Sous l’égide du ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire du Mali, Hamadoun Konaté, la 7ème réunion de la commission Tripartie Mali-Burkina-UNHCR s’est tenue dans la matinée du mardi 08 mai à l’hôtel Azalaï Salam. C’était en présence de la représentante du Haut-Commissariat des Nations -Unies pour les réfugiés (UNHCR) Mali, Mme Angèle Djohossou, du secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Burkinabé, Seydou Sinka, de la représente d’UNHCR du Burkina-Faso, Loli Kimyaci ainsi que de l’ambassadeur du Burkina au Mali, Kodjo Lougue.
Au-cours de cette 7ème réunion, il était question pour les participants d’élaborer des stratégies afin d’atteindre des objectifs relatifs au maintien et au renforcement des cadres de concertation tripartie entre le Mali, les différents pays d’asile et l’UNHCR. De même que l’harmonisation des chiffres relatifs à la situation des rapatriés maliens et de poursuivre les activités de cohésion sociale entre les refugiés et les populations hôtes des pays d’asile.
Dans son mot introductif, Mme Angèle Djohossou, dira que le rapatriement est l’une des solutions les plus appropriées dans les situations forcées à travers le monde. Le rapatriement, dit-elle, est un processus dont la mise en œuvre repose sur plusieurs principes, à savoir, la volonté de retourner, la sécurité et la dignité qui engagent aussi bien les candidats au retour que leurs Etats respectifs.
Selon elle ces interventions sont de nature à rendre possible le retour de l’administration sur l’ensemble du territoire. De même qu’à offrir des conditions propices pour un retour et une réintégration durable des rapatriés et des déplacés internes dans les zones de retour.
A sa suite, le ministre Hamadoun Konaté a souligné que Displacement Tracking Matrix (DTM) et ses partenaires à la date du 23 avril 2018 ont enregistré 64 344 personnes rapatriées. De même que 132 422 réfugiés maliens dans les pays d’asile. Parmi lesquels, 57 285 au Niger, 55 263 en Mauritanie, 23 874 au Burkina-Faso. Aussi, il n’a pas manqué de souligner que cette même organisation a enregistré également le retour dans leur localité d’origine de 526 505 personnes déplacées internes.
Par ailleurs, le ministre Konaté dira que le gouvernement est à pied d’œuvre pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Dans ce sens, il soulignera, la mise en place par le gouvernement d’unités spéciales prévues par l’article 30 de l’Accord pour la Paix et la réconciliation afin de lutter contre le terrorisme et le banditisme transfrontalier. Ainsi que la nomination des représentants de l’Etat dans les postes de commandement vacants (Préfets, premiers et deuxièmes adjoints aux préfets et les sous-préfets), lesquels ont tous déjà rejoint leur poste.
Avant de terminer, le ministre Konaté a aussi mis l’accent sur la mise en place progressive du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) avec l’installation des bataillons de Tombouctou, Kidal et celui de Gao.
De son côté, le secrétaire général du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Burkinabé, a rappelé l’engagement intact du gouvernement Burkinabé pour la paix effective et durable sur l’ensemble du territoire malien.
En plus, pour témoigner de l’engagement de son pays face aux questions des réfugiés, il a noté la participation du Burkina aux négociations en vue de l’adoption d’un pacte mondial pour les réfugiés.
Par Fatoumata COULIBALY
la France et les USA jouent aux cowboys dans cette region de l’Afrique de l’ouest qu’ils considèrent l’Afrique comme leur cour de récré/Far-West!
Et qui a donné lieu à ces échanges de tirs la semaine dernière pour soit disant libérer des otages (curieusement des femmes et pas des hommes? Ont-ils plus de flair que ces dernières?)
Et la perte de ces soldats cowboys français dont Paris fait son rafut en mettant en scène la célébration de ce Far-West sauce blanche?
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