3ème sommet de la jeunesse panafricaine à Ouagadougou : Blaise Compaoré choisi comme porte-parole des jeunes

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Du 20 au 23 décembre, des jeunes de 35 pays d’Afrique étaient en conclave dans la capitale du Faso sur l’agenda post 2015 sur les OMD. C’était sous la présidence du Premier ministre du Burkina Faso, Béyon Luc Adolphe Tiao, qui avait à ses côtés le parrain du sommet, François Compaoré, Djibril Diallo, président d’honneur du Rojalnu OMD, Michel Sidibé secrétaire exécutif d’Onusida.

Blaise Compaoré

Piloté par Alioune Gueye du Mali, président du Rojalnu, ce sommet, qui a duré trois jours, a permis aux participants d’éplucher les difficultés à travers des réflexions et des échanges pour mieux atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Après Dakar en 2004, Ifran en 2005, ce fut le tour de la capitale du Faso d’abriter le 3ème sommet panafricain des jeunes leaders des Nations unies. C’était dans la salle du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

À l’issue des travaux, les jeunes leaders ont élaboré une déclaration dans laquelle ils ont demandé au président Blaise Compaoré d’être leur porte-parole auprès de ses pairs chefs d’Etat, en l’occurrence à la prochaine conférence des chefs d’état de l’Union africaine et à la prochaine Assemblée générale des Nations Unies. Ils ont par ailleurs recommandé aux chefs d’Etat et de gouvernement, aux partenaires au développement et au système des Nations-unies, de permettre une pleine participation des jeunes aux débats de haut niveau sur la question des OMD en investissant dans la jeunesse, qui est un acteur incontournable dans la mise en œuvre des stratégies de développement ; de soutenir et renforcer les capacités d’intervention des réseaux et des organisations des jeunes au niveau pays.

Le sommet a en outre invité les Chefs d’Etat et de gouvernement à mettre en œuvre les dispositions de la Charte africaine de la jeunesse, tout en poursuivant les concertations au sein des instances de prise de décisions aux plans africain et mondial pour l’implication effective et la prise en compte réelle des jeunes dans les débats sur l’agenda post 2015, notamment la commission mondiale LANCET pour la fin de l’épidémie du VIH\SIDA. Les jeunes leaders recommandent la suppression de toutes sortes de barrières à la participation des jeunes, y compris au sein des populations clés en promouvant l’équité et la justice sociale afin de construire une société durable et inclusive.

De fait, les jeunes veulent jouer pleinement leur rôle et assumer leur responsabilité, tout en exhortant les chefs d’Etat et de gouvernement, les partenaires au développement, à remplir leur part de responsabilité.  Une vingtaine de jeunes maliens ont pris part à cette rencontre.

Djibril SACKO, journal L’UNION 

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