2ème édition du Dialogue politique Afrique du GSEF : L’étape réussie de Bamako

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L’hôtel Al faroukKempeski, situé au bord du fleuve Djoliba, a abrité les 25 et 26 avril dernier, les travaux du 2ème dialogue politique Afrique du Forum de l’économie sociale et solidaire, sous le thème : «  l’Economie sociale et solidaire pour une urbanisation maîtrisée et inclusive des villes africains ».

L rencontre a enregistré la participation d’une douzaine de pays. Il s’agit notamment, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Niger, du Togo, de la Mauritanie, du Centre-Afrique, du Cameroun, du Mali, de la France, de la Corée et du Belgique. Elle a été sanctionnée par une déclaration dite Déclaration de Bamako. Celle-ci contribuera au développement des collectivités.

L’ouverture des travaux de ces deux jours d’échanges a été présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Baba HamaneMaiga, en présence du Maire du district de Bamako, Adama Sangaré, co-président du GSEF, de la Secrétaire générale du GSEF, Laurence Kwark, le représentant du ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Mamadou Bassirou Traoré et du représentant de l’OIF, Adiara Diouf.

Dans son mot de bienvenue, Adama Sangaré s’est réjoui du choix porté sur Bamako, la capitale économique malienne, pour abriter les travaux de ce 2ème dialogue politique, quelques mois seulement après son élection à la tête du GSEF Afrique. Il assure la coprésidence du GSEF avec le maire de Séoul.

Ce 2ème dialogue politique a pour objectif de faciliter la création d’une plateforme sous l’impulsion de la ville de Bamako, à travers son maire, pour permettre un échange régulier d’expériences et de bonnes pratiques dans la construction de politiques entre les collectivités et les sociétés civile, a rappelé le maire Adama Sangaré.

La secrétaire générale du GSEF, Laurence Kwark, a invité les collectivités territoriales à saisir cette opportunité pour tisser une alliance stratégique avec les acteurs de l’ESS, car le chemin historique du développement attend de l’innovation et de la créativité africaine.

Pour sa part, Baba HamaneMaiga a rappelé que les collectivités ne peuvent certainement pas résoudre tous les problèmes de développement local, mais elles ont le devoir régalien de créer et promouvoir le cadre propice aux initiatives porteuses de solutions viables et durables, telles que l’économie sociale et solidaire.

AMTouré

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