Nombreux sont les Maliens qui s’interrogent encore sur ce qu’est devenu le fameux Code des personnes et de famille, dont l’adoption, en 2009 par l’Assemblée nationale, aura provoqué le courroux des musulmans. Ce qui s’est d’ailleurs traduit par le soulèvement populaire organisé pour les fidèles le 22 août 2009 au stade du 26 Mars de Bamako, histoire de protester contre certaines dispositions prévues par ledit Code.
Des dispositions de la loi avaient été jugées incompatibles avec nos valeurs sociétales et culturelles par le monde musulman. A présent, il ne s’agit plus pour nous de faire le procès de ce fâcheux épisode qui aura contraint le régime à ramener le texte devant l’Assemblée nationale pour une seconde lecture. Mais de lever le voile sur la tentative de coup d’Etat qui se peaufinait contre le régime du Président Touré. Un coup d’Etat qui, selon nos sources, aurait été planifié par six (6) éléments de l’armée nationale, dont certains généraux et colonels. Qui auront reçu, sur financement extérieur, une mesure importante d’argent tout comme certains élus à l’Assemblée nationale qui se sont prononcés pour l’adoption du Code des personnes et de la famille. En la pratique, il s’agissait pour ces élus corrompus de voter en faveur de ce projet de loi (Code de la famille). Ce qui fut d’ailleurs le cas. Le but recherché aurait été de provoquer un terrible mouvement populaire incontrôlé contre le régime.
Toutes choses qui ouvriraient le chemin à ces officiers comploteurs, minutieusement préparés pour renverser le pouvoir en place. Un scénario qui ressemblerait donc aux événements de mars 1991, ayant précipité la chute du régime de Moussa Traoré. C’est dire qu’ATT aura échappé à un coup d’Etat. Ce salut, le président Touré, le doit au Haut conseil Islamique. Dont les manifestations de protestations contre l’adoption du Code des personnes et de la famille n’auront pas conduit à la dérive, voire au dérapage. C’est dire que la population a fait montre d’une grande sérénité et d’une maturité lors des protestations. Qui se voulaient pacifiques, comme disait le président du Haut conseil islamique, l’honorable Mahmoud Dicko, à l’occasion de cette manifestation populaire. Le Président Touré l’aura donc compris, en invitant le HCI à Koulouba pour trouver un accord à propos du maudit Code. Un code dicté par l’occident pour mettre le feu au pays. En définitive, le soldat ATT reste jusque-là chanceux. Puisqu’on se souvient encore en 2008, que l’homme avait échappe à un coup d’Etat qui l’attendait pendant son voyage à Loulou pour l’inauguration d’une mine d’or dans la localité. Et c’est le général Kafougouna Koné, qui fut alerté par des éléments de