La 2e édition du FISO vécu à Kayes le 19 février dernier. Elle a été marquée des conférences débats sur des thèmes comme « l’immigration et les effets du regroupement familial ici et la bas.., santé : sida/MST et autres… et le mariage dialogues intergénérationnels.. ». Et les jeunes soninkés venus du Mali, du Sénégal, de la Mauritanie, de la France et du Niger ont débattu du « rôle et la place de la jeunesse dans l’épanouissement d’une culture », précisément soninké qui est millénaire.
Pour Bakary Drame, président des étudiants soninkés du Mali, « le moment est venu ou nous les jeunes, futurs dirigeants, devrions prendre notre destinée en main pour que l’œuvre que nos ainés ont commencé, ne puissent pas être quelque chose d’inutile ».
Issa Soumaré, président des étudiants soninké de la Mauritanie, dira que « nous devrions unir nos forces aux côtés des vieux pour que notre culture soit bien valorisée et que nous pouvions bien la sauvegardée d’avantage…une nation ne peut pas se développer sans l’inculcation d’une bonne culture à la jeunesse… ».
Pour sa part, Aminata Bouné, présidente de la deuxième génération française, précisera « qu’il faut mobiliser nos forces, nous qui sommes en Europe avec celles des jeunes de nos pays d’origine pour que cette langue et cette culture soient bien sauvegarder et ensemble nous pourrions élaborer des projets pour cette langue qui nous réunis tous ici sur cette terre soninké du Mali… ».
Durant ces moments forts de discussion, les jeunes soninkés ont élaboré des plans qui est de mettre en place un bureau commun de jeunes, en cherchant des moyens pour le développement de la culture africaine en général et celle des soninké en particulier. Se mobiliser pour prendre en main la destinée du festival qui est un lieu d’échange entre soninké, afin de rester en contact en profitant pleinement de la nouvelle technologie pour bien préparer le prochain festival.
Arouna Sissoko