La 21e Journée de l’enfant africain, célébrée hier jeudi 16 juin 2011, a pour thème cette année : « Tous ensemble pour des actions urgentes en faveur des enfants de la rue ». L’Afrique fait partie des régions du monde ayant le niveau le plus élevé de pauvreté et où les chances de survie des enfants sont parmi les plus faibles.
Le nombre d’enfants des rues dans le monde, bien que très difficile à chiffrer, est estimé par l’Unicef à 120 millions (soit un enfant sur cinq), dont 30 millions en Afrique.
Cette situation des enfants vivant dans les rues des villes africaines est une des violations massives des droits dont sont victimes des milliers d’enfants. Les causes sont multiples et très souvent dénoncées : la pauvreté, l’explosion démographique, l’exode rural et les injustices dues à la mondialisation.
Sont régulièrement identifiées et également dénoncées d’autres causes plus directes comme les familles qui confient leurs enfants à des tuteurs, les mauvais traitements, les conflits armés, les séparations et les conséquences directes liées au virus du sida, entre autres.
Maîtrise des prix pendant le mois de Ramadan :
Le secrétaire général du Synacodem salue les efforts du gouvernement
A propos du mois de Ramadan que notre pays entamera dans quelques semaines, le secrétaire général du Synacodem, Cheick Sacko, non moins membre de la Commission nationale des prix, nous a donné au cours d’un entretien des éclairages sur les prix des produits de première nécessité.
Il a rappelé que la Commission nationale des prix a été mise en place par le département de l’Industrie, des Investissements et du Commerce avec pour mission de fixer et de veiller sur les prix des denrées de première nécessité sur le marché. A en croire Cheick Oumar Sacro, le ministre de l’Industrie des Investissements et du Commerce a récemment rencontré les opérateurs économiques pour s’enquérir des stocks de riz, de sucre et d’autres denrées déjà disponible à leur niveau avant l’entame du sacré mois de ramadan.
Au cours de cette rencontre, poursuit-il, les opérateurs comme Bakoré Sylla « GGB » et Modibo Kéita « GDCM » ont rassuré le ministre de leur capacité à céder le kilogramme du sucre à 550 FCFA aux détaillants qui le céderont à 600 FCFA le Kg aux consommateurs.
Après cette rencontre d’échanges, certains membres de la commission ont été désignés par le département pour recenser les stocks disponibles sur le marché, a ajouté le secrétaire général du Synacodem. Qui a révélé aussi l’étude actuellement menée par la direction nationale du commerce et de la concurrence pour déterminer la consommation mensuelle des Maliens.
M. Sacko s’est dit confiant pour la maitrise des prix des denrées de première nécessité pendant la période du Ramadan et a salué les efforts du gouvernement dans ce combat.
Ben Dao