2ème édition de la Journée Mondiale de Pied Bot : L’ASEPM sensibilise sur l’importance du port d’attelle dans la prise en charge de la maladie

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L’Action de solidarité aux enfants atteints de malformation du pied au Mali (ASEPM) a organisé, le 17 juin 2021, avec son partenaire MiracleFeet, une causerie-débat avec les parents des enfants sous traitement ou guéris de la maladie du pied bot. C’était à l’occasion de la célébration de la 2ème édition de la Journée mondiale de pied bot sous le thème : « Importance du port d’attelle dans la prise en charge du pied bot ».

L’activité s’est déroulée en présence d’Agnès Mokamana, gestionnaire du programme et manager de l’Afrique de l’Ouest et du Centrale pour MiracleFeet. L’objectif était de sensibiliser les parents des enfants sous traitement ou guéris de la malformation du pied au Mali sur les avantages du port d’attelle dans le traitement. Selon le président de l’ASEPM, le port d’artelle est une phase très importante dans le traitement de la pathologie. Il a exhorté les parents à suivre les consignes données pouvant faciliter les tâches. Pour lui, il faut porter l’attelle au pied permanemment et éviter que les enfants marchent avec.

Selon Cheick Salah Traoré, son association a traité plus de 430 enfants souffrant de pied bot au Mali depuis juin 2018 grâce, à ses dires, à l’accompagnement du partenaire technique et financier Miraclefeet. « La prise en charge est faite dans les différentes cliniques : le centre national d’appareillage ortho-traumatologie (section pied bot), au centre des référence de commune III (CS Réf), l’hôpital de Sikasso, l’hôpital de Ségou et compte sur l’Etat et son partenaire pour son implantation dans les autres régions afin de rapprocher le site de soins aux plus démunis », a-t-il rappelé. Pour la gestionnaire du programme manager Afrique de l’Ouest et Centrale, Agnès Mokamana, la collaboration avec ASEPM consiste au renforcement de capacités et au soutien financier. Elle trouve que l’association gère bien le fonds et se dit très satisfaite des actions posées.

Sitan Doumbia est la maman d’un enfant atteint de pied bot. Elle se dit optimiste quant à l’état d’évolution des pieds de son enfant après quelques séries de plâtrage. « Il se débrouille peu à peu. Je suis très contente pour cela et je ne peux que saluer tout le personnel de la santé qui a été très accueillant et très attentif dans le traitement », a-t-elle expliqué. Maliki Traoré était atteint du pied bot. Aujourd’hui, cet enfant s’est rétabli de cette maladie. « Je n’ai pas de commentaire à faire », a dit son papa. Ce dernier est venu du village avec Maliki, dans le but « de montrer aux autres parents que le pied bot peut être bien traité au Mali ». « Par la grâce du bon Dieu, Maliki peut aller partout sans difficultés », a-t-il conclu.

« Le pied bot touche, sur le plan international, un sur mille enfants par naissance. Dans les pays en voie de développement, il touche un enfant sur 1000 par la naissance », a affirmé Cheick Salah Traoré. Selon lui, c’est plutôt une malformation qu’une malédiction divine. « Si le diagnostic s’effectue tôt, il est possible d’en guérir. En suivant les différentes évolutions du traitement à travers la méthode PONSETI », a-t-il ajouté.  Cette méthode consiste à faire une série de plâtrages efficace, peu couteuse et facile à réaliser.

Lors de cette célébration de la Journée mondiale du pied bot, l’association a offert également des cadeaux aux enfants et a apporté la joie aux familles bénéficiaires.

B.S.T

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