L’hôtel Radisson blu a servi de cadre, le mercredi 17 février, au lancement des travaux de la 21ème session ordinaire du Conseil des ministres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale.
Initialement prévue pour les 3 et 4 décembre 2015, cette session a été reportée à ce jour 19 novembre, en raison de l’attentat survenu le 20 novembre 2015 à l’hôtel Radisson blu où se tiennent les travaux.
C’était en présence du président du Comité d’experts de la CIPRES, Bamba Karim, du représentant du ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Amadou Diallo, et des experts des pays membres.
Le thème retenu pour cette 21ème session est : « la retraite complémentaire à la rescousse des régimes de base ».
Ainsi pendant deux jours, les experts de la CIPRES se pencheront sur les travaux préparatoires de la réunion des ministres prévue le dernier jour de la session, soit le 19 février, placé sous la haute présidence du Premier ministre Modibo Keita.
Il s’agira pour les experts d’analyser, de formuler des avis motivés et des propositions sur les 19 points inscrits à l’ordre du jour. Ces points sont relatifs à l’examen des projets de plan d’actions et de budget 2016 de la Conférence, l’examen du rapport annuel 2014 du Secrétaire permanent, l’adoption de l’annuaire statistique et de la monographie révisée, le renouvellement du mandat des inspecteurs, les requêtes liées à l’intégration au portefeuille de la CIPRES, la CPPF du Gabon et de la CMSS du Mali, et la représentation des Ministres lors des sessions du Conseil.
Dans son discours d’ouverture, le président de la Commission de surveillance du Comité d’expert, Bamba Karim, a invité les participants à travailler avec les valeurs qui ont toujours caractérisé leurs échanges. « Voudrais-je exhorter tous les experts ici présents, à une participation constructive et, surtout, à conférer aux débats la sérénité et la convivialité qui conviennent à nos responsabilités et aux attentes de nos Ministres » a-t-il- déclaré.
Quant au représentant du Ministre de la Solidarité, il rappellera, pour sa part, la raison d’être de l’organe ainsi que ses performances. « Notre organe commun est créé, comme vous le savez tous, dans le dessein de stabiliser la gestion des caisses de sécurité sociale. Durant plus de deux décennies, il a permis, entre autres, de renforcer les compétences des cadres des organismes de prévoyance sociale, et de mener des missions d’audit dans les pays de la zone pour une harmonisation des procédures de gestion à travers la mise en place des bases de données fiables en termes de données statistiques », de souligner Amadou Diallo.
Mohamed Naman Keita
