Dans le cadre du 22e anniversaire du décès d’Amadou Hampâté Bah, le Mouvement national des jeunes patriotes du Mali (Monajep-Mali) et la Coalition des jeunes du Mali (Cojem) ont organisé une conférence débats, le samedi 11 mai au Carrefour des jeunes de Bamako. Le thème retenu était : “Culture de la paix dans les œuvres d’Amadou Hampâté Bah”.
A travers l’organisation de cette rencontre, il s’agissait, pour le président du Monajep, Souleymane Satigui Sidibé, de saluer la mémoire d’un homme qui a consacré toute sa vie à la recherche et à l’écriture faisant ainsi la fierté du Mali et de toute l’Afrique à travers ses œuvres.
Pour Baba Ahmed Touré, membre de la Cojem, le temps passe, mais l’essentiel reste. Chaque expérience vécue par un homme réserve un conseil pour son futur. La culture de la paix dans les œuvres d’Amadou Hampâté Bah s’inscrit dans un contexte particulièrement difficile pour notre pays.
“La jeunesse doit prendre conscience de l’état de la situation, en travaillant et se mettant dans les rangs pour relever les défis du moment. Les œuvres de l’illustre disparu peuvent occuper une place de choix dans la résolution de l’épreuve que traverse notre pays”, a insisté M. Touré.
La conférence débats s’est déroulée en présence de la fille d’Amadou Hampâté Bah. Une de ses petites filles a saisi l’opportunité pour rappeler le message que l’écrivain avait adressé à la jeunesse dans l’une de ses œuvres.
Nabila Ibrahim Sogoba
L’élève de Tierno Boubacar le grand marabout de Bandiagara, le vrai homme de valeur et de chaleur
L’élève de Tierno Boubacar le grand marabout de Bandiagara
Amadou Hampâté BA qui s’est méfié de la politique politicienne comme de la peste, s’en est éloigné comme pour la mieux comprendre et l’expliquer, tel le philosophe planant au dessus de la mêlée.
De son vivant, Amadou Hampâté Bâ n’a jamais dissimulé son angoisse devant le drame de l’homme africain, face à l’omnipotence du pouvoir politique.
“C’est terrible, dit-il, nos chefs d’Etat font de leurs citoyens tout ce qu’ils veulent. Qu’ils apparaissent sous le manteau de progressiste ou du modéré, qu’ils le clament haut et fort ou le cachent, tous mentent sans vergogne à leurs concitoyens, les emprisonnent, les tuent ou les ruinent à longueur de journée. Nul n’a les moyens de se défendre face à la toute puissance de l’Etat, omnipotent et omniprésent” (Bâ in Diallo, 1996, 36).
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Amadou Hampâté BA qui s’est méfié de la politique politicienne comme de la peste, s’en est éloigné comme pour la mieux comprendre et l’expliquer, tel le philosophe planant au dessus de la mêlée.
De son vivant, Amadou Hampâté Bâ n’a jamais dissimulé son angoisse devant le drame de l’homme africain, face à l’omnipotence du pouvoir politique.
“C’est terrible, dit-il, nos chefs d’Etat font de leurs citoyens tout ce qu’ils veulent. Qu’ils apparaissent sous le manteau de progressiste ou du modéré, qu’ils le clament haut et fort ou le cachent, tous mentent sans vergogne à leurs concitoyens, les emprisonnent, les tuent ou les ruinent à longueur de journée. Nul n’a les moyens de se défendre face à la toute puissance de l’Etat, omnipotent et omniprésent” (Bâ in Diallo, 1996, 36).
“quand un homme mal propre au moral et au physique te donne un coup de pied dans l’ombre, il faut lui en donner dix publiquement si non le salaud ira dire partout que la nature t’a privé de membres pour lui répondre! ” L’étrange destin de wangrin / Amadou H BA
PAIX A SON ÂME
Paix à son ame, un vrai Africain qui s’est acharné à conserver la memoire, à une époque ou certains voulaient faire croire qu’avant la colonisation il n’y avait rien ou alors tout était mauvais…
Lui meme disait
“”Quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle”
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