Les administrateurs de l’Institut National de Prévoyance Sociale (Inps) ont tenu, hier jeudi 18 décembre 2014, la 4ème session du Conseil d’Administration de l’Institut dédiée à l’Assurance Maladie Obligatoire (Amo). Les travaux étaient dirigés par le Président du Conseil d’Administration (Pca) de l’Inps, M. Mamadou Sidibé, en présence du directeur de l’institut, M. Bréhima Nouhoum Diallo, du directeur de la Canam, M. Luc Togo, et les administrateurs.
Selon le Président du Conseil d’Administration (Pca), l’Inps, en tant que Ogd, est chargé de percevoir les cotisations et de les reverser à la Canam. En outre, ajoute t-il, l’Inps reçoit de la Canam une dotation technique pour rembourser les prestataires. Elle bénéficie à cet effet d’une dotation de gestion de 6 % des recouvrements à titre de frais de gestion de l’Amo.
Cette 4ème session du Conseil d’Administration de l’Inps dédiée à l’Amo a été consacrée à l’examen et à l’adoption du budget 2015 de l’Amo à l’Inps. Le Pca de l’Inps a notifié que les cotisations sociales du régime de l’Assurance Maladie Obligatoire (Amo) s’élèvent à 8,075 milliards en 2015 contre une réalisation estimée au 31 décembre 2014 de 7,166 milliards, soit un taux d’accroissement de 12,7 %.
Toujours selon M. Mamadou Sidibé, les prévisions de dotation de gestion technique sont fixées à 3 milliards de Fcfa contre une prévision 2014 rectifiée de 2,5 milliards de Fcfa. Aux dires de M. Sidibé, cette prévision est conforme à la montée des charges constatée depuis le 2è trimestre 2014 avec des piques de plus de 300 millions par mois et une moyenne mensuelle autour de 225 millions. Il affirme que le niveau de 2015 prévoit une moyenne mensuelle de 250 millions.
Le Président du Conseil d’Administration (Pca) de l’Inps a profité de l’occasion pour souligner qu’en dépit d’un démarrage difficile de l’Amo qu’il est à constater le respect par certains employeurs de payer la part patronale des cotisations sociales.
Modibo KONÉ
78ème session du Conseil d’administration de l’Inps :
Le budget 2015 projette un excédent prévisionnel de plus de 13 milliards de Fcfa
Les administrateurs de l’Institut National de Prévoyance Sociale (Inps) ont tenu, hier jeudi 18 décembre 2014, la 78ème session du Conseil d’Administration de l’institut consacrée à l’examen et à l’adoption du budget 2015. La session était présidée par le Président du Conseil d’Administration (Pca) de l’Inps, M. Mamadou Sidibé, en présence des administrateurs. Ceux-ci ont commencé par examiner et adopter le procès-verbal de la 76ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Inps. Puis, ils ont examiné le programme d’investissement de l’Inps (revu et corrigé), la note relative à la seconde phase du programme de départ négocié des travailleurs de l’Inps et celle ralative à l’offre de terrain de la Somepac.
Selon le Président du Conseil d’administration (Pca) de l’Inps, M. Mamadou Sidibé, le budget, dans sa fonction fondamentale, est l’instrument qui permet à l’établissement d’assurer la réalisation des cotisations arrêtées dans le cadre de la mise en oeuvre de son progarmme d’activités. Il a informe que le budget de l’Inps pour l’année 2015 est arrêté en recettes à 111.647.710.000 Fcfa et en dépenses à 98.535.956.324 Fcfa, avec un excédent prévisionnel de 13.111.753.676 Fcfa.
Selon les explications du Pca, ce budget prend en compte les actes d’orientations et les recommandations du conseil d’Administration. Aussi précise t-il que ledit budget s’appuie sur les axes stratégiques lui permettant d’assurer, à partir des ressources suffisantes et stables, le service régulier et à échéance des prestations sociales, l’épanouissement de son personnel, et apporter sa contribution à une croissance durable de l’économie nationale.
Le Pca a souligné que le budget 2015 de l’Inps est caractérisé par :
– une augmentation des recettes par rapport aux prévisions rectifiées de 2014. (Une croissance consécutive à la mise en oeuvre du programme d’apurement et de maitrise du fichier, et à la poursuite du plan de recouvrement des créances de l’Institut),
– une augmentation des dépenses techniques par rapport aux prévisions 2014. (Une prévision qui prend en compte la pression des demandes de liquidation anticipée des pensions et la forte augmentation du taux et des demandes de prestations familiales consécutive aux accords Gouvernement-Untm).
- Mamadou Sidibé estime que malgré ces acquis, beaucoup de chemin reste encore à parcourir et sur lequel quelques répères méritent une attention soutenue. A ce niveau, il met l’accent sur la formation des ressources humaines et surtout sur les besoins nouveaux en ressources humaines. Le Président du Conseil d’Administration (Pca) a par ailleurs indiqué que le programme d’investissement, revu et corrigé par la direction générale, est adossé au plan stratégique et s’étale sur cinq ans pour un coût de 44,063 milliards de Fcfa à l’horizon 2019.
Modibo KONÉ