Le Mali, à l’instar des autres pays du monde a marqué sa présence à cette session, par un plaidoyer favorable à la promotion des droits des femmes
A cause de la présence de la pandémie de Covid-19, les sessions habituelles du système des Nations Unies qui se tiennent chaque année, au mois de mars, à New-York aux Etats Unies, a été faite par visioconférence. Organisée ce jour 23 mars 2021, autour du thème général,« participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique et élimination de la violence, en vue d’atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles », cette session sur la condition de la femme, a réuni autour de Mme le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, les représentantes des organisations féminismes au Mali et la conseillère spéciale de la directrice exécutive de l’ONU-femmes au Mali, Mme Faida Mwanjilwa
Cette déclaration du Mali que Mme le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille a tenu à faire en présence de ses sœurs, a été lue au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au cabinet dudit département. Cette action s’inscrit dans un esprit inclusif en vue de mieux porter et défendre les droits les femmes du Mali.
Mme Bouaré Bintou Founè Samaké dans sa déclaration de 5 minutes a ébauché les acquis obtenus par le Mali dans le cadre de la promotion des droits des femmes. Selon elle, ceux-ci ont été rendus possibles grâce à la mise en place de politiques et stratégies nationales comme, entre autres, l’adoption en 2015 de la loi sur la promotion du genre.
De même, le Mali a obtenu quelques progrès en termes d’égalité des sexes. Il s’agit : de l’élaboration du rapport Beijing + 25, du rapport de réalisation de l’Agenda 2030 pour le développement durable et la 3egénération du Plan d’action de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur l’agenda « Femmes, paix et la sécurité ». S’y ajoutent la création du Fonds d’autonomisation des femmes (FAFE), l’élaboration d’un Cadre de relance économique pour le développement durable (CREDD), l’accentuation du combat contre les VBG etc.
A signaler que cette session de la CSW s’est tenue dans un contexte marqué au Mali, par la mise en œuvre de la Feuille de route de la transition, la poursuite de l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger.
En prélude à la déclaration de Mme le ministre, la cheffe du département de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, la conseillère spéciale de la directrice exécutive de l’ONU-Femmes, Mme Faida Mwanjilwa a campz le décor de la session. Selon elle, c’est par cette tribune que les femmes peuvent valablement exprimer leurs besoins. Mais, il faut que cela se fasse dans un esprit solidaire, sans aucune exclusion.
Après elle, d’autres femmes connues pour leur combat pour la promotion de la femme, se sont intervenues pour insister sur une coordination des actions, afin de mieux faire avancer les choses.
Diakalia M Dembélé