La semaine dernière, l’Institut des Sciences politiques, Relations internationales et Communication (Ispric) a organisé la 6e édition de sa Hardweek (semaine scientifique). Cette semaine scientifique en plus des sketches était largement consacrée à la situation sécuritaire au Sahel à travers une série de panels.
Le Sahel est plongé dans un chaos orchestré par les groupes jihadistes, face auquel ni l’intervention des Etats locaux ni l’intervention française et même l’Onu n’a trouvé une réponse à la hauteur des enjeux.
Partant de ce constat et pour tenter toujours de trouver une issue à cette crise sahélienne, l’Institut des Sciences politiques, Relations internationales et Communication a placé la 6e édition de sa Hardweek qu’elle a organisée la semaine dernière sous le thème “Stratégie non violentes de résolution des défis sécuritaires au Sahel”.
Pour ce faire, une série de panels avec des sous-thèmes comme : “Défis sécuritaire au Sahel causes profondes, analyses et stratégies mise en œuvre” ; “Défis sécuritaires quelles solutions pacifiques ?” “Défis sécuritaires au Sahel : quelle contribution du monde scientifique ?” ont été abordés pour éclairer la lanterne du public. Tout au long du panel, les panélistes ont expliqué en profondeur les causes profondes de la crise que traversent le Sahel et les Etats sahéliens mais aussi ont proposé des solutions concrètes pour en sortir.
Graduation
Bonne gouvernance, réforme politique et institutionnelle, décentralisation poussée, coopération entre les Etats… sont autant de pistes de solutions proposées par les panélistes.
Dans la foulée de cette Hardweek, les autorités éducatives de l’Ispric ont procédé également à la cérémonie de graduation de plus de 400 récipiendaires au titre des années académique 2020-2021 et 2021-2022.
Dans son allocation le directeur général de l’Ispric, Dr. Mohamed Gakou, a magnifié la solennité de cette cérémonie de graduation tout en s’adressant aux heureux récipiendaires.
“Vous êtes le résultat de plusieurs valeurs explicatives. Souvent, vous avez vécu des moments de peine, des moments de joie. Mais aussi des moments de doutes et de d’espoir. Aujourd’hui, nous en sommes là pour ainsi dire que ces étapes sont des étapes de construction de la vie. Car une vie, c’est la somme des expériences”, a rappelé Dr. Gakou devant les récipiendaires.
Les récipiendaires tous joyeux ont montré leur satisfaction d’appartenir à la communauté Ispric. “Nous sommes fier d’appartenir à cette institut et nous portons dans notre cœur toute notre vie et carrière”, a fait savoir un le porte-parole des récipiendaires.
Ousmane Mahamane