7e édition des Journées annuelles de l’Anacarde: 100 000 tonnes produites pendant la campagne 2019/2020

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Kita a abrité, du 10 au 12 mars, la 7e édition des Journées annuelles de l’Anacarde. La cérémonie officielle de lancement de ces journées a eu lieu, ce mercredi 11 mars, à la Mission Catholique de Kita, sous la présidence de Lassine Dembélé, Secrétaire général du ministère de l’Agriculture.

«La filière anacarde l’avenir pour l’autonomisation des femmes et des jeunes.» Tel est le thème de la 7e édition des Journées annuelles de l’Anacarde. Un évènement organisé par le Projet d’Appui à la Filière Anacarde au Mali (PAFAM). Un projet de 48 mois cofinancé, à hauteur de 9,183 milliards F CFA, par le Fonds Fiduciaire d’Urgence de l’Union européenne et par l’Agence Espagnole de Coopération Internationale au Développement – AECID. Aux dires de Javier San Roman, Coordinateur International du PAFAM, son projet intervient: d’abord à la base auprès des communautés pour «augmenter les opportunités économiques et d’emploi rural grâce à la filière anacarde»; ensuite auprès des décideurs politiques pour renforcer la gouvernance de la filière anacarde.

L’anacarde est une filière agricole porteuse. Le Mali, affirme Lassine Dembélé, Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, recèle d’énormes potentialités à travers grands bassins de productions dans la région de Sikasso, de Kayes et Koulikoro. «Sur la base de la campagne agricole 2019 – 2020, la production d’anacarde du Mali est estimée à 100 000 tonnes», a indiqué Lassine Dembélé. Dans son mot de cadrage des activités, le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture a rappelé l’objectif principal des Journées annuelles de l’Anacarde, à savoir: mettre en relation les différents acteurs de la filière en vue de la consolidation de la chaîne de valeur et surtout les maillons de la transformation et de la commercialisation.

300 F CFA/Kg…

Au cours des Journées annuelles de l’anacarde, les participants, environ 300, ont pris part aux panels et discussions sur plusieurs thèmes, notamment: «Les enjeux de l’intervention de l’Etat dans le développement de la filière: rôle, contraintes et défis»; «les problématiques du financement de la filière: les besoins de financement, les conditions d’accès à un crédit agricole»; «la valeur ajoutée générée par la filière anacarde en faveur des femmes et des jeunes»;…. Saisissant la tribune qui lui a été offerte,  le président de l’Interprofession de la Filière Anacarde au Mali (IPROFAM), Dr Ibrahim Togola, a officialisé, le prix du kilo de noix de cajou fixé, cette année, à 300 F CFA.

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

 

 

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