Malgré un contexte sécuritaire difficile, marqué par la fragilité du marché de l’emploi, l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) a enregistré, dans le cadre de l’emploi salarié, 7 761 demandes contre 3 873 offres en 2014. Ces chiffres ont été révélés lors de la 28ème session du Conseil d’Administration de l’agence, tenu la semaine dernière dans ses locaux.
Sous la direction du Président du Conseil d’Administration,, Moussa Kanouté, cette session a planché sur la situation du patrimoine, celle du personnel, la situation des activités réalisées, le point d’exécution des tâches assignées ainsi que les missions effectuées, tant à l’intérieur qu’à extérieur du pays.
Pour réaliser ses activités, l’ANPE a mobilisé, en 2014, dans le cadre du Plan Stratégique de Développement (PSD), 235 agents, toutes catégories confondues, et un budget d’un milliard quatre cent trente-huit millions sept cent quatre-vingt-dix mille quatre cent soixante-dix-huit francs CFA (1 438 790 478 FCFA).
Pour le PCA, le PSD a permis, au titre de la promotion de l’emploi, le placement de 2 484 personnes, soit un taux de satisfaction de 38%, et le financement de 110 PME / PMI. Durant le même exercice, 12 projets ont été soumis au financement des banques.
Dans le cadre du Programme d’amélioration des compétences aux petits métiers, six sessions de formations ont été organisées, en faveur de 105 bénéficiaires, dans les régions de Koulikoro, Ségou, Mopti et Gao.
Au titre de la formation professionnelle continue, le PSD a contribué à la réussite dans ses structures de formation que sont le Centre de Perfectionnement Reconversion (CPR) et l’Atelier Ecole de Kayes (AEK) de 287 auditeurs en formation diplômante, répartis entre le cycle moyen et le cycle supérieur, où une attention particulière a été accordée à la sollicitation des employeurs.
Au cours de cette session, les Administrateurs de l’ANPE ont examiné le document de l’Accord d’établissement révisé, selon une volonté commune de la Direction générale et du Comité syndical. Pour Moussa Kanouté, cette révision était rendue possible et nécessaire, soit pour corriger des imperfections, soit pour régulariser des situations.
Yaya Samaké