31 juillet : journée panafricaine des femmes

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Au lendemain de l’indépendance de quelques pays africains, les femmes d’Afrique décidèrent de s’unir pour former une seule association afin de mieux se connaitre, d’échanger leurs expériences, de conjuguer leurs efforts pour l’émancipation de la femme et la décolonisation des pays vivant encore sous le joug colonial.

 

Ce rêve est devenu réalité le 31 Juillet 1962 à Dar –Es- Salam, au Tanganyika, (actuelle Tanzanie) avec la création de la première organisation féminine continentale–« la Conférence des Femmes Africaines » (CFA) qui deviendra « Organisation Panafricaine des Femmes » (OPF) au Congrès de Dakar, en 1974.

 

La Célébration du 31 Juillet, instituée par le même congrès de Dakar, offre aux Africaines un cadre permanent d’échange avec leurs Gouvernements sur les contraintes majeures à leur bien-être et au développement du continent.

 

Le Mali, à l’instar de la Communauté Africaine, célèbre chaque année le 31 juillet sous différents thèmes, la Journée Panafricaine des Femmes. Le thème retenu cette année par le Mali est «Comment Promouvoir la Participation Communautaire dans l’assainissement au Mali».

 

En effet, l’assainissement constitue une préoccupation d’ordre International, Régional et National. Au niveau international, les questions d’assainissement sont inscrites au niveau de l’Objectif 6 des Objectifs du Développement Durable (ODD) des Nations Unies, lancés en 2015.

 

Au niveau Régional, l’objectif 4 de l’agenda 2063 de l’Union Africaine est : « des Habitats Modernes et Vivables » vise l’accès de chaque citoyen au minimum vital de qualité dont la mise en œuvre exige des pays africains, l’amélioration de l’accès aux services d’approvisionnement en eau et assainissement.

Au niveau national, le Mali fait partie intégrante des acteurs qui ont adopté les 17 objectifs du développement durable et les 18 objectifs de l’Agenda 2063. Cependant, le pays est confronté aujourd’hui à une situation d’insalubrité avec ses conséquences néfastes sur le cadre et les conditions de vie et de santé des populations en général, des femmes et des enfants, en particulier. Dans ce contexte, la MINUSMA s’efforce de maitriser la gestion des déchets qu’elle génère afin de ne pas accentuer cette situation. Des contrats de gestion des déchets septiques, des déchets solides ordinaires et biomédicaux sont effectifs et des dispositions sont en cours pour la gestion des autres types de déchets dangereux. Par conséquent, il est du devoir de tout le personnel homme et femme (civil, militaire, police) d’observer un comportement exemplaire en matière de production de déchets.

 

Un environnement sain est un élément essentiel à la santé et à l’épanouissement de la femme et de de la famille. L’implication de tous est nécessaire. Célébrons avec les femmes du Mali et de l’Afrique, cette journée sous le signe de l’assainissement.

 

MINUSMA/ Unité Genre et Unité Environnement et Culture

 

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