La Fédération des associations et groupements de la société civile pour l’alternance au Mali (Fascam) a tenu ce samedi 18 janvier 2025 à la Maison des aînés, son 2e congrès ordinaire à l’issue duquel, le président sortant Amadou Coulibaly a été reconduit pour un nouveau mandat.
L’ouverture du congrès a enregistré la présence de Me Mountaga Tall, du vice-président de l’URD, du représentant de l’administration territoriale, du représentant de l’URD, N’fa Simpara, Mme Asmao Barry, vice-présidente de la Fascam.
Le président Amadou Coulibaly a été reconduit à la tête d’un bureau composé de 81 membres. La Fascam a décidé de placer son 2e congrès sous le signe de la refondation qui explique sa détermination à jouer pleinement sa partition dans le processus de refondation du Mali.
Au-delà de l’examen du bilan de la mission confiée au bureau sortant, il s’agissait, au cours des assises, de réfléchir sur les voies et moyens permettant à la Fascam d’achever son implantation sur l’ensemble du territoire. En effet, la Fascam est implantée dans plusieurs localités du pays, notamment dans les six communes du district de Bamako, Ségou, Bougouni, Dioïla, Koulikoro, dans le Mandé, Kita, Kayes, Mopti, Sikasso, Koutiala, Tombouctou et Gao.
Dans son discours, le président Amadou Coulibaly a félicité les membres du bureau et tous les militants qui se sont engagés dans la mise en place des organes de la Fédération dans plusieurs localités du pays. “C’est d’ailleurs la principale mission assignée à notre mandat”, dira-t-il.
- Coulibaly terminera en assurant qu’avant le 3e congrès la Fascam s’implantera sur tout le territoire national car, ajoutera-t-il, elle entend jouer son rôle de veille citoyenne et d’acteur majeur de la Refondation, du Mali Kura.
La fin de la cérémonie a été marquée par les témoignages, notamment celui de Me Mountaga Tall qui a rappelé que l’organisation d’un congrès montre à suffisance que le bureau appartient aux membres.
A l’en croire, “c’est à travers un congrès que le bureau peut faire des évaluations, corriger les erreurs et élaborer des perspectives”. Il salué la Fascam pour le respect de cette tradition.
Ibrahima Ndiaye