« Protection des droits des enfants en période de crises : une responsabilité partagée » , tel est le thème retenu pour la commémoration du 31eme anniversaire de la journée mondiale de l’enfant au Mali, une célébration qui coïncide avec le 21ème anniversaire de la Charte africaine des Droits et du bien être de l’enfant, également avec les 60 ans de coopération entre le Mali et l’Unicef.
La situation des enfants, le respect de leurs droits, demeure une priorité pour les autorités maliennes et ses partenaires. Et le contexte actuel est marqué par la crise sécuritaire et la pandémie de COVID 19 dont les conséquences ont affectées la couche vulnérable que constitue les enfants.
Selon le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké : 4407 enfants ont été infectés et affectés par la covid19 à la date du 30 octobre 2020 ; 745 enfants non accompagnés ou séparés ont été enregistrés de janvier à septembre 2020 ; 299 enfants sortis des forces ou des groupes armés de 2013 à octobre dernier ; 1261 écoles étaient fermées ou non fonctionnelles privant 378300 d’éducation ; -53% des filles ont été mariées avant 18 ans en 2018 ; 76% des filles ont subi les mutilations génitales féminines en 2018;
299 enfants associés aux forces groupes armés ont été enregistrés de 2013 à octobre 2020.
Un sinistre tableau qui interpelle les consciences, et pour relever les défis, Mme le ministre en appelle à un travail de synergie avec l’implication des enfants.
Une vision partagée par la représentante de l’Unicef, et le président du parlement des enfants Nouhoum Chérif Haidara. Qui a profité du pupitre pour plaider pour l’amélioration de leur cadre et conditions de travail, en plus de la protection des droits des enfants.
Khadydiatou Sanogo/Maliweb.net
