L’hôtel Salam a abrité, du 28 au 30 avril, la 7ème Assemblée générale du Réseau Africain des Institutions et des Fonds de Formation professionnelle (RAFPRO). Les travaux étaient placés sous la haute présidence du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby. L’ouverture était présidée par le Premier ministre, Moussa Mara, entouré du Président du RAFPRO, du Représentant du BIT et du Directeur général du FAFPA, Mohamed Albachar Touré.
La 7ème Assemblée générale du RAFPRO a enregistré la participation inclusive de 250 participants, venant de 11 pays différents. Il s’agit d’éminents experts et acteurs majeurs, publics et privés, du champ de la relation formation – emploi – financement, à savoir gouvernements, partenaires sociaux, organisations de la société civile, institutions, partenaires techniques et financiers, institutions partenaires régionales et internationales (Bureau international du travail, Royaume du Maroc, France).
Après le discours de bienvenue du Maire de la Commune III, le Directeur général du FAFPA, Mohamed Albachar Touré, a indiqué que l’atelier technique de la 7ème Assemblée générale du RAFPRO participait, pour les membres du Réseau, de l’amélioration continue des participants, par la recherche assidue d’approches de plus en plus novatrices, de plus en plus adaptées aux circonstances de l’heure, pour la gestion et le management efficace desdits fonds. Il a ensuite adressé ses sincères sentiments de gratitude à tous les participants.
Le Président du RAFPRO a, quant à lui, tenu à rappeler que le Réseau, né en septembre 2006 à Cotonou, est un cadre de concertation, de réflexion et d’échanges sur les bonnes pratiques, en vue de la réussite de la mission confiée aux Fonds de formation par nos Etats. Avant d’indiquer que «face au défi de la création d’emplois productifs et décents pour les jeunes, nous devons, à la vérité, reconnaître que nos pays respectifs se sont toujours efforcés et s’efforcent encore de mettre en place des programmes spécifiques importants. Malheureusement, ces programmes ont eu des résultats souvent mitigés, car le nombre de bénéficiaires impactés est nettement en dessous des investissements consentis, pendant que l’effectif des jeunes en situation d’emploi s’accroît à une vitesse exponentielle».
Pour sa part, le PM Moussa Mara a fait remarquer que les questions d’emploi et de qualification des ressources humaines constituent aujourd’hui une préoccupation majeure pour tous les pays, quel que soit leur niveau de développement. Le Mali, soulignera-t-il, s’est doté de cadres référentiels, à travers l’adoption d’une Politique nationale de l’emploi et d’une Politique de formation professionnelle, avec comme objectifs de favoriser une bonne visibilité et la mise en œuvre d’actions cohérentes pour contribuer au recul du chômage et de la pauvreté.
Il a ensuite indiqué que le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, avait proposé au peuple malien des objectifs clairs à atteindre en matière de promotion de l’emploi et de développement de la Formation technique et professionnelle, sur les cinq ans de son mandat. Au nombre desquels, la création de 200 000 emplois et le renforcement de la formation, par la construction et l’équipement des centres.
Lors de la clôture de l’atelier, le ministre de l’Emploi, Mahamane Baby, a exprimé tout son plaisir de constater que les attentes étaient comblées. Et, au regard des résultats atteints, il a félicité l’ensemble des participants, et plus particulièrement le BIT et les partenaires du Royaume du Maroc et de la France.
Pierre Fo’o Medjo
