53e journée panafricaine des femmes : L’APDF fait part de ses acquis

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La 53e Journée de la femme africaine a été une occasion pour l’APDF pour partager avec la presse à travers une journée porte ouverte sur certains acquis de la 2e phase de son projet dénommé “les maisons d’accueil et d’hébergement des femmes et filles victimes de violences basées sur le genre” réalisés grâce au financement de l’ONU-Femmes.

Au cours de cette journée, les hommes de médias ont eu droit à une visite guidée de la maison d’hébergement de l’APDF, notamment la salle de prise en charge et la garderie d’enfants, la salle de formation en coupe/couture et broderie et la salle de prise en charge médicale et psychologique. La visite a été bouclée par une présentation des travaux des bénéficiaires et la visite des stands de produits fabriqués et transformés grâce au projet.

Après la visite Mame l’ambassadeur Coulibaly Fatoumata Siré Diakité, présidente nationale de l’APDF, a animé un point de presse. Elle a tout d’abord magnifié l’exemplarité du partenariat entre son association et l’ONU-Femmes d’une part et l’ambassade royale des Pays-Bas et celui de l’Espagne d’autre part.

Pour la présidente, après la première phase de ce projet maison d’accueil, il s’agissait de présenter les acquis de la 2e phase qui a connu des innovations et beaucoup d’améliorations en raison de l’expérience et de l’expertise acquises dans le domaine de l’appui multiforme aux survivantes des VBG/VS. Et de dire “que cette phase a vu la participation au projet des femmes/filles victimes de VBG/VS et des filles déscolarisées de Bamako et Mopti”.

Ce projet, à l’en croire, a permis l’organisation des sessions de formations à l’endroit des groupes de femmes à Bamako et à Mopti en fabrication de savons, en transformation de produits locaux selon les localités et les saisons.

Pour Mme la présidente, la nouveauté de cette seconde phase réside sans doute l’apprentissage des femmes et filles en coupe/couture et broderie. Elle a précisé que ces apprenantes sont des filles déscolarisées et ou des femmes victimes de violences domestiques.

Un autre volet de ce projet, poursuivra-t-elle, est la prise en charge juridique et judiciaire des survivantes de VBG/VS. “Et ce travail d’accueil, d’écoute, d’orientation et d’appui juridique et judiciaire des femmes et filles est au cœur même de l’existence de notre organisation, de son travail quotidien et permanant. C’est ainsi que de janvier à juin 2015 le centre a reçu  des centaines de demande d’assistance juridique et judiciaire”. Elle a signalé que grâce au projet, elles ont pu réaliser de nombreuses consultations médicales et psychologiques.

Malgré les difficultés liées au démarrage et durant la mise en œuvre du programme, le projet a été d’une très grande utilité pour les bénéficiaires, à en croire la présidente. Avant de terminer, elle a dit profiter de cette 53e Journée de la femme africaine pour inviter toutes les femmes et filles maliennes à beaucoup plus de cohésion et de persévérance.

Oumar B. Sidibé

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