‘’Le dimanche à Bamako, c’est le jour des mariages’’, ont chanté Amadou et Mariam Bagayoko. Le célèbre couple de stars n’a pas tort car les mairies de la capitale malienne et des régions sont inondées en général ce jour-là d’hommes et de femmes venues sceller leur union pour le meilleur et le pire en présence d’une foule d’invités.
Dimanche est aussi le jour consacré à la messe dans le monde chrétien. Il est loisible d’observer des mouvements inhabituels de fidèles vers les différents lieux de culte.
Mais ce qui est arrivé 1er mai 2022 est inédit pour ne pas le souligner : deux fêtes de portée internationale sont tombées sur ce jour. C’est la fête traditionnellement consacrée aux travailleurs du monde entier et la fête de la rupture marquant la fin du Ramadan.
En effet, c’est le dimanche, 1er mai 2022 qu’ont été célébrées à la fois au Mali la fête de l’Aïd el fitr de Muharram 1443 et le 135ème anniversaire de la victoire des travailleurs dans le monde. Célébrés l’un et l’autre avec plus d’éclats en temps normal, les deux événements tombés le jour prévu pour des mariages et des messes (4 en 1 ?) force est de convenir que cela aurait fait quelque peu désordre.
Sauf que sont passés par là les effets induits de la conjoncture marquée par des crises multiples et complexes : la crise sécuritaire allumée et entretenue par les marionnettes (chefs d’Etats et d’institutions) des oligarques financiers et les hordes de mercenaires terroristes, la crise sanitaire pandémique liée à cette nébuleuse connue sous la dénomination de Covid-19, la crise économique cyniquement aggravée par des sanctions illégales, illégitimes et inhumaines d’une Cedeao instrumentalisée. Satan est fort certes mais Dieu, son créateur, l’est encore davantage.
M.H.H