2ème édition des assises sous-régionales de la jeunesse économiste : “Les jeunes économistes au service de la croissance, de l’emploi et de l’intégration régionale”

0

Hier jeudi 28 août 2014 a débuté au Centre International de Conférence de Bamako (Cicb) la deuxième édition des assises sous-régionales des jeunes économistes de l’Afrique de l’ouest pour trois jours. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre Moussa Mara. C’était en présence du président du comité scientifique de l’Association nationale des jeunes économistes du Mali (Amjem), Dr. abdoulaye Niang, du président de l’Amjem, M. Hamadoun Dicko, du président du Cnj-Mali, M. Mohamed Salia Touré, du représentant de la Cedeao, du représentant de l’Uemoa et de plusieurs membres du Gouvernement.

 

Prennent part à ces assises, des délégués venus du Ghana, du Niger, du Burkina Faso de la Guinée Conakry et de la Guinée Bissau ainsi que 120 délégués venus des régions du Mali. Créée en 2009, l’Amjem a pour vision la promotion de la profession économiste, de stimuler l’intérêt pour l’information économique et ses applications dans les divers domaines de la vie économique et sociale, de favoriser un cadre d’échanges entre les économistes, d’accompagner les pouvoirs publics dans leur choix de politiques économiques au service d’un bien-être collectif et du développement durable de notre pays.

 

Cette deuxième assise de l’Amjem est placée sous le thème : “les jeunes économistes au service de la croissance, de l’emploi et de l’intégration régionale”. Depuis sa création, l’association nationale des jeunes économistes du Mali a entrepris un travail destiné à l’édification d’une opinion publique éclairée sur les enjeux économiques. Aussi, a t-elle mis à la disposition de la faculté des sciences économiques et de gestion de Bamako un millier d’ouvrages pour contribuer à la formation des futurs cadres du pays, dotés d’outils adéquats pour administrer de manière juste et serviable. Ce en vue de contribuer à la formation de nombreux jeunes économistes.

 

Durant trois jours de conclave, les jeunes économistes auront à apprendre, à comprendre et à partager leur vision tout en faisant des recommandations sur les thématiques suivantes : l’innovation pour l’emploi des jeunes, la sécurité économique nationale dans le contexte de la mondialisation et l’intégration économique en Afrique de l’Ouest.

 

Les débats autour de ces thèmes entre les jeunes économistes du Mali et leurs frères venus de certains pays de l’Afrique de l’Ouest permettront la création d’un cadre fédérant toutes les intelligences en vue de jouer un rôle déterminant pour l’édification d’une Afrique de l’Ouest intégrée, ouverte au reste du monde d’une part et, d’autre part, de créer une dynamique positive entre les jeunes économistes.

 

Aussi la rencontre sera t-elle l’occasion pour les jeunes économistes et leurs ainés de créer un cadre fédérateur de toutes les initiatives nationales et régionales en faveur du développement, de l’intégration régionale, de l’emploi des jeunes qui est une préoccupation majeure pour la stabilité et le développement de notre pays et de l’Afrique de l’Ouest à l’instar des autres pays du monde.

 

Pour le président de l’Amjem, en terme de priorités la relance de l’économie devrait soutenir l’accès aux services sociaux de base pour atténuer l’impact des nombreux chocs subis au cours des deux dernières années sur la population malienne. Selon Hamadoun Dicko, les perspectives économiques à court terme dépendront fortement des évolutions sur le terrain politique et sécuritaire. “Cette situation nous interpelle en tant qu’économistes. Il est de notre devoir d’apporter des solutions. Aujourd’hui, le principal défi auquel se trouvent confrontées nos sous-regions est celui de la lutte contre la pauvreté et l’insertion équitable de nos économies dans l’economie mondiale. Pourtant la pauvreté n’est pas une fatalité, bien que des générations d’enfants finissent par croire que la malnutrition, l’analphabétisme, la précarité sont l’ordre normal des choses. Des solutions existent parce que le développement n’est pas le fait du hasad, il se réfléchit, il se planifie, il se gère. Ces assises nous mènent à la réflexion, à une réflexion novatrice qui devrait nous permettre de tirer les leçons des schémas proposés depuis quelques années”, a affirmé M. Hamadoun Dicko.

Modibo KONÉ

 

Commentaires via Facebook :