaga dans la Commune rurale de Yangasso (Cercle de Bla). Membres de la caste appelée « Coulé », ces femmes sont des virtuoses dans l’art de la calebasse.
Notre équipe de reportage est arrivée dans ce petit village paisible un matin du mois de février. Au contact de ces artisanes, nous avons vite oublié le vent poussiéreux et froid qui y soufflait. Car, le spectacle était saisissant. Le visiteur est forcément émerveillé par la dextérité de ces femmes dans la transformation de la calebasse des ustensiles de cuisine, des gardes-à-manger, des boîtes pour condiments et même des garde-robes, etc. Elles sont passées aussi maîtresses dans l’art de rafistoler des calebasses cassées. Suprême expression de leur savoir-faire : une calebasse cousue garde son étanchéité. Elle peut conserver de l’eau et même du lait frais sans laisser passer une seule goutte. Les objets utilitaires comme les gardes-à-manger, les boîtes pour condiments et les garde-robes sont fabriquées à partir des calebasses qui sont pas utilisées comme ustensiles de cuisine. Celles-ci sont récupérées et recyclées au grand plaisir des femmes qui peuvent y conserver en toute sécurité des condiments, des bijoux et des habits.
DE MERE EN FILLE- Ce travail d’orfèvre est la spécialité des femmes de la caste des « Coulé ». Le savoir-faire se transmet de génération en génération dans ce petit village. Historiquement, nous explique Mme Korotoumou Sanogo, ce sont les femmes « Coulé » qui, depuis des générations, s’occupent de l’entretien des ustensiles de cuisine des femmes nobles. La rétribution dépend des moyens de leurs « Diatigui ». « Certaines offrent du mil, d’autres de l’argent en espèce. Bref, de quoi motiver les femmes de caste pour le service rendu », témoigne notre interlocutrice. Pendant longtemps, ce travail consistait uniquement à faire le recyclage des calebasses qui servaient d’ustensiles de cuisine. « En réalité, c’était le plus gros du travail. Ainsi, j’ai appris auprès de ma maman qui s’adonnait à ce travail. Aujourd’hui, mes deux filles et moi le font. Demain, ce sera le tour de mes petites filles. Il n’y a aucune honte à cela. C’est notre culture et on ne peut pas aller au-delà de la tradition », explique fièrement Mme Korotoumou Sanogo.
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BON ….
EN TOUT CAS …SUR LE DERNIER N DE ECHOS MEDIAS …
LE N 52 …D HIER …
CELUI OU APPARAIT LE PRESIDENT IBK …..
UN BEL ARTICLE , DEUX PAGES , SUR L AFFAIRE BMS – SI ..CG …
LES NON DITS DU CONSEILLER JURIDIQUE DE LA BMS ..
AGUIBOU BOUARE , DEVENU DEPUIS PRESIDENT DE LA COMMISION DES DROITS DE L HOMME A BAMAKO ….ET MEME MEDAILLE CHEVALIER …COMME QUOI …DE VOLEUR …ON PEUT SE RETROUVER EN PARALELLE …PORTEUR DE MEDAILLE !
..
QUI CRIE “”VIVE LA REPUBLIQUE “” ? ……
! ! ! ! ! ! ! ! ! !
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