Le baromètre du développement d’un pays et la consolidation de sa démocratie, c’est d’abord la qualité de ses ressources humaines dans l’administration publique et le paysage politique, puis dans la vitalité de ses secteurs de production commercial, agricole et industriel, et enfin, dans la solidité du climat des affaires. Dès lors, les fonctionnaires, les hommes politiques, les opérateurs économiques et hommes d’affaires doivent être des acteurs compétents, bouillants et efficaces. Et de ceux-là, le Mali en regorge depuis tous les temps, surtout aujourd’hui plus qu’hier en ces moments de crise multidimensionnelle propre au pays et de crise mondiale engendrée par la guerre d’Ukraine. Dans ce contexte, votre hebdo préféré a dressé pour vous, lecteurs, abonnés et partenaires, des profils représentants les cinquante (50) personnalités les plus en vue de l’année 2022. C’est un choix, c’est notre choix !
Colonel Assimi Goïta, président de la Transition
L’homme n’est plus à présenter pour avoir été, depuis 2020, le seul à faire des émules partout dans le monde. Ses points forts : son grand amour pour le Mali, sa patrie, et son engagement pour la défense des intérêts des Maliens, quoique cela puisse lui coûter. Le président français Emmanuel Macron ne dira pas le contraire, lui qui n’avait pas encore compris que c’était fini il y a longtemps l’esprit de la domination française dans le monde. Tout comme les chefs d’Etat de la Cédéao, qui ont été contraints de revoir leur logiciel quant à ce à quoi la Cédéao doit servir, à savoir les peuples et non des dinosaures au pouvoir.
Sur le plan national, les efforts colossaux déployés pour rendre au Mali sa souveraineté à travers une armée digne de ce nom, équipée, autonome et capable de faire face à toutes les situations, les concessions faites au quotidien pour permettre aux Maliens de ne pas sentir l’inflation qui frappe de plein fouet le monde entier, la revalorisation des légitimités traditionnelles, sans compter le renoncement à 1/3 de son fonds de souveraineté au service des couches défavorisées de notre pays… Autant de faits qui font d’Assimi Goïta L’homme de l’année 2022 !
Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre
Il aura reçu son sobriquet à lui en tant que “Premier ministre de la rectification”. On ne présente plus en effet le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, l’homme qui aura
révolutionné la politique au Mali, replaçant les priorités et les besoins du Mali et des Maliens au centre de tout, et dans le strict respect de la souveraineté de l’Etat du Mali. Son discours mémorable à la tribune des Nations unies dénonçant l’abandon du “Mali en plein vol par la France” a depuis fait tache d’huile, les Français ayant finalement presque tout rompu avec le Mali. Si l’homme semble incompris souvent, c’est parce que pour lui “tous les compromis sont bons dès lors qu’il s’agit du Mali”, mais pas question de compromission, ni pour lui, ni pour le Mali !
Sous sa gouverne, les tensions avec les partenaires sociaux ont pu être contenues pour avoir érigé le dialogue social au rang des priorités afin de créer les conditions de sérénité nécessaire à une transition apaisée. Tout n’est certes pas rose, mais, n’est-ce pas qu’il avait annoncé la couleur à la veille de sa prise de fonction ? : “Nous aurons à rencontrer de puissants vents contraires, nous rencontrerons des tempêtes, de grandes tempêtes de sable qui vont tenter de nous boucher l’horizon. Nous rencontrerons des cercles de feu dans lesquels nous allons rentrer avec votre soutien, traverser et conduire le peuple malien vers des horizons les plus heureux. Dans ce passage difficile, à travers ces vents contraires, à travers ces cercles de feu, à travers ces vents de sable, nous-nous tiendrons la main dans la main, les Maliens se tiendront la main dans la main…”
Des tempêtes, le Mali en a vues avec les sanctions de la Cédéao, avec Barkhane, avec la Minusma, avec certains voisins, mais le pays tient bon, avec en toile de fond la nécessité vitale de réaliser les besoins essentiels à la survie de la nation. Il s’agit de la sécurité, de la justice et des réformes, comme inclus dans l’axe II du Programme d’action du gouvernement. La finalité étant des élections crédibles. De nouvelles cartes en main donc pour de nouveaux challenges pour Choguel Kokalla Maïga !
Colonel Malick Diaw, président du Conseil national de transition
Il est l’autre grand pilier de la Transition en tant que président de l’organe législatif de la Transition, à savoir le Conseil national de transition. Le colonel Malick Diaw est en effet celui qui détient le perchoir certes avec dextérité, mais aussi et surtout avec fermeté. Un fait notoire sous sa gouverne, l’adoption, après de nombreux amendements, de la nouvelle loi électorale en juin dernier, en dépit des réserves du gouvernement sur le sujet. Mais, comme il l’a alors fait remarquer à l’époque aux représentants du gouvernement, “Monsieur le ministre, excusez-moi de vous interrompre. Je voulais aussi rappeler que l’un des problèmes majeurs de la Transition est le temps. C’est le temps, notre ennemi. Moi, je crois que cette Transition ne doit pas aussi être une période d’essai. On l’a dit et on le redit. Nous allons à l’essentiel”, le temps est vraiment compté. Il avait en outre indiqué “l’acte que nous venons de poser est tout simplement historique. Nous avons pu enfin doter le Mali d’une nouvelle loi électorale. Le chemin a été certes long, vous l’avez constaté, très long pour y parvenir. Il était semé d’incertitudes, d’appréhensions diverses mais au final, nous y sommes bien arrivés. Et, c’est le Mali qui a gagné…”
L’autre grand fait dernièrement est l’adoption du projet de budget 2023 avec brio et minutie. Il aura lui aussi bien mouillé le maillot pendant l’année qui s’achève !
Colonel Abdoulaye Maïga, ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation
Un homme de principe qui n’a pas de temps pour s’accommoder des tergiversations à un moment où tout est priorité dans un Mali en crise. Sa présence au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, pour une des rares fois au Mali, est appréciée par les acteurs politiques et de la société civile, pour avoir su instaurer un cadre de dialogue permanent avec tout le monde. Il n’aura cependant laissé le génie qui explose en lui que lorsqu’il a été choisi comme Premier ministre par intérim et son passage remarquable à la tribune des Nations unies, où il a pu pulvériser les mensonges et les contre-arguments de ce qu’il a qualifié de la “junte française” au pouvoir en France. Son contrat de Premier ministre par intérim, il l’a véritablement rempli à la grande satisfaction de tous. Ce qui lui a valu une promotion exceptionnelle en tant que désormais ministre d’Etat, ministre chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, et intérimaire officiel du Premier ministre. Sous ses soins, l’Aige, l’Autorité indépendante de gestion des élections a été mise en place, et un travail pour des élections crédibles et transparentes est en cours.
Colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants
Il aura été de ceux qui ont compris dès le départ qu’il fallait redéfinir un nouveau destin
pour la vaillante armée du Mali, en la dotant des équipements qu’il faut, en réarmant le moral des troupes. Il s’agit du colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants. Un pari finalement gagné au prix d’énormes sacrifices, l’armée malienne étant aujourd’hui l’une des plus équipées de la sous-région. De la dotation de l’armée de vecteurs aériens à l’acquisition d’outils de renseignement à la pointe de la technologie, il aura ainsi été sur tous les fronts, et en vrai soldat, parlant peu, mais posant beaucoup d’actes concrets, comme la création de nouvelles zones aériennes. Et les résultats sont à la hauteur des attentes, les terroristes et autres narco-djihadistes qui faisaient la samba au nord et au centre ayant presque pris la tangente, se murant à une politique d’évitement sur le terrain, refusant tout contact avec les FAMa.
Le ministre vient enfin de doter l’armée de nouveaux drones de combat et de renseignement venus de Turquie. Avec lui, l’axe Bamako-Moscou s’est beaucoup raffermi ces derniers temps, et à juste raison. Bravo donc Colonel Sadio Camara !
Général Daoud Aly Mohammedine, ministre de la Sécurité et de la Protection civile
Un autre mastodonte du gouvernement, c’est le général de brigade Daoud Aly Mohammedine, qui abat un travail sans répit à la tête du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, afin de doter les services de sécurité et les services qui y sont dédiés de moyens adéquats leur permettant de faire face à la sécurité des personnes et de leurs biens partout au Mali.
De la création de nouveaux commissariats au maillage de la carte sécuritaire de notre pays, les forces de sécurité et de la protection civile sont, permanemment, renforcées et dotées en matériels de travail, mais en formation aussi. Il vient de boucler d’ailleurs une visite de travail, sur invitation du ministre de l’Intérieur de la Fédération de Russie, à Moscou. Avec son homologue russe, ils ont procédé à la signature d’un accord de coopération entre les deux départements, portant, entre autres, sur la sécurité, le renseignement, la gestion des risques et catastrophes, la lutte contre les stupéfiants et la formation du personnel. Avec en sus plusieurs bourses de formation octroyées au Mali dans plusieurs domaines.
Autre flèche à son arc, la carte nationale biométrique sécurisée dont les avantages sont suffisamment connus.
Mamadou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux
Plusieurs personnalités envoyées en prison, de sulfureux dossiers en examen… Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué, coupe désormais le sommeil aux responsables présumés coupables de crime économique et financier.
Magistrat réputé intègre, rigoureux et incorruptible à la tête du ministère de la Justice, avec à la clé, une profession de foi aussi claire que nette : “Nul n’est au-dessus de la loi. Il n’y aura plus de classement sans suite de dossiers” ! Sous sa conduite, des réformes courageuses sont entreprises pour faire face aux insuffisances des textes, et la justice s’affirme de plus en plus au grand bonheur des citoyens maliens.
Diéminatou Sangaré, ministre de la Santé et du Développement Social
Femme des défis, le ministre Diéminatou Sangaré est socialement intégrée et créditée d’une forte estime de son entourage et reconnue. Elle est auteur de la mise en place de la nouvelle carte biométrique au compte de l’Assurance maladie obligatoire (Amo) et du
paiement mobile des pensions de retraite. Avec elle, tous les hôpitaux de troisième référence sont dotés d’équipements de pointe, avec des infrastructures qui vont avec, son souci à elle étant d’atteindre “zéro évacuation” au Mali. Il y a quelques jours, elle déclarait : “La protection sociale est un levier important de stabilité sociale, de lutte contre la pauvreté et de développement socio-économique avec son large éventail de prestations pour une cible sociale diversifiée…”, convaincue qu’avec le Ramu (Régime de l’assistance maladie universelle), ce sera l’extension de la prise en charge du risque de maladie à toute la population malienne, avec à la clé la promotion de la bonne pratique en matière de soins, le financement de notre système de santé. Tout le travail abattu par elle dans la lutte contre la Covid-19 est aussi salué. Humble dans l’âme, elle s’est déplacée en personne pour aller accueillir à l’Aéroport de Sénou, les nonuplés et leurs parents, qui rentraient ainsi d’un long séjour médical au Royaume chérifien. Encore que c’est elle qui s’est personnellement impliquée pour que la dame puisse être évacuée au Maroc. Le résultat est là aujourd’hui : 9 enfants, tous en bonne santé, qui regagnent le bercail avec leurs parents tout aussi heureux et en bonne santé !
Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale
L’homme a l’habitude de dire que “la diplomatie ne peut que vendre ce qui se fait dans le pays”. Ce rôle essentiel, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale le mène sur tous les fronts. Homme de dossiers et fin connaisseur des rouages de la diplomatie, il travaille au quotidien à préserver et à renforcer les liens de coopération internationale, mais aussi à rassurer les partenaires du Mali par rapport à la
détermination des autorités de la Transition à conduire à bon port les chantiers en cours pour la refondation du Mali. On l’aura ainsi vu sur tous les terrains au plus fort de la crise avec la Cédéao, ou encore de celle d’avec la France. L’homme donne du fil à retordre aux autorités françaises et à l’ONU, notamment quant à la grille de lecture que celles-ci ont de la crise malienne, généralement en déphasage total avec la réalité sur le terrain. Le raffermissement de l’axe Bamako-Moscou, il en fut aussi l’un des artisans, assénant clairement à ceux qui y voyaient de mauvais œil que le Mali est un Etat souverain libre de choisir ses partenaires et selon ses propres agendas. L’incident avec les militaires ivoiriens (il vient d’ailleurs d’arracher un mémorandum d’entente et de bon voisinage avec les autorités ivoiriennes) et le tollé créé autour de cela par la Minusma, la plainte du Mali au Conseil sécurité de l’ONU pour débattre des preuves irréfutables de soutiens de la France aux forces du mal, auront tour à tour vu le ministre Diop sur tous les fronts, recadrant, et des fois donnant des coups lorsque nécessaire, mais toujours avec des propos conciliants visant à faire comprendre le Mali et les Maliens, et non à polémiquer sur des sujets qui ne nous avancent point.
En un mot, Abdoulaye Diop est l’un des piliers essentiels du gouvernement de la Transition, et mérite du respect pour cela !
Mahamoud Ould Mohamed, ministre de l’Industrie et du Commerce
Lui, c’est vraiment le ministre qui est véritablement au four et moulin au propre comme au figuré au sein du gouvernement de Transition. Lui, c’est Mahmoud Ould Mohamed, ministre de l’Industrie et du Commerce, un département à problème par ces temps de crise économique mondiale marqués par une inflation qui va crescendo.
Sous son leadership, des mesures courageuses ont été prises pour soulager les Maliens. Il s’agit, entre autres, de la réduction de 50 % de la masse taxable à l’importation de 300 000 tonnes de riz, 110 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes d’huile alimentaire représentant un manque à gagner de près de 15 milliards de F CFA pour l’Etat malien. A ces mesures s’ajoutent l’administration des prix des produits concernés pour éviter les augmentations injustifiées, le renforcement des brigades de contrôle des prix de la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence, la suspension de l’exportation des céréales locales et des aliments des bétails. Dans la même veine, il invitait, il y a quelques jours, les revendeurs du gaz butane au strict respect des prix en vigueur sous peine de sanctions. “Certains revendeurs de la bonbonne de gaz butane de 6 kg appliquent un prix de vente supérieur au prix indicatif plafond fixé par arrêté n°2022-5729/MEF-SG du 7 décembre 2022 déterminant les valeurs en douane des produits pétroliers”, soulignait-il dans un communiqué, rappelant que “conformément à la structure indicative de prix du gaz butane (annexée à l’arrêté susvisé), le prix du kilogramme de gaz butane est à 1009 F CFA. “Par conséquent, le prix de recharge de la bombonne de 6 kg ne doit en aucun cas excéder 6055 F CFA”.
Alousséni Sanou, ministre de l’Economie et des Finances
Un autre ministre qui s’est particulièrement illustré courant 2022, c’est celui de l’Economie et des Finances, l’homme qui a su contourner les effets des sanctions de la Cédéao contre le Mali, et qui a même réussi à faire démentir, de par ses talents, certains chefs d’Etat qui ne lui donnaient que quatre semaines pour que le Mali s’effondre. Alousséni Sanou ne cesse en effet d’entreprendre des efforts d’amélioration de la gouvernance, de la gestion des finances publiques et des réformes dans le cadre de la mobilisation des recettes fiscales. A ce jour, la télé-déclaration fiscale est déjà disponible pour un échantillon de grands contribuables. Il aura ainsi réussi à réaliser des économies dans le budget 2021 de l’ordre de 100,999 milliards de F CFA. Des économies qui ont ainsi permis d’affecter des ressources supplémentaires aux secteurs de défenses militaires (71,127 milliards de F CFA) ; entretien d’urgence routier de Bamako (5,0 milliards de F CFA) ; réhabilitations des écoles (5,172 milliards de F CFA) ; santé (4,7 milliards de F CFA) ; assainissement et sport (5) milliards ; et dépenses sociales (10 milliards de F CFA).
Il y a deux semaines, le Mali levait 100 milliards de F CFA sur le marché au titre de l’Umoa, preuve que la signature du Mali bénéficie de la confiance des partenaires et investisseurs.
Sidibé Dédéou Ousmane, ministre de l’Education nationale
La tâche ne fut pas des plus simples, surtout dans un contexte de boycott des examens de fin d’année par la Synergie des syndicats de l’éducation du 15 octobre 2016 autour de l’application du fameux article 39 qui, il faut le souligner, n’est plus un problème, un compromis ayant été finalement trouvé avec les enseignants. Mme Sidibé Dédéou Ousmane s’est beaucoup investie pour sauver l’année scolaire 2021-2022 et donner une lueur d’espoir aux Maliens après la bonne organisation des examens de fin d’année saluée par tous (élèves, parents, acteurs éducatifs et partenaires de l’école).
Egalement femme de terrain, elle a assuré un suivi régulier des chantiers de réhabilitation des salles de classe initiée par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et effectué beaucoup de visites à l’intérieur du pays.
Son esprit d’ouverture et sa capacité de mettre en avant le dialogue ne l’empêchent cependant pas de prendre le bâton, si besoin, comme ce fut le cas pour certaines écoles privées qui voulaient anticiper la rentrée des classes.
En outre, Dédéou a découvert un vaste réseau d’écoles privées fictives qui carottaient de plusieurs milliards de nos francs.
Enfin, Dédéou a su moraliser les examens de fin d’années notamment le DEF et le bac, où se sont les plus méritants qui ont passé.
Mossa Ag Attaher, ministre de la Jeunesse et des Sports
Arrivé au gouvernement avec des préjugés, Mossa Ag Attaher a pourtant réussi à s’imposer dans l’attelage de par son ardeur à la tâche, et surtout son esprit d’ouverture et son engagement pour la cause de la jeunesse malienne. Sa motivation, c’est lui-même qui le dit dans son livre “Au service de la jeunesse : Le Mali de demain se construit aujourd’hui”, dédicacé en avril 2022 : “J’ai voulu partager une histoire, une expérience (…) et rappeler à la jeunesse que rien de durable ne se construit sans paix”.
Sous sa direction, le département de la Jeunesse et des Sports s’est illustré par plusieurs actions comme l’élaboration d’une Politique nationale de la jeunesse, la réalisation d’infrastructures au profit de la jeunesse d’horizons divers, la réhabilitation des équipements et édifices sportifs dont le désormais emblématique Stade du 26-Mars, la mise en œuvre de plusieurs initiatives citoyennes cadrant avec les valeurs du Mali Kura prôné par les plus hautes autorités.
Grâce à son engagement et à sa détermination, la jeunesse malienne s’est retrouvée et chemine à ce jour ensemble. Une épine de moins donc pour le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, qui a fait un pari avec la jeunesse malienne : réussir à relever les défis de la Transition et de la construction du nouveau Mali !
Abdelaziz Biddine, directeur général de Moov Africa Malitel
Faisant de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) son cheval de bataille pour une plus grande justice sociale, Moov Africa Malitel, sous la conduite éclairée de directeur général, Abdelaziz Biddine, participe donc activement à tous les grands événements nationaux comme lors des activités du Mois d’octobre, mois de lutte contre la pauvreté et l’exclusion au Mali. Ses contributions efficaces retiennent toujours l’attention de tous en ces circonstances exceptionnelles. Entreprise citoyenne, avec à sa tête un directeur général qui, en plus de contribuer à l’économie nationale et au développement du pays, veut aussi être toujours auprès des couches les plus défavorisées, Moov Africa Malitel jouit de l’estime et de la confiance de sa clientèle, confirmant la justesse de son choix pour le prix “La Palme internationale de l’entreprise la plus dynamique du secteur de la télécommunication” lors de l’édition 2022 du Gala des 100 entreprises les plus dynamiques au Mali. Un prix remporté en janvier 2022, s’ajoutant à d’autres engrangés, comme la “reconnaissance de leader social de l’année 2021” lors de la Nuit de la philanthropie !
Aboubacar Sadikh Diop, directeur général d’Orange Mali
Le directeur général d’Orange-Mali, Aboubacar Sadikh Diop, mérite aussi de figurer parmi les hommes et les femmes qui ont mouillé le maillot tout au long de l’année 2022.
En effet, de la poursuite des actions de développement de l’Internet mobile (5G), au développement des compétences avec une augmentation du budget de formation au programme leadership féminin, en passant par le développement d’Orange Finances Mobile et l’essor du Digital, il aura réussi à maintenir Orange Mali dans son rang de soutien de taille au monde sportif (il est le sponsor officiel du football et du basket-ball) et culturel du Mali. Sans oublier qu’Orange-Mali est un partenaire historique de la culture et de l’artisanat au Mali.
Le directeur général Aboubacar Sadikh Diop est en terrain connu pour avoir été là depuis le temps d’Ikatel, et pour avoir été un acteur dans la confection des dossiers d’appel d’offres d’Ikatel et participé aux négociations avec l’Etat du Mali. Il a aussi été pendant 15 ans administrateur de la filiale.
Boubacar Ben Bouillé, directeur national du trésor et de la comptabilité publique
Boubacar Ben Bouillé fait son come-back à la direction nationale du trésor et de la comptabilité publique, après un premier passage réussi de juillet 2013 à janvier 2015. Cadre compétent, humble, rigoureux, déterminé, il lui est de nouveau fait appel par le ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou. Un choix sous-tendu par la volonté forte d’assainir les finances publiques. Inspecteur des services économiques de son état, son retour a été favorablement accueilli par beaucoup de cadres de la structure appréciant sa façon de traiter les dossiers et surtout sa rigueur dans le travail. Ayant trainé sa bosse un peu partout (diplômé de l’Ecole nationale d’administration – ENA – de Bamako avec une maitrise en gestion, détenteur d’un DESS en banques et finances du Centre ouest-africain de formation bancaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao), diplômé de l’Ecole nationale du trésor de Noisiel, en France et de l’Ecole nationale d’administration de Paris, il renforce ses capacités à l’Institut de formation du Fonds monétaire international (FMI) à Washington aux USA, à travers des cours de programmation et politiques financières. Avec lui, le Trésor se porte mieux !
Mathias Konaté, directeur général des Impôts
Sous l’égide de l’inspecteur des impôts Mathias Konaté, les services des impôts ont la lourde tâche d’alimenter le budget national affaibli par des crises qui secouent le Mali depuis de nombreuses années. Habitué des couloirs du service, pour avoir été directeur des Grandes entreprises, et fort de son background, avec lui les impôts travaillent d’arrache-pied à faire face aux dépenses de l’Etat. Il jouit également de la réputation de gros travailleur, sérieux et disponible, qui laisse d’excellents souvenirs partout où il passe.
La direction générale des impôts, sous sa houlette, avait donc réussi à mobiliser 447,435 milliards de F CFA en 2021, soit plus de 53,41 %, dépassant de plus de 7 milliards de F CFA les objectifs de recettes de 2020. Cette année encore, ses services ont favorablement répondu aux attentes des plus hautes autorités.
Lanfia Koïta, directeur général de la BMS-SA
En ma qualité de représentant de l’Etat actionnaire et en me fondant sur l’impérieuse nécessité de consolider la bonne gouvernance de la banque, j’ai l’honneur de proposer à votre organe délibérant la nomination de Lanfia Koïta au poste de Directeur Général de la BMS-SA en remplacement de Monsieur M. Alioune Coulibaly”.
C’est par cette note qu’Alousséni Sanou, ministre de l’Economie et des Finances, s’adressait, le 19 novembre 2021, au président du conseil d’administration et aux administrateurs de la BMS-SA concernant le choix de cet homme habitué, lui-aussi, des rouages de la banque. Un dirigeant dans l’âme qui s’attèle à rapprocher davantage le plus grand nombre d’acteurs économiques maliens au système bancaire, de lutter contre la pauvreté, tout en améliorant le taux de bancarisation du pays.
Natif de Bamako, Lanfia Koïta (50 ans) jouit d’un riche parcours académique et professionnel avec près de 25 ans d’expérience professionnelle dans le secteur bancaire malien. Il est haut cadre de banque de classe exceptionnelle depuis 2014, dernier échelon (D) dans la grille d’évaluation et de salaires du personnel de la BMS-SA et était conseiller spécial du directeur général de la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) avant sa nomination.
Il est également doctorant en sciences économiques (spécialité économie bancaire et financière) à l’Université de Toulon-Var en France et entamait sa 3e année doctorale 2021-2022.
Il dispose d’une solide formation en sciences économiques, en sciences de gestion des entreprises et en banque-finances.
Après un an d’exercice, il a posé des actes louables qui ont hissé la BMS encore plus haut.
Mary Kéïta, directeur général de la BNDA
Le directeur général Mary Kéita, aux commandes de la BNDA à partir de janvier 2022, est un économiste chevronné qui, pour mener à bien sa mission, s’adosse à sa longue et riche expérience acquise dans cette même boîte qu’il a intégrée en février 1992 en qualité de cadre à la direction du réseau et de l’exploitation. Aussi, développe-t-il des compétences en marketing bancaire, gestion de la monétique, gestion des risques, mise en place et conduite de programme de lutte contre le blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme, etc. Il travaille depuis d’arrache-pied pour maintenir au vert les voyants de la BNDA, asseoir et renforcer l’image de marque de la banque afin de consolider sa position stratégique dans le microcosme bancaire malien. Sous sa conduite, la BNDA s’affirme aussi de jour en jour comme une banque citoyenne jouant pleinement son rôle de responsabilité sociale des entreprises.
Ibrahima Ndiaye, directeur général de la BDM-SA
Premier groupe bancaire au Mali et figurant dans le peloton de tête des banques africaines, la BDM-SA, sous la conduite de son directeur général, Ibrahima Ndiaye, allie performances, qualité managériale et mobilisation des ressources. Tout ce qui fait d’elle le symbole de la résilience de l’économie malienne. La direction travaille en outre à consolider les relations institutionnelles de la banque, mais aussi à mobiliser plus de ressources pour financer les
besoins du Mali et du secteur privé. Des mobilisations de ressources financières permettant ainsi à la BDM-SA de participer activement à l’essor économique du pays, mais également de renforcer sa position de leader au plan national et régional. En effet, premier groupe bancaire du Mali, la BDM-SA s’est imposée dans la sous-région et en Afrique et est devenue une abonnée dans des distinctions très sélectives, somme toute, le fruit d’un management novateur à l’écoute d’un personnel engagé, professionnel et expérimenté. Chose qui a valu le prix “Meilleure banque régionale en Afrique de l’Ouest 2021” lors de la cérémonie “African Banker Awards 2021” à Londres.
La BDM continue son évolution et elle joue un rôle important dans un pays fragilisé par une crise mondiale ainsi que la situation que traverse le pays.
Samba Alhamdou Baby, Vérificateur général
Je note avec satisfaction la diversité des interventions du Bureau du Vérificateur général qui a su évoluer sur des vérifications financières et de conformité, des vérifications de performance, des vérifications de suivi de recommandations et l’évaluation de politiques publiques. Il est d’ores et déjà heureux de constater que vous ayez pu nous offrir, à travers le présent rapport annuel 2021 une photographie d’irrégularités qui handicapaient sérieusement le fonctionnement des services publics concernés. Je voudrais vous féliciter chaleureusement pour le travail que vous ne cessez, à travers votre Bureau, d’accomplir en mettant en exergue les dysfonctionnements des structures et services publiques sur la base d’une cartographie qui offre une vue d’ensemble sur la question”.
C’est en ces termes qu’en recevant le Rapport 2021 du Bureau du Vérificateur général (BVG), le mardi 29 novembre 2022 au palais de Koulouba, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a réaffirmé son soutien au Vérificateur général Samba Alhamdou Baby dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière, qui fait partie des priorités de la Transition. Reconnaissance suprême pour un homme du sérail qui fut, de 2001-2013, contrôleur des services publics au Contrôle général des services publics, et chargé, en qualité de chef de mission ou de membre d’équipe, de procéder à la vérification financière de la gestion de services centraux, des établissements publics, des collectivités territoriales, des missions diplomatiques ; de conduire les audits de performance de projets et programmes.
Détenteur d’un doctorat d’Etat en droit de l’Académie des sciences juridiques de l’Ukraine, Baby a effectué plusieurs formations sur la vérification, l’audit et les finances à l’intérieur du Mali et à l’étranger. Citoyen honoraire des villes de Dallas et de Lincoln et de l’Etat du Nebraska aux USA, Samba Alhamdou Baby a été nommé Vérificateur général le 11 avril 2018 par le président d’Ibrahim Boubacar Kéïta.
Nock Ag Ibrahim, directeur général de l’ANPE
Inspecteur de la sécurité sociale, Nock Ag Ibrahim a été nommé directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) le 4 septembre 2015. Comme un poste taillé sur mesure, il a vite révolutionné le secteur de l’emploi au Mali. En effet, comme il l’a promis le jour de sa prise de fonction, le 30 septembre 2015, Ibrahim Ag Nock, appelé affectueusement Kaoula au terroir, a fait du vœu des plus hautes autorités une réalité, à savoir la création d’emplois massifs. L’homme a amplement accompli sa mission, avec un bond en avant constaté chaque année dans la réalisation des activités. Un repère important, en 2017, l’ANPE a réalisé plus de 88 % des activités prévues et l’agence a fait mieux en 2018. Mieux, malgré la crise actuelle, la 45e session ordinaire du conseil d’administration de l’Agence tenue le 15 décembre dernier a révélé des progrès satisfaisants dans le cadre de l’exécution du Plan de travail annuel (PTA) et du budget de l’année en cours. Ainsi, en termes d’exécution à mi-parcours au 30 septembre 2022 au niveau programmatique, le PTA a été réalisé à hauteur de 58 %. Il y a eu 1500 placements effectués, 3200 entrées en formation dans le cadre des réalisations.
Au niveau des activités des PME, tout ce qui concerne l’auto emploi, l’ANPE, aux dires de son directeur général, a généré 1937 auto-emplois dans le cadre de l’exécution du PTA 2022 et le budget également en termes d’exécution au 30 septembre a été exécuté à hauteur de 68 %. Très encourageant ! Aujourd’hui, Nock Ag Ibrahim participe activement à la recherche de la paix et de la cohésion sociale dans le pays à travers le Collectif intégrateur des Immouchagh et alliés de la région de Tombouctou (CIAT) dont il préside le bureau exécutif national. Dernier acte posé : l’Appel de Tombouctou du 18 décembre 2022.
Sidi Dagnoko, Country manager de Spirit McCann
Détenteur d’une maitrise en droit des affaires de l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako en 1999, il décroche, en 2005, un MBA en marketing et commerce international à Sup Management Mali, école affiliée à la Columbia University des USA. Entre les deux
diplômes, il travaille dans des entreprises de la place où il occupe des responsabilités importantes. Entre autres : responsable en charge du développement de l’Agence de communication et de marketing Multicom, conseiller spécial du directeur général du Groupe Achcar Industries depuis 2003. Il est aujourd’hui Country manager de l’Agence Spirit McCann, membre du groupe McCann Eriksson, premier réseau mondial de communication et de publicité. Il s’appelle Sidi Dagnoko. Beaucoup le reconnaîtront comme le patron de Spirit, une agence qu’il a hissée, au Mali, en leader dans les domaines de la communication, du marketing et de l’événementiel.
Courtois et efficace, sérieux dans le travail, Sidi est cité et pris pour exemple dans le monde de la communication, des affaires, du commerce et de l’industrie. Ce n’est pas fortuit, si cet originaire de Bafoulabé (région de Kayes) préside aujourd’hui aux destinées du GPAC (Groupement patronal des agences de communication) après en avoir assumé les charges de secrétaire général à sa création.
Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré, directrice générale du CEMAPI
Dans la vie professionnelle, un seul acte fort suffit souvent à glisser son auteur parmi une sélection des plus méritants. Tel est le cas de Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré, directrice générale du Centre malien de promotion de la propriété industrielle (Cemapi). En cette fin d’année 2022, elle a hissé le nom du Mali sur le toit africain en matière de propriété intellectuelle. Les échos ont sonné jusque dans la salle du conseil des ministres. A juste raison d’ailleurs. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a informé le conseil des ministres, réuni en session ordinaire, le mercredi 14 décembre 2022, dans sa salle de délibérations au palais de Koulouba, sous la présidence du colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, de la distinction du Mali comme 1er sur les 17 Etats
membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle.
La 62e session ordinaire du conseil d’administration de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) s’est tenue, à Douala au Cameroun, du 1er au 8 décembre 2022. Le Mali était représenté par Mme Maïga Mariam Maïga, conseiller technique au ministère de l’Industrie et du Commerce, et Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré, directrice générale du Centre malien de promotion de la propriété industrielle. A l’instar des sessions précédentes, la 62e session s’est déroulée en deux étapes à savoir, la réunion de la commission des experts et la réunion des administrateurs qui regroupe l’ensemble des ministres chargés de l’industrie dans les Etats membres. La rencontre avait à son ordre du jour l’examen de plusieurs questions d’intérêts pour les Etats membres, notamment l’adoption du nouveau plan stratégique 2023-2027 de l’organisation. A l’issue des délibérations du jury sur l’évaluation des structures nationales de liaison de l’Organisation dans ses Etats membres, le Mali, à travers le Centre malien de promotion de la propriété industrielle, a obtenu le 1er prix. Cette distinction, 5e du genre pour le Mali, a été saluée par les autres Etats membres qui y ont vu la consécration de la constance, du sérieux et des efforts inlassables du Mali en faveur de la promotion et la protection de la propriété industrielle. Tout à l’honneur de la directrice générale du Cemapi. Egalement à l’actif de Fatoumata Siragata Traoré au cours de l’année 2022, l’organisation avec brio de la “Semaine des marques” du 14 au 19 mars. A l’issue de la compétition, six (6) marques ont été distinguées dans six catégories Diago, Fofy Industries, Ispric, Thé Achoura, Ikalook, et Diakité Robotics.
Abdoulaye Kaya, directeur général de l’Anadeb
Parmi les récipiendaires 2022 distingués de la médaille de Chevalier de l’Ordre national du Mai pour services rendus à la nation par le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, figure, sans surprise, Abdoulaye Kaya, directeur général de l’Agence nationale de développement des biocarburants (Anadeb). Une reconnaissance d’autant plus méritée que l’enfant de Goundam a changé, en un temps record, le visage de cette structure en passe, jadis, de mettre la clé sous le paillasson à cause du manque d’initiative et d’une gestion catastrophique de l’ancien directeur général.
Nommé le 23 décembre 2020 et aussitôt après sa prise de fonction, il rencontre le personnel afin de partager sa vision pour faire du développement des biocarburants une réalité au Mali. Il crée entre eux un climat de confiance. Et fait passer un message fort. A savoir que trois défis majeurs étaient à relever vis-à-vis des populations. Il s’agit de la disponibilité des biocarburants, l’accessibilité aux biocarburants et l’acceptabilité des biocarburants en termes d’usage. Il s’agissait pour lui de faire de ces défis une véritable opportunité.
Après deux ans de management d’Abdoulaye Kaya, les résultats sont largement satisfaisants.
Né à Goundam, Abdoulaye Kaya est diplômé en gestion de l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bamako depuis juin 1997. Il est également détenteur d’un DEA en sciences de gestion, option marketing communication de l’Université d’Angers en France. Au plan professionnel, il fut chef de la division communication de la société “Ikatel-Mali”, actuelle “Orange-Mali”, avant d’être muté au Niger pour y occuper le poste de chef du département communication et relations publiques de ladite société en mars 2008. En octobre 2009, il fut manager général du Cabinet K2A au Niger puis expert en communication, chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre de la stratégie de communication dans les neuf Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). C’est de là qu’il est rappelé au pays par le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, pour prendre les rênes de l’Anadeb avec les avancées que l’on sait.
Boukary Sidibé dit Kolon
Difficile, alors très difficile, de trouver un profil professionnel typique à Boukary Sidibé : Diplomate ? Dirigeant sportif ? Responsable sportif ? En réalité, toutes ces professions lui siéent à merveille tant ce jeune quinquagénaire a excellé dans ces différents domaines à un moment ou à un autre de sa vie. D’où ce chapelet de distinctions et récompenses en reconnaissance de ses mérites. Entre autres, on peut citer : Consul honoraire du Mali en République centrafricaine en 2005, chevalier de l’Ordre national du Mali en 2007, officier de l’Ordre national du Mali en 2018, médaille de l’Indépendance des Emirats arabes unis (1er Ordre), remise par Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, président des Emirats arabes unis en 2021. Il vient d’être décoré à la Médaille du Mérite sportif en 2022 par le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta dont la cérémonie de remise s’est déroulée hier au Palais des Sports sous la présidence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher.
De tous les domaines d’activités, c’est le sport, particulièrement le fooball, qui a propulsé celui qu’on surnomme “Kolon” au-devant de la scène publique. Dirigeant sportif émérite, Boukary Sidibé a franchi tous les échelons du management du sport pour se retrouver président du Stade malien de Bamako. Un parcours inédit, marqué par l’épopée glorieuse des Blancs de Bamako, vainqueurs de la Coupe de la Confédération africaine de football (Caf) le 5 décembre 2009. Il était le vice-président du club. Après ce sacre, Boukary Sidibé prend aussitôt les rênes du Stade malien de Bamako en 2010 et ce jusqu’en 2016. Sous sa présidence, en 2015, le club recevra le prix “Légende africaine” décerné par les instances de la Caf.
Autre pan important de la vie de Kolon dans le football malien : à deux reprises, il fut 1er vice-président de la Fédération malienne de football. Boukary Sidibé décrochera du football seulement lorsqu’il sera appelé par le président de la République, feu Ibrahim Boubacar Kéita, pour servir la nation en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Mali auprès des Emirats arabes unis, entre 2016 et 2021. Que de réalisations pendant cette période. Le néo diplomate a servi de courroie de transmission entre le Mali et les EAU dans le cadre du raffermissement des relations bilatérales. Le Mali a récolté des dividendes incommensurables grâce à Boukary Sidibé avec des milliards de nos francs déversés dans l’économie nationale ainsi que de la logistique. A la fin de sa mission, Kolon est retenu à Abu Dhabi en qualité de conseiller de la famille royale, de conseiller auprès de la direction Expo 2020 et Senior advisor (conseiller principal) d’Expo Dubaï city Authority. Dubaï Expo vise à transformer Dubaï en une ville futuriste pour attirer les investisseurs.
Les autorités des Emirats Arabes Unis viennent de renouveler leur confiance en notre compatriote pour d’autres projets plus ambitieux.
Fassery Doumbia, directeur général du PMU-Mali
L’efficacité dans la discrétion” ! Telle est la ligne de conduite adoptée par Fassery Doumbia depuis qu’il est aux commandes de la Société du Pari mutuel urbain du Mali (PMU-Mali). Chez le parieur, le rire et le sourire ont remplacé les pleurs, le visage renfrogné et les jurons. L’argent coule à flot, chaque jour faisant son lot de millionnaires. Le dernier multi millionnaire en date s’appelle Bréhima Touré. En réalisant un quinté en ordre suite à
une mise de 300 F sur la course numéro 297 du dimanche 18 décembre 2022 dans un kiosque PMU-Mali à Mopti, Bréhima a gagné la somme de 54 004 500 F CFA. C’est dire que Fassery Doumbia a révolutionné les courses PMU-Mali, boosté la masse à partager, porté haut les rapports aux parieurs et multiplié le nombre de millionnaires.
En plus, à l’interne, il a remis un peu plus d’ordre dans l’administration et les finances. Le directeur général s’est entouré d’un adjoint chargé des opérations et d’un autre adjoint technique. Le service commercial (qui a englouti l’exploitation) est tenu des mains de maître par un fin connaisseur qui y a servi plus de la moitié de ses 28 ans passés au sein du PMU-Mali. La cellule de communication s’active à rendre plus visibles et lisibles les actions et les activités de la société. L’informatisation a atteint un niveau acceptable. En tous les cas, dans le contexte sociopolitique, sécuritaire, économique et financier actuel difficile du pays, l’Etat et le peuple des parieurs attendent beaucoup du PMU-Mali. Fassery Doumbia est détenteur d’une maîtrise en gestion de l’ENA (1986), d’un DESS en audit international & contrôle (1992), d’un DESS en droit des affaires et fiscalité (2009) et d’un master II en audit et expertise comptable (2014).
Vingt-cinq ans d’expérience professionnelle en audit, gestion administrative, budgétaire, comptable, financière et technique. Il a suivi des séminaires internationaux en gestion axée sur les résultats ; suivi et évaluation de projets et programmes de développement.
Fassery fut responsable du contrôle interne du Projet Fonds mondial Sida avec le Pnud ; coordonnateur national du Projet de renforcement des capacités de la section des comptes ou future Cour des comptes du Mali ; coordonnateur national du Projet d’appui au processus et aux institutions démocratiques – Section des comptes/Cour suprême ; responsable du Centre de gestion budgétaire, administrative, comptable et financière de l’Institut du Sahel-CILSS ; Gestion budgétaire, administrative, comptable et financière d’un programme d’appui aux collectivités décentralisées – Pnud/BIT ; consultant pour l’Union européenne et les partenaires techniques et financiers sur le diagnostic des structures de contrôle publiques au Mali ; ancien chef de mission d’audit comptable et financier et d’audit opérationnel en cabinet privé d’audit et d’expertise comptable ; deux années comme administrateur adjoint administration/finances dans une agence des Nations unies – Unicef.
Massoudou Cissé, directeur général de l’Apex
Massoudou Cissé a pris les rênes de l’Agence pour la promotion des exportations dans un contexte de soubresauts ponctués par une grève illimitée des travailleurs dont l’une des principales doléances était l’amélioration de leurs conditions de travail, donc d’existence. Ce diplômé de grandes universités en France et aux Etats-Unis a mis moins de temps qu’il faut pour ramener l’ordre au sein de la structure, instaurer la confiance avec les travailleurs, leur redonner espoir en améliorant leurs conditions de travail. Avec Massoudou, chacun trouve son compte en jouissant pleinement de ses droits après avoir accompli ses devoirs. Impacts ? Les résultats sous son leadership, en un an, vont largement au-delà des attentes. Démonstration :
Primo : La Stratégie nationale de développement des exportations (SNDEX) et son Plan d’action 2022-2025 ont été adoptés pour un montant de plus de 3 milliards de FCFA. “La mise à en œuvre de la SNDEX appelle à la suppression des obstacles qui freinent la croissance et la diversification des exportations du Mali et des solutions novatrices pour la promotion commerciale du made in Mali. La réalisation des entrepôts de stockage et des centres de conditionnement pour les produits à l’export, la création de fonds d’appui de promotion des exportations du Mali, le développement du commerce électronique et l’organisation très prochaine du Salon international de l’exportation”.
Secundo : Le président Assimi Goïta promet d’instituer la Journée nationale de l’exportation du Mali. Un projet majeur.
Tertio : Massoudou Cissé a, à son actif, l’organisation de “La Nuit de l’exportateur” le vendredi 9 décembre 2022. A l’occasion, de nombreux exportateurs du pays ont été distingués. La Nuit de l’exportateur vise à stimuler le développement et la diversification des exportations en récompensant l’engagement des réalisations exemplaires et le succès des exportateurs. L’initiative, c’est aussi de favoriser une culture d’exportation compétitive et diversifiée.
Quatrièmement : Avec le soutien de l’Etat, le directeur général a doté l’Apex d’un nouveau siège de 25 bureaux à l’ACI mettant fin à 11 ans de colocation avec l’Api.
Cinquièmement : Massoudou Cissé projette l’organisation, le 23 octobre 2023, du Salon international de l’exportation. Grosse innovation ! Enfin : Les exportateurs maliens répondent régulièrement aux différents rendez-vous des grandes expositions.
Conclusion : Malgré la crise multidimensionnelle qui secoue le Mali, l’Apex a atteint ses résultats et fait partie des structures qui font tourner aujourd’hui l’économie du pays.
Cessé Komé, PDG du groupe hôtel Investment
Né à Koïra, dans le cercle de Nara, au Mali, Cessé Komé est un véritable self-made-man, qui a fait fortune dans le commerce. Mais, c’est dans l’immobilier, plus particulièrement dans les hôtels, qu’il a trouvé ses marques aussi bien à Bamako qu’à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire, où il est arrivé en 1984 et y est installé. Que de chemin parcouru pour parvenir au sommet de la réussite imagée par sa chaîne hôtelière Radisson plus connue que lui d’ailleurs, car est d’un naturel discret !
Parti de rien, le tout jeune Komé, un temps cireur de chaussures dans les rues d’Abidjan, a su développer ses affaires dans le négoce du textile entre le Libéria et la Côte d’ivoire (1990) et entrer dans le cercle fermé de l’hôtellerie de luxe (à partir de 2002).
Lors de la Can 2002 abritée par le Mali, la Résidence Komé (qui sera plus tard érigée en hôtel haut standing et rebaptisée Radisson Blu) accueillera plusieurs officiels de la Fifa et de la Caf. En peu d’années, il s’est hissé au firmament des hommes d’affaires de la sous-région, au point de faire un don de 100 millions de F CFA au gouvernement du Mali pour aider l’armée à lutter contre le terrorisme à la suite du coup d’Etat de 2012. Le 17 mars 2016, Radisson Blu Hôtel Abidjan Airport ouvre ses portes. Coût de l’investissement : 55 milliards de F CFA (environ 84 millions d’euros), financés à moitié en fonds propres et pour le reste par de la dette apportée notamment par Afreximbank et BGFI Bank Côte d’Ivoire. Cette bâtisse comporte 261 chambres, plusieurs salles de réunion, un immense hall de conférences pouvant accueillir autour de 800 personnes, et une piscine.
Auparavant, en juin 2015, Cessé Komé a posé avec le président feu Ibrahim Boubacar Kéïta, la première pierre de ce qui devrait devenir le plus grand hôtel de Bamako : un Sheraton de neuf étages avec 200 chambres (dont 25 suites présidentielles), un centre commercial, un jardin, une piscine et un espace de prière, le tout pour un investissement de 60 millions de dollars (environ 53 millions d’euros), environ 30 à 35 milliards de F CFA. Ce gigantesque bâtiment surplombe en face de la Cité administrative, côté ACI-2000 et a été rebaptisé Radisson Collection. Komé, c’est aussi un homme généreux et de bon cœur. Lors du téléthon organisé par la direction du Service social des Armées (DSSA), le vendredi 28 octobre 2022 au CICB, le patron d’Hôtel Investment a fait don de 100 millions de F CFA. Nul ne dit mieux ! Cessé Komé vient d’être décoré au grade de Commandeur de l’Ordre national du Mali par le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta pour services rendus à la Nation.
Mossadeck Bally, PDG du Groupe Azalaï Hôtels
Depuis le 1er octobre 2022, le fondateur de la chaîne hôtelière Azalaï qui est aujourd’hui présente au Mali, en Guinée-Bissau, au Burkina Faso, au Bénin et en Mauritanie, est aussi l’homme fort du patronat malien. Azalaï est l’une des rares chaînes hôtelières 100 % africaines implantées sur le continent. Démarré il y a un peu plus de 25 ans, avec le mythique Grand hôtel de Bamako, le Groupe Azalaï est aujourd’hui une chaîne hôtelière phare sur le continent. Il compte dix hôtels répartis dans 6 pays : Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Bénin, Guinée-Bissau et la Côte d’ivoire, et récence des projets majeurs en cours. Ces projets incluent l’ouverture prochaine de l’enseigne de Dakar, et les chantiers en cours de Conakry, Niamey et Douala.
Né le 27 août 1961 à Niamey au Niger, Mossadeck Bally y a commencé ses études avant de les poursuivre dans son pays d’origine, le Mali, puis en France où il a décroché le baccalauréat à Marseille et enfin aux Etats-Unis où il a obtenu un master en gestion/finances de l’Université de San Francisco (Californie). Bally a plus de trente ans d’expérience professionnelle et possède une solide formation familiale, scolaire et universitaire. Il a également bénéficié d’un excellent apprentissage de la part du grand homme d’affaires qu’est son père, Sidi Boubacar Bally (que de services rendus à la nation dans le domaine du développement économique !), mais aussi d’un peu de chance, ingrédient indispensable à toute réussite.
Sur la base du principe sacro-saint “tel père, tel fils”, Bally fils attaque le secteur de l’hôtellerie avec la ferme volonté de réussir et l’intime conviction que c’est faisable et possible. Il commence petit à petit et, partant du sentiment d’insatisfaction généralement ressenti chez ses partenaires commerciaux en déplacement à Bamako, Mossadeck Bally décide de bâtir son empire dans le respect des normes en vigueur dans l’hôtellerie. C’est pourquoi, la plupart de ses hôtels sont de 4 ou 5 étoiles.
L’aventure de l’homme d’affaires dans l’hôtellerie débute en 1993 avec le rachat du Grand hôtel de Bamako mis en vente par le gouvernement malien. Pour mener à bien cette activité, Bally, qui ne disposait que d’une dizaine de millions d’euros pour le projet, a dû bénéficier de la confiance de sa banque, qui a accepté de lui prêter la somme d’un milliard de F CFA. Il rénove l’hôtel acheté, qui répond désormais aux attentes des clients.
Face au succès de cette première aventure, Bally s’est lancé dans la construction d’un deuxième hôtel à Bamako : “Pour le public que nous ciblons, il est important d’être dans un excellent emplacement. C’est pourquoi nous avons depuis racheté plusieurs établissements afin de les transformer”, déclare-t-il.
Mossadeck Bally a également rénové l’Indépendance à Ouagadougou et l’hôtel 24 de Setembro en Guinée-Bissau. Son ambition est d’établir une présence durable dans toute l’Afrique de l’Ouest. “Notre objectif est d’être présent dans les huit pays de l’Uémoa, puis de nous développer au Ghana, en Mauritanie et bien sûr au Nigeria”, explique-t-il.
Détenant avec sa famille la majorité des parts de la chaîne, Mossadeck a néanmoins accepté la participation du fonds Cauris puis celle de la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale.
Bally regarde l’avenir avec optimisme.
Seydou Nantoumé, PDG du Groupe Toguna Agro-industries
Les autorités de la Transition l’ont encore sans doute à l’esprit et en mémoire : le Groupe Toguna Agro-industries a été l’une des premières sociétés à être aux côtés du gouvernement quand tombent, le dimanche 9 janvier 2022, les sanctions “illégales, illégitimes et inhumaines” de la Cédéao. En effet, face à la sévérité des sanctions (fermeture des frontières, suspension des transactions commerciales et financières, gel des avoirs de l’État malien), Seydou Nantoumé a profité d’une visite du ministre de l’Industrie et du Commerce à l’usine de Toguna Agro-industries pour lui annoncer la mise à la disposition du gouvernement de 500 camions remorques pour approvisionner le pays en denrées alimentaires. Les commerçants étaient donc servis pour explorer à leur guise les couloirs mauritanien et guinéen. Ça, c’est un acte de patriotisme digne d’un philanthrope ! Et c’est signé Seydou Nantoumé, PDG du Groupe Toguna Agro-industries. Ce n’est pas tout en cette année 2022 : le lundi 27 septembre, le Groupe Toguna Agro-industries procédait à la remise de deux camions bennes et une chargeuse à la mairie de la Commune VI et d’un camion benne 10 tonnes à la Maison centrale d’arrêt de Bamako pour les aider dans leurs programmes d’assainissement et de gestion des ordures. Le coût global de ces dons est estimé à plus de 100 millions de F CFA. Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné, a tenu à présider, en personne, cette cérémonie dont il mesurait toute l’importance. Et, certainement aussi, en reconnaissance du soutien de Seydou Nantoumé à la Transition en ces moments très difficiles. D’ailleurs, avant la crise mondiale actuelle qui frappe de plein fouet le secteur des engrais, il était l’opérateur économique le plus coté du pays. Parti de rien pour se hisser à la tête des entrepreneurs de l’agro-industrie les plus promoteurs d’Afrique, à travers la production d’engrais organiques et chimiques, Seydou Nantoumé suscite toujours un immense espoir chez les producteurs agricoles maliens à travers Toguna SA, une des entreprises industrielles les plus dynamiques du Mali de cette dernière décennie. L’enfant de Kama Sindi (dans le cercle de Bandiagara) est convaincu que la terre ne ment pas et que seule l’agriculture peut être le moteur du développement. Cette conviction forte le poussa à créer en 1994 une unité industrielle de production d’engrais qui se classe parmi les plus performantes d’Afrique de l’Ouest.
L’ambition de Seydou Nantoumé est de développer une industrie agrochimique malienne pour répondre au vide industriel dans ce domaine fondamental pour un pays agricole comme le Mali. Le but est de couvrir les immenses besoins du pays en matière d’engrais de bonne qualité, à des prix abordables.
Ibrahim Haïdara, PDG de La Poste
60 ans d’attente, 60 ans de patience, 60 ans de participation active aux différents travaux, je suis heureux de vous annoncer que notre pays le Mali vient d’être élu membre du conseil d’administration de l’Upu”. Cette phrase, sous forme d’un ouf de soulagement, du président-directeur général de La Poste du Mali, Ibrahim Haïdara, à l’issue du 27e Congrès postal universel, tenu à Abidjan (République de Côte d’Ivoire), a sonné comme l’un des succès les plus retentissants de la diplomatie et du monde de la communication et de l’économie numérique du Mali depuis l’Indépendance du pays. C’était en présence du Premier ministre Dr. (en télécommunications) Choguel Kokalla Maïga. Le Mali entier a accueilli avec une grande fierté cette intégration au conseil d’administration de l’Upu. Un défi majeur qui permet au Mali de figurer dans les instances de décisions et de contribuer aux prises de décisions et à la résolution des défis du secteur. Autre grand coup réussi par le PDG Ibrahim Haïdara, c’est de faire adhérer une entreprise malienne comme membre au Comité consultatif du conseil d’administration de l’Upu le jeudi 27 octobre, par l’adhésion de nouveaux membres au Comité consultatif Il de ADS Mali de notre compatriote Samba Bathily qui figure désormais parmi ces grands groupes et entreprises auprès de l’Upu. ADS est la toute première structure africaine à figurer dans ce cercle très restreint des grandes firmes qui œuvrent pour la transformation et l’innovation. Cet acquis ouvrira de belles perspectives pour la promotion de nombreux partenariats, le développement de l’activité postale, celui de la logistique, de la transformation digitale et des infrastructures au Mali et en Afrique en général.
A l’actif du PDG de La Poste, il faut enfin noter l’extension des agences. A cet effet, la Journée mondiale de la poste, le 9 octobre, a été marquée au Mali par l’inauguration des bureaux de poste de Badalabougou, de Niaréla et de Kati Noumorila par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration Harouna Mamadou Toureh.
Enfin, La Poste a participé activement à la Semaine du numérique organisée récemment les 19 et 20 décembre au CICB.
A titre de rappel, les avantages de la boîte postale sont nombreux. Il arrive souvent que les courriers soient renvoyés à l’expéditeur ou n’arrivent jamais à bonne destination à cause d’une erreur d’adresse : nom et/ou numéro de rue, d’immeuble, etc. Le numéro d’une boîte postale (BP) est bien plus facile à retenir qu’une adresse classique contenant diverses informations chiffrées et littérales. Il y a donc moins de risque de fausser l’adresse ou de la confondre. Pour obtenir une boîte postale, il vous suffit de vous rendre au bureau de Poste prenant en charge la distribution dans la zone géographique où vous êtes installé. Il s’agit du bureau de Poste le plus proche de vous.
Dr. Mamady Sissoko, PDG de la Pharmacie populaire du Mali
Un seul repère pour situer les prouesses de ce cadre du sérail à la tête de la Pharmacie populaire du Mali, Dr. Mamady Sissoko : en 2021, la PPM a atteint plus de 134 % de taux de de ventes. Un record absolu depuis la création de la boite en 1960. L’information avait été rendue publique lors de la 89e session du conseil d’administration de la PPM, tenue le jeudi 17 mars 2022 dans ses locaux. Ainsi, malgré les difficultés, la structure a su saisir les opportunités et a réalisé en 2021, un chiffre d’affaires estimé à plus de 27 394 103 502 F CFA (contre 18 857 020 903 F CFA en 2020 et 14 763 782 599 en 2019), avec un résultat d’exploitation net provisoire de 2 487 517 427 FCFA, ce qui représente plus de 134 % des objectifs de ventes.
Aussi, avec l’institutionnalisation de la gratuité de la prise en charge de certaines pathologies, la PPM œuvre chaque année à rendre disponibles auprès des programmes nationaux les intrants de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose, le paludisme chez les femmes enceinte et les enfants ainsi que les kits de césarienne et au titre de l’année 2021, la PPM a réalisé un taux de disponibilité des médicaments essentiels à hauteur de 96,3 % ; un taux moyen de disponibilité des médicaments de forte rotation de 83,3 % ; un taux de satisfaction des besoins en kits de césarienne de 93,75 % ; un taux de satisfaction des besoins en consommables de dialyse de 100 % ; un taux de satisfaction des besoins en produits anticancéreux de 100 % et un taux de satisfaction des besoins en intrants de paludisme de 100 %. Comment en est-on arrivé à cette courbe ascendante au fil des ans depuis sa nomination en 2019 ? Ni plus, ni moins que par une politique de gestion qui place au centre de l’action les ressources humaines. Dès sa prise de fonction, le PDG s’est mis à la disposition de ses agents tout en créant un climat de confiance entre lui et eux.
Ensuite, il a initié une formation dans le but de rendre le personnel plus opérationnel en vue de l’atteinte des objectifs fixés par la structure, et cela conformément aux recommandations du comité de gestion. Cette formation a permis d’accroitre la productivité des travailleurs et d’obtenir plus de résultats pour l’entreprise. Elle a contribué également au renforcement de la capacité et au développement des compétences du personnel. Tel est le secret de la réussite de Dr. Mamady Sissoko.
Pour rappel, le projet de budget 2022, qui s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de la PPM pour la période 2021-2025, était arrêté en charge à la somme de 26 154 592 652 F CFA et en produits à 30 437 182 417 F CFA, soit un résultat prévisionnel de 4 282 589 765 F CFA.
Ichaka Koné, directeur général de la CMSS
Celui qui dirige aujourd’hui la direction générale de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS), Ichaka Koné, ne cesse de rassurer de la disponibilité de la caisse à faire face aux défis du moment. “Chaque fois qu’on a commencé quelque chose avec la Canam, la qualité du service a été mise en avant. C’est un motif de satisfaction pour moi de savoir que le dispositif de la CMSS sera dupliqué tout comme celui de l’INPS suite aux prestations de nos services par la Canam et le cabinet”, disait-il en octobre dernier au cours d’une activité en relation avec la démarche qualité. Engagée dans la réussite de l’Assurance maladie obligatoire (Amo), la CMSS, sous la direction de Koné, reste encore déterminée à relever les défis liés aux prestations du Ramu, Régime d’assurance maladie universelle qui va couvrir plus de 80 % de la population malienne. Son opérationnalisation demande ainsi des efforts considérables. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’à peaufiner les derniers réglages, et la CMSS est déterminée à relever les défis, rassure le directeur général Ichaka Koné.
Médecin général de brigade Boubacar Dembélé, directeur général de la Canam
J’ai hâte de commencer. Les défis sont énormes. La population attend beaucoup de nous. La Canam se doit de faire des résultats”, voilà ce que disait le médecin général de brigade Boubacar Dembélé, lors de ses rencontres de prise de contact en tant que directeur général de cette boite. Et à pas de charge, il aura ainsi réussi à régler le problème de fermeture et d’ouverture des droits des assurés à la Canam. Un problème récurrent qui cause des désagréments aux assurés. Il s’agit d’une ouverture massive des droits des catégories d’assurés, ainsi que leurs ayants-droit tels que les fonctionnaires civils ; les fonctionnaires des collectivités ; les Forces armées et de sécurité ; les contractuels de l’Etat ; les pensionnés des deux secteurs (public et privé). Une mesure saluée à sa juste valeur par les prestataires de l’Amo. Mieux, le directeur général de la Canam a rallongé la période d’ouverture des droits. Les fonctionnaires civils, municipaux, les assurés issus des Forces armées et de sécurité, les parlementaires et les pensionnés du secteur privé et du secteur public ont donc tous vu leurs droits ouverts jusqu’au 31 décembre 2025. En plus de l’ouverture des droits des assurés, il a aussi trouvé une solution au problème de mise à jour des cartes biométriques Amo. Aussi, la Canam a apporté des appuis à de nombreuses structures de santé pour la construction et l’agrandissement des espaces Amo. Toutes ces opérations ont été initiées par le général de brigade Boubacar Dembélé pour limiter les éventuels désagréments aux assurés. Il y a enfin le déclenchement du processus de certification ISO 9001 version 2015, définissant les fondements applicables à un système de management de qualité axé sur une orientation client, la motivation et l’engagement de la direction, l’approche processus et l’amélioration continue des services. Selon le médecin général de brigade, avoir la certification ISO 9001 version 2015, c’est se donner l’assurance que la Canam, les assurés et les prestataires de soins obtiennent des prestations de qualité avec, en retour, moins de désagréments à toutes les parties prenantes. Une initiative saluée par les responsables des organismes gestionnaires délégués que sont l’INPS et la CMSS.
Ibrahima Diawara, PDG d’IBI-Groupe
Ibrahima Diawara est certes connu aujourd’hui comme étant le PDG d’IBI Groupe, mais l’homme a été révélé au grand public malien à travers l’usine Diawara Stones, spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction, notamment les carreaux. Diawara Stones fait des carreaux de marbre, des tables en marbre, les cuirs et les carreaux extérieurs. L’usine a été créée en 1995 et devient Diawara Stones en 2006, avec la production du carreau granité et une nouvelle usine à Bafoulabé. Celle-ci produit 70 000 tonnes de carbonate de calcium qui est la matière première pour les usines de peinture, 100 tonnes de chaux vives par jour, soit 36 000 tonnes par an et cela pour les miniers, les industries sucrières et l’agriculture. L’usine de carreaux en marbre a une capacité 600 000 m2 par an pour un investissement total de 20 milliards de F CFA. Construite sur une superficie de 15 hectares, elle est la première unité du genre en Afrique, y compris le Maghreb et l’Afrique du Sud. Grâce à cette usine, le Mali est en tête de peloton sur ce produit haut de gamme. Diawara Stones exporte ses produits dans la sous-région comme au Burkina Faso, au Sénégal, en Guinée, voire en Côte d’Ivoire. Enfin, Diawara Stones, c’est aussi plus de 500 emplois directs et indirects à Bamako et Kayes. Quel mérite !
Mais aujourd’hui, l’ambition de Diawara s’est étendue à plusieurs domaines donnant naissance à un grand groupe, IBI, qui plane sur les business au Mali et dans le monde depuis une décennie. Industriel, commerçant import-export, Ibrahim Diawara évolue ainsi dans les domaines de l’eau, de l’énergie, des télécoms, du transport aérien, de l’industrie des matériaux de construction. Il est aussi le boss de l’entreprise de construction “Builders”, leader sous-régional des grands travaux de construction.
Ibrahim Diawara vient de créer un ambitieux projet dénommé “Diazon” avec un champ d’expérimentation avec la récolte de certains fruits (pastèque, melon…) et du coton à Sala. “Notre objectif est d’introduire cette nouvelle variété de coton pour améliorer les conditions de vie de nos braves paysans, en passant de 280 000 F CFA de revenus moyens par hectare à plus de 1 680 000 F CFA. Cela est possible au Mali, en plus, il est possible de cultiver le coton deux fois par an grâce au système goûte à goûte”, précise Ibrahima Diawara. Qui continue : “Ce serait donc une révolution dans la culture cotonnière et la filière coton, de surcroît le moteur de développement du Mali. Car le coton, c’est aussi la production de l’huile, de l’aliment bétail, des usines d’égrenage, de la filature et toute la valeur ajoutée qui va avec”. Avant de conclure, Ibrahima Diawara d’annoncer aussi le démarrage bientôt de la première phase du méga projet agricole de 1000 ha dans la région de Kayes. “Cela avec la bénédiction de Dieu, et de vous tous. Ensemble pour un Mali émergent avec l’innovation agricole pour le bonheur de millions de Maliens. Je crois au génie malien, à cœur vaillant, rien n’est impossible”, dira-t-il.
La vie d’Ibrahim Diawara, telle que racontée par lui-même aux médias, est une vraie success story. “J’ai commencé cireur de chaussures à l’âge de 12 ans pour gagner mon argent de poche pendant l’année scolaire. En 1991, âgé de 18 ans, j’ai dû abandonner les bancs au niveau du baccalauréat. Comme d’autres jeunes Soninkés, je suis allé tenter mes chances à l’aventure. Ma première destination fut la Thaïlande. Mon grand frère, Ousmane, y était déjà installé. Trois ans plus tard, je suis passé en Indonésie avant de me retrouver en Australie. Dans ce pays, j’ai été séduit par le formidable développement de l’énergie solaire. Après sept années d’aventure, je suis retourné au bercail en 1997. J’ai créé ma première société Diawara Solar et me suis lancé dans la construction des adductions d’eau, des infrastructures d’énergie solaire et des systèmes de télécommunication”, a-t-il confié à un média.
Vice-président du Patronat malien et de la CCIM, Ibrahim Diawara a embrassé récemment une carrière politique à travers un vaste mouvement lancé à Nioro. Il s’agit de “Malien Tout Court”.
Abdoulaye Dicko, directeur national des domaines
Abdoulaye Dicko est arrivé à la tête de la direction nationale des domaines il y a juste un an. Et le natif de Boni (région de Douentza) a déjà accompli des prouesses en atteignant régulièrement ses objectifs de recettes trimestrielles et annuelles avec des résultats record. Etant le 3e pourvoyeur de fonds au Trésor public après les impôts et les douanes, le service des domaines est très scruté pour ses résultats à la fin de chaque trimestre et en fin
d’année. Et là, la direction nationale des domaines n’a pas déçu depuis un an. Sous la gestion d’Abdoulaye Dicko, elle a atteint des taux de 132 % au 1er trimestre 2022, 113 % au 2e trimestre 2022, et 117 % au 3e trimestre 2022. Cette dernière performance a d’ailleurs valu au directeur national des domaines les félicitations officielles de son ministre. En effet, pour une prévision de 41 448 492 500 F CFA, la direction nationale des domaines a réalisé 48 603 006 116 F CFA de recettes, soit un taux de 117 %. Dans une correspondance en date du 28 octobre 2022, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, Bréhima Kamena, a félicité vivement le directeur national des domaines et ses collaborateurs pour les résultats atteints en termes de recettes pour le compte du 3e trimestre 2022. Ces résultats consolident les finances publiques et devraient aider à poser les jalons du Mali nouveau. Aussi, le ministre en charge des Domaines a invité le directeur à redoubler d’efforts pour l’atteinte des objectifs budgétaires annuels. Chose attendue, chose faite ! Les objectifs budgétaires annuels ont été dépassés au 31 octobre 2022. Sur une prévision budgétaire annuelle de 151 050 000 000 F CFA, les services des domaines ont réalisé 155 133 238 741 F CFA, soit un taux de 103 % et un excédent de 4 milliards F CFA. A cet effet, le directeur national des domaines, Abdoulaye Dicko, a félicité, dans une lettre, ses collaborateurs pour cette performance inédite depuis la création de la direction nationale des domaines. “Ce résultat me rend particulièrement fier et me réconforte sachant que chacun de nous, en ce qui le concerne, a joué un rôle crucial dans ce succès exceptionnel. Cela démontre, la détermination de toutes et de tous, mais aussi et surtout de l’efficience de notre nouvelle trajectoire ; à savoir : faire des domaines une administration moderne et performante. Mes chers collègues, je ne peux que féliciter l’ensemble du personnel des domaines et du cadastre pour ce brillant travail d’équipe accompli avec courage et abnégation. Tout en vous invitant à garder cette dynamique pour l’année prochaine, recevez une fois de plus mes sincères félicitations”, peut-on lire dans la lettre. Alors, à nous 2023 ! Cerise sur le gâteau pour Abdoulaye Dicko, certainement en reconnaissance de ses mérites, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, l’a décoré par décret n°0561/PT-RM du 20 septembre 2022, de la médaille de chevalier de l’Ordre national du Mali.
Cheick Oumar Karagnara, Patron de Pétro Bama
Le nom de Cheick Oumar Aya Karagnara est intimement lié à celui de son frère aîné Ibrahim Karagnara qui fait penser automatiquement aux hydrocarbures, notamment les stations Petro Bama, mais aussi dans le domaine sportif où Pétro Bama est sponsor officiel du football malien à travers la signature d’un partenariat avec la Fédération malienne de football. Raison pour laquelle Pétro Bama a accompagné l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM) en vue d’une participation à la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021 au Cameroun.
C’est donc logiquement que le jeune Cheick Oumar Aya Karagnara gère aujourd’hui plusieurs structures comme Petro Bama avec une vingtaine de stations, la boulangerie “Maison du pain”, Aya Fournitures, etc.
A travers Cheick Oumar, Petro Bama sponsorise plusieurs émissions sportives et compétitions de football puisque lui-même est un passionné de sports. A titre de rappel, Petro Bama est le sponsor officiel de la Coupe de l’Association malienne de réinsertion sociale à Lafiabougou.
Réputé humble et discret, Cheick Oumar Karagnara contribue à sa façon au développement de son pays à travers des actions purement humanitaires.
Amadou Konaté, directeur général des douanes
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a décoré par décret n°0561/PT-RM du 20 septembre 2022, l’inspecteur général Amadou Konaté, directeur général des douanes, de la médaille de chevalier de l’Ordre national du Mali. C’est de la lapalissade de dire que cette reconnaissance est méritée tant Amadou Konaté fait des miracles depuis sa nomination le mercredi 25 août 2021.
La dernière prouesse en date, c’est la mobilisation de 66,298 milliards F CFA au titre des objectifs de recettes du mois de novembre 2022. Un record absolu dans les annales des douanes maliennes depuis la création de l’Etat du Mali. Une performance à saluer même si l’objectif fixé était de rassembler au moins 73 milliards au cours des mois de novembre et décembre 2022.
Mieux, avec ce résultat flatteur, l’équipe dirigeante actuelle battait son propre record qui était de 65 milliards de F CFA mobilisés en décembre 2021.
La dynamique ascendante est observée depuis trois mois où les recettes vont crescendo. Le montant de recettes mobilisées se chiffrait à 60,9 milliards de F CFA en septembre et 64,380 milliards de F CFA en octobre. Ces réalisations sont le fruit d’un travail d’équipe composée d’hommes et de femmes engagées à servir le pays malgré le contexte de crise, sous le leadership d’Amadou Konaté.
Titulaire d’une maîtrise en gestion de l’ENA, Amadou Konaté a intégré la fonction publique en octobre 1987. Major de sa promotion, Konaté est un inspecteur des douanes de classe exceptionnelle. Il commença dans l’administration douanière en avril 1990 à la division de la statistique et des études économiques.
Dynamique, compétent, gros travailleur, il a servi dans presque toutes les régions du Mali. Il a été l’adjoint du chef de subdivision de Ségou, chef BMI à Sikasso, chef de la brigade touristique de surveillance de Koury, chef de la Cellule de contrôle de la valeur et du commerce extérieur du bureau de l’aéroport, chef de la section recevabilité du Bureau national des produits pétroliers, chef de Brigade commerciale de Ségou ; chef du bureau principal de Ségou ; chef section de la réglementation et de la fiscalité à la sous-direction de règlementation de la fiscalité et des relations internationales (SD/Rfri) ; chef de la section compensation hors Afrique à la sous-direction des recettes et études ; chef de la division compensations financières par intérim; chef du Bureau principal des douanes de Kayes ; chef du Bureau principal des douanes de Koutiala ; chef de la division des services généraux.
Amadou Konaté a été également, tour à tour, sous-directeur adjoint de l’administration générale, chef du Bureau principal des douanes de Bamako-Fer ; chef du Bureau principal des douanes de Kayes ; directeur régional des douanes de Ségou ; directeur régional des douanes de Kayes ; directeur de l’administration, des ressources humaines, des finances et du matériel.
Si l’une des missions régaliennes des douanes est la mobilisation des recettes fiscales, la santé publique, à travers la protection des populations, en fait partie. Le directeur général des douanes, Amadou Konaté, et ses hommes ont lancé ainsi une vaste opération de lutte contre le trafic de tout acabit. Et le bureau frontalier de Kourémalé donne le ton en saisissant 705 cartons, soit plus de 5 tonnes de viande fraîche de poulets, d’une valeur de plus de 10 millions de F CFA.
Le DG Konaté et ses hommes sont engagés implacablement dans la lutte contre la contrebande et la grande criminalité transnationale. C’est fort de cela qu’ils multiplient les saisies. En témoigne celle portant sur l’or à Kadiana, région douanière de Bougouni, le 21 novembre 2021. Cette saisie porte sur 30 kg d’or importés sans déclarations à partir de la Côte d’Ivoire.
La valeur de cette saisie est de 465 000 000 de FCFA. A celle-là, s’ajoutent également les saisies des produits pharmaceutiques contrefaits à Ouéléssébougou et des cartons de détonateurs et 4868 baguettes d’explosifs à Magnambougou, en Commune VI du district de Bamako.
A ces saisies, la bonne prise de 377 briques de cannabis, 59 plaquettes d’or, des cordeaux détonants et 4868 baguettes d’explosifs à la suite d’une opération spéciale menée entre le 10 et le 14 avril 2022 à Kati, Kadiana et Bamako. D’une valeur marchande estimée à 900 millions de F CFA, les 377 briques de cannabis emballées dans des sacs plastiques étaient dissimilées dans un camion immatriculé au Mali.
Moumouni Guindo, président de l’Oclei
L’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei) est une autorité administrative indépendante créée par l’ordonnance n°2015-032 du 23 septembre 2015. C’est l’institution nationale de lutte contre la corruption. C’est un outil d’amélioration de la gouvernance publique. A ce titre, l’Oclei a pour mission “de mettre en œuvre l’ensemble des mesures de prévention, de contrôle et de lutte envisagées au plan national, sous-régional, régional et international contre l’enrichissement illicite”. Il réalise des activités de prévention à travers l’information et la sensibilisation des populations et à travers des
appuis aux services publics pour les aider à renforcer leurs procédures internes. Il mène aussi des enquêtes sur des cas présumés d’enrichissement illicite et transmet ses rapports d’enquête à la justice. Il œuvre à l’amélioration de la coopération, de la collaboration et de la complémentarité des structures de lutte contre la corruption au niveau national et international.
Enfin, l’Oclei procède à des analyses et à des études qui lui permettent de proposer des mesures d’amélioration du système et des mécanismes de lutte contre l’enrichissement illicite au Mali.
Son président s’appelle Moumouni Guindo, magistrat de grade exceptionnel, docteur en droit, un des trois magistrats désignés par le président de la République. C’était du temps de feu Ibrahim Boubacar Kéita.
Ancien juge d’instruction, Moumouni Guindo a été vérificateur au Bureau du Vérificateur général, chef de cabinet du garde des Sceaux, puis secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. Il a enseigné dans des universités et instituts au Mali.
Docteur en droit de l’Université de Strasbourg, diplômé de l’ENA de France et de l’ENA du Mali, il détient un MBA de l’UQAM (Canada), un MBA de l’ESG de Paris, un master 2 en finances publiques (Strasbourg) et un diplôme d’audit interne de l’IFACI.
Un background impressionnant pour diriger une structure qui demande beaucoup de compétence, d’attention et de courage.
De 2015 à nos jours, Moumouni Guindo et ses différentes équipes ont transmis à la justice des dossiers d’enrichissement illicite et produit plusieurs rapports remis régulièrement au président de la République.
En octobre 2021, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a reçu au palais de Koulouba, les rapports annuels 2019 et 2020 et celui relatif à l’étude sur la déontologie des agents dans l’administration publique malienne, de l’Oclei.
Dans le cadre de la répression de l’enrichissement illicite, la structure de contrôle a mis à la disposition du public un numéro vert (80 00 22 22) en décembre 2019. Elle a ouvert 32 dossiers d’enquête dont trois ont été transmis à la justice.
La valeur des biens meubles et immeubles présumés illicites dans ces trois dossiers s’élève à 4,279 milliards de F CFA, alors que le total des revenus légitimes des trois agents publics concernés est de 127,69 millions de F CFA sur la même période. La valeur des biens représente plus de 33 fois le total des revenus légitimes.
Au titre des avis et recommandations, l’Oclei, sur auto-saisine et après examen, a constaté que la liquidation en 2015 des indemnités de départ à la retraite du directeur général adjoint et l’agent comptable de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) est contraire à la loi. En dehors de toute légalité, le directeur général adjoint a perçu 353,72 millions de F CFA et l’agent comptable a perçu 1,70 milliard de F CFA.
En 2020, la contribution de l’Oclei à la répression de l’enrichissement illicite porte sur la transmission à la justice de six dossiers d’enrichissement illicite présumé. Les biens sont évalués à 2,715 milliards de F CFA, soit 37 maisons d’habitation et 178 parcelles dont 80 concessions rurales d’une superficie de 176 ha. Le montant total des entrées sur les comptes bancaires des six personnes, s’élève à 2,588 milliards de F CFA entre 2014 et 2020. Sur la même période, leurs revenus légitimes sont estimés à 317 millions de F CFA.
L’Office a adopté une méthode d’identification des déclarations de biens à investiguer. Cette démarche a permis d’identifier 48 personnes dont le patrimoine a subi des variations significatives.
Bientôt d’autres révélations de cas d’agents publics indélicats par l’Oclei.
Habib Sissoko, président du Cnosm
Une date historique : le vendredi 9 décembre 2022 au palais de Koulouba de Bamako, le président de la Transition, chef de l’Etat, Colonel Assimi Goïta décorait Habib Sissoko de la médaille de commandeur de l’Ordre national du Mali pour les bons et loyaux services rendus au sort malien. Reconnaissance amplement méritée et applaudie pour le président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) qui a sacrifié sa vie privée et mis en veilleuse sa carrière professionnelle pour se consacrer au développement du sport et à la vulgarisation des valeurs de l’olympisme. C’est pourquoi, l’ensemble du monde sportif et du Mouvement olympique a salué le bon sens qui a guidé le chef de l’Etat dans son choix. Et pour cause :
Habib Sissoko est le dirigeant sportif malien le plus titré de tous les temps au sens des responsabilités occupées dans l’administration du sport aux plans national, sous-régional, africain et mondial. Dans son domaine, il est aujourd’hui sans conteste la plus grande fierté du pays. Grâce à lui, le Mali est présent sur tous les fronts dans les assemblées sportives mondiales.
Ceinture noire en judo, plusieurs fois champion du Mali, et olympien de Moscou en 1980, Habib Sissoko a été révélé au public en 1997, quand il devient président de la Fédération malienne de judo. Une étoile de dirigeant hors pair venait de renaître en l’ancien sportif de haut niveau. A partir de l’année 2000, les honneurs s’enchaînent sans discontinuer pour le natif de Niaréla, qui collectionne les distinctions et les promotions. On égrène : président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm) en 2000 ; directeur de développement à la Fédération internationale de judo (FIJ) en 2008 ; membre du bureau exécutif de l’UCSA en 2011 ; président de l’Acnoaz II (Association des comités nationaux olympiques de la Zone II de l’Afrique) en 2013 ; membre du comité exécutif de l’Acnoa (Association des comités nationaux olympiques) toujours en 2013 et président de l’Union africaine de judo (UAJ) en 2016.
Nul besoin ici d’énumérer les multiples actions consenties en faveur du sport malien dont Habib a beaucoup contribué à la promotion et au développement. Avec Habib Sissoko, c’est le Mali qui est dit partout et le sport malien qui va de l’avant. C’est pourquoi, il est bardé de distinctions, en plus de celle récente de commandeur de l’Ordre national du Mali : attestation de reconnaissance de la Fédération malienne de football (Fémafoot), médaillé de l’Ordre du mérite sportif du Mali, officier du Mérite du Sénégal, médaille du Mérite olympique algérien, commandeur de l’Ordre du mérite du Comité international du sport militaire (CISM).
Me Famakan Dembélé, président de l’AS Réal de Bamako
Me Famakan Dembélé, greffier en chef du Tribunal de commerce de Bamako doit certainement être en train de boire du petit lait en raison des performances exceptionnelles de l’AS Réal dont il a pris les rênes il y a un peu plus d’un an.
Seul club malien qualifié en phase de poule d’une compétition africaine cette année, en l’occurrence la Coupe de la Confédération africaine de football (Caf), l’AS Réal, tel le phénix, renait de ses cendres après avoir touché le fond et frôlé la relégation il y a deux ans. Les Scorpions de Bamako sont en train de procurer des sensations fortes au public malien, nostalgique des succès d’antan des clubs locaux en compétitions africaines. Cette performance est loin d’être le fruit du hasard. Elle porte la marque du président de la Commission du football féminin de la Fédération malienne de football (Fémafoot), Me Famakan Dembélé, qui, par un savant dosage, a su remotiver sa troupe au moment où ses adversaires ne donnaient pas cher de sa peau à la tête du club.
Ainsi, pour s’être qualifiés pour la phase de poule de la Coupe Caf, les joueurs de Djicoroni-Para ont reçu de la direction du club des primes de qualification et autres gratifications qui devraient leur permettre d’aborder la prochaine étape avec sérénité et l’assurance que toutes les promesses seront tenues. La méthode Me Famakan Dembélé s’avère donc d’ores et déjà payante. Toujours est-il qu’au plan national, le public sportif assiste à un jeu de chaises musicales entre le Djoliba AC et l’AS Réal qui se livrent un duel à distance en tête du championnat national. Il y a longtemps que le grand Réal des Salif Kéita alias Domingo, Nany, Cheick Fantamady Kéita, Seydou Traoré dit Guatigui, Amadou Samaké “Vieux Gaucher”, Amadou Pathé Vieux Diallo, Papa Coulibaly, Baraka et autres Mamadou Coulibaly alias Benny ne pouvait plus rivaliser avec le Djoliba AC et le Stade malien de Bamako. Aujourd’hui, ce temps semble révolu. Me Famakan Dembélé est bel et bien le père de la refondation du Réal de Bamako et mérite pour cela le “Janjo” (l’hymne dédié aux grands).
Mohamed Kéïta, chairman de la société américaine ABD Group
Parti du bas de l’échelle entrepreneuriale pour se hisser au sommet dans le secteur du développement et du financement des projets d’infrastructures, elle peut être imagée la trajectoire de la vie professionnelle de Mohamed Kéïta. En effet, jeune agent à Multicanal (une société de fourniture d’images numériques, de vente de décodeurs…) il y a un peu plus de vingt ans, puis promoteur de 2M Consulting (spécialisée dans l’énergie solaires et l’imprimerie), Mohamed Kéïta se retrouve aujourd’hui à la tête d’un des plus grands groupes d’investissement en Afrique. Il s’agit de ABD Group.
Il y a quelques mois, Mohamed Kéïta a pris en charge les frais d’hébergement et de restauration de l’équipe nationale des Sourds Muets lors de leur préparation pour la phase finale du Mondial au Brésil. Dans un élan de distinction et d’encouragement des jeunes maliens, le magazine Kewalé People lui a également décerné un Trophée cette année.
Aujourd’hui, le nom de Mohamed est intimement lié à ce géant fondé en 2006 avec John Nevergole.
Grâce à ABD Group, ce fils prodige du Mali est à l’origine de nombreux projets structurants au profit de plusieurs Etat africains.
ABD Group est déjà parvenu à mobiliser 2,5 milliards de dollars, d’investissements en faveur du continent africain.
En novembre 2018, le groupe ABD a signé un accord avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour investir dans la construction d’un Centre de soins spécialisé en cancérologie à Grand-Bassam. Premier du genre en Afrique de l’Ouest, cet hôpital de dernière génération en matière de traitement du cancer devait coûter la bagatelle de 110 millions de dollars US, soit près de 60 milliards de FCFA. Il faut rappeler que sa société ABD Group a co-développé et réalisé avec son partenaire technique coréen deux projets d’infrastructures au Mali. Un premier projet portant sur le financement et la réalisation d’un programme de fibre optique au Mali, pour interconnecter les structures de l’état pour près de 40 millions USD et un second projet d’irrigation à hauteur de 30 millions USD.
Aussi, Mohamed KEITA et le Groupe Espagnole AFRIX, ont ouvert les filiales au Niger et au Mali, dont le siège est à l’ACI 2000 et intervenant dans l’implantation des fibres optiques, la gestion et le stockage des données, la connectivité des structures.
Toujours en Côte d’Ivoire, où la société est plus installée, les travaux de construction d’une plateforme logistique intégrée comprenant plusieurs entrepôts industriels sur 50 hectares, pour un investissement de 120 milliards FCFA, sont lancés par Mohamed Kéïta et ses partenaires et dont les trois premières fases sont achevées. Ce projet devrait contribuer à la création de “plusieurs milliers d’emplois directs et indirects” avait déjà annoncé le Groupe.
Notons aussi la mobilisation d’un financement de 300 millions d’Euros pour la Côte d’Ivoire dans le cadre de la réalisation de 50 Blocs opératoires, 160 forages, 6 stations de pompage et 2 Cités Universitaires.
Ajoutons-y la signature de l’agrément officiel à titre d’Etablissement Financier Principal pour toute la zone économique franche VITIB Côte d’Ivoire de 624 Ha (hectares). C’est une belle et excitante opportunité permettant ainsi à tous les investisseurs souhaitant s’implanter à VITIB, de bénéficier désormais à travers ABD Group, des avantages fiscaux et de droits substantiels ainsi que d’autres importantes mesures d’accompagnement. Ce mécanisme s’applique à toutes les activités de la zone (logements, industries, entrepôts, hôtel, clinique, building administratif, NTIC etc…).
Tous les investisseurs étrangers et ivoiriens peuvent maintenant bénéficier des conditions très attractives à travers leur société ABD Group.
Cette nouvelle opportunité s’ajoute au portefeuille d’investissements dont dispose ABD Group dans 21 pays à travers le continent.
Aussi, Mohamed Kéïta a lancé une nouvelle industrie d’emballages biodégradables en Côte d’Ivoire. La future unité de fabrication d’emballages biodégradables personnalisés se trouve à Bonoua, à moins d’une heure d’Abidjan. Cette unité industrielle va produire des sachets, des gobelets et assiettes jetables, des serviettes de table, des food-conteneurs, etc.
ABD Group a aussi scellé avec le Sénégal une convention de financement des infrastructures sociales. La signature de ce partenariat s’est déroulée, le dimanche 16 février 2018 à l’hôtel Radisson de Dakar en présence du ministre Américain des Affaires Etrangères, Mike Pompeo et le ministre sénégalais de l’Economie, Amadou Hoot, ainsi que Mohamed Kéïta (Chairman) et John Nevergole (CEO) du groupe ABD.
Récemment, ABD Group vient de lever un fonds de 500 millions de dollars US, soit 308 milliards de F CFA pour le financement de Datas Centers dans certains pays africains. Dans ce cadre, un protocole d’accord a été signé entre la société et le gouvernement de Côte d’Ivoire afin de construire des centres de données. Ce qui permettra d’améliorer l’économie numérique dans le pays. C’est l’une des retombées du deuxième Sommet USA-Afrique, qui vient de se tenir du 13 au 15 décembre 2022, à Washington, en présence du président américain Joe Biden et avec une participation record de près de 50 dirigeants africains. Avec ce fonds, ABD Group entend davantage consolider ses investissements sur les marchés dynamiques du continent.
Adama Traoré dit Damus, jeune opérateur économique
Jeune opérateur économique, Adama Traoré, à la force du poignet, s’est imposé dans le milieu des affaires. Il peut surtout se vanter d’avoir le coeur sur la main. Sa générosité discrète et non feinte, au-delà, des cercles familial et amical, est désormais citée en exemple. C’est que ce jeune homme, parti de rien pour bâtir un vaste empire financier, est un passionné de l’amour du prochain. Il aime à partager les fruits de sa croissance. Cela l’amène très souvent à distribuer des vivres et des non vivres à tour de bras particulièrement pendant le Mois de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion et à l’occasion des fêtes musulmanes (Ramadan, Tabaski, Maouloud) en faveur des plus démunis. Il le fait incognito. Seuls les intermédiaires savent ce qu’il fait, le bénéficiaire ne peut pas mettre un nom sur son visage. C’est dire que la discrétion est son marqueur. Combien de fois a-t-il envoyé des gens au pèlerinage à La Mecque sans les connaitre ou sans chercher à les connaître ? Nul ne peut dire le nombre avec exactitude, tant l’homme est totalement désintéressé et pourrait briguer à juste titre le trophée du “Donateur inconnu”.
Sadio Bathily, PDG du Groupe Baraka Petroleum
Dans le milieu économique et des affaires, la société Baraka Petroleum est considérée de nos jours, à tort ou à raison, comme l’un des leaders sur le marché du pétrole au Mali. Grand opérateur économique, son PDG, Sadio Bathily, évolue dans plusieurs secteurs d’activités tractés par les hydrocarbures. “J’ai démarré mon activité dans le commerce général et, en 2006, j’ai souhaité me diversifier avec la création de la société Baraka Petroleum, spécialisée dans l’achat, le transport et la distribution d’hydrocarbures au Mali. Au fil des années, l’activité a progressé et le Groupe Baraka Petroleum est devenu un des principaux acteurs du commerce de produits pétroliers au Mali. Il emploie actuellement plus de 400 salariés”, précise Sadio Bathily dans une interview accordée au magazine “Aéroports du Mali”. Avant de souligner que : “La clé de notre réussite réside dans le respect des engagements vis-à-vis de nos clients et de nos partenaires. Notre croissance s’est faite progressivement, par étapes successives. Nous avons réalisé des investissements importants grâce au soutien des institutions financières qui nous ont accompagnés et nous ont fait confiance depuis 15 ans. Nous avons noué des partenariats solides avec des compagnies internationales notamment dans le secteur minier. Nous avons pu créer une véritable relation de confiance avec notre écosystème”. Pour conclure, Sadio Bathily déclare : “Je pense que le Mali est une terre d’opportunités exceptionnelles. Le dynamisme démographique, le potentiel en ressources naturelles et l’existence d’un secteur privé dynamique vont permettre la croissance de l’économie au cours des prochaines années et la création de possibilités de travail pour les jeunes. En tant qu’entreprise privée dans le commerce des hydrocarbures, nous créons des emplois dans un secteur stratégique de l’économie malienne et contribuons aux recettes de l’Etat malien. Nous sommes un acteur de développement économique et social du Mali dans une logique de développement durable”.
Notons que le Groupe Baraka Petroleum intervient dans trois domaines à savoir les ventes directes aux grands comptes, les ventes au détail grâce à son réseau de stations-services et le transport par camions citernes.
L’argent étant fait pour faire le bonheur des autres aussi, ce jeune opérateur économique philanthrope œuvre beaucoup pour la jeunesse malienne, à travers de nombreuses actions en direction de cette couche.
Aujourd’hui, Sadio Bathily contribue beaucoup à la lutte contre le chômage puisqu’il a créé de nombreux emplois à travers ses stations-services dont l’une des plus grandes se dresse justement à Sogoniko sur l’avenue expresse en face du rond-point de la Cité Unicef. Ce jeune opérateur économique participe aussi au développement du Mali à travers le payement des taxes et des impôts.
Houma Ag Handaka, promoteur de thé “Achoura”
Son nom, c’est Houma Ag Handaka. Il est le promoteur de la marque de thé “Achoura”, la plus consommée au Mali. A ressasser son cursus scolaire et sa profession actuelle, on voit de l’atypisme dans le parcours de ce jeune originaire de la région de Gao où il fit ses études primaires et secondaires. Le baccalauréat en poche, Houma s’envole pour l’Algérie où il décroche une maîtrise en gestion et comptabilité. Malgré des opportunités de travail, il retourne au bercail et atterrit, en 2004, à Bamako où, chose très étonnante et malgré son parchemin, il s’engage comme (simple) distributeur de thé, à moto.
Gros travailleur et très sérieux, Houma est repéré, en 2008, par un autre opérateur économique de la place qui lui confie une mission commando sur la Chine. Coup d’essai, coup de maître ! Au retour de ce voyage est née automatiquement la marque Thé “Taoudéni” qui eut un succès retentissant auprès des consommateurs maliens et fait toujours le bonheur des amateurs dans les régions du Nord, au Nigeria et au Gabon. Fier de Houma, l’employeur reconnaissant lui vend la licence. Thé Taoudéni prend du galon. Mais, en véritable stratège en marketing, Houma Ag Handaka crée, en 2013, la marque “Achoura”, jugé de meilleure qualité par les consommateurs. Nouveau succès retentissant ! En quelques années, “Achoura” s’impose au Mali et au-delà des frontières du pays de par sa qualité et son goût prisés de tous. Le thé “Achoura” est consommé dans une quinzaine de pays en Afrique dont le Burkina Faso, le Niger, Guinée équatoriale, Guinée-Conakry, Côte d’ivoire, Niger, Algérie, Mauritanie, Gabon, Congo-Brazzaville, Ghana, Togo, Cameroun, Mozambique et ici au Mali où il est le leader incontestable. En plus d’“Achoura”, Houma est aussi le promoteur d’autres produits. Avec ces sociétés, Houma emploie directement et indirectement plus d’un millier de Maliens. En termes d’œuvres sociales, le natif de Gao a fait construire un centre de santé avec 2 forages solaires et une pharmacie pour le soulagement des populations de la localité de Tarit, dans sa région natale.
Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fémafoot
ne trentaine d’années dans les rouages de l’administration du football malien, et, récompense aussi divine que méritée, Mamoutou Touré dit Bavieux est élu président de la Fédération malienne de football le 29 août 2019. Le football malien, qui se consumait de l’intérieur dans une crise profonde, avait besoin d’un homme à poigne, avec de la personnalité et grand connaisseur de la matière. Cette fois-ci, les acteurs ne se sont point trompés de choix et de personne. Et Bavieux l’a prouvé en moins de temps qu’il n’en faut.
Deux années ont suffi à l’enfant de Bagadadji pour justifier la confiance en lui placée par les acteurs du football, ayant déroulé son projet de société électoral à la satisfaction générale, avec des acquis tangibles et irréfutables. Entre autres : la réconciliation du monde du football ; l’organisation régulière de l’ensemble des compétitions nationales ; des avancées au plan des textes régissant le football ; des projets de renforcement des capacités du pays et des instances sportives en infrastructures ; l’amélioration des récompenses sportives ; des performances et résultats sportifs dignes de ce nom ; le rehaussement de l’image du football malien dans les instances mondiales.
Aujourd’hui, grâce à la “Méthode Bavieux”, règne la paix au sein du football malien où le championnat se poursuit normalement jusqu’à la trêve qui sera observée à partir du 3 janvier avec le départ pour la Tunisie de la sélection locale pour la préparation du Chan 2023, en Algérie dans deux semaines. A l’actif de Mamoutou Touré, il convient d’évoquer singulièrement la validation par la Fifa de la construction d’un 2e Centre technique à titre exceptionnel à coût de plusieurs milliards de F CFA. L’infrastructure gigantesque sera bâtie sur une surface de 20 hectares dans la zone aéroportuaire de Bamako-Sénou répondant aux normes internationales. Sans être futuriste, ce joyau, sans doute d’architecture typiquement malienne, va abriter un hôtel 4 étoiles de 40 chambres pour l’hébergement des joueurs, des terrains gazonnés de football (gazon naturel et synthétique), les locaux d’une direction technique, des blocs administratifs et techniques, des dortoirs, une salle de restauration, une salle de gym, des salles de classes pour des formations des jeunes joueurs. Une partie de ces bâtiments sera destinée au football féminin. C’est la première fois que la Fifa finance la construction d’un deuxième centre au profit d’une même association. Gigantesque !
Né à Bamako, Mamoutou Touré dit Bavieux est un inspecteur des finances. Il est détenteur d’un diplôme de master en audit et contrôle de gestion, d’une licence en sociologie, décroché à l’Université de Berlin, en Allemagne.
Son aventure en tant que dirigeant et administrateur du football débute en 1989 quand il hérita du secrétariat administratif de l’AS Réal de Bamako. Il en sera le secrétaire général en 1991, après avoir occupé le poste d’adjoint pendant un an. Cette ascension fulgurante le propulse à la Ligue de football de Bamako, où il devient vice-président de la commission finances entre 1992 et 1993. Année à laquelle on lui confie la présidence de la commission régionale des arbitres.
Mamoutou Touré dit Bavieux n’attendra pas longtemps pour intégrer la Fédération malienne de football en 1994, en qualité de président du football féminin. Il occupa dans la même mandature successivement le poste de président de la commission des programmes (1994-2000), celui de vice-président de la commission technique (1994-2002), puis les compétitions de jeunes en 2002.
En 2005, Mamoutou Touré dit Bavieux et ses compagnons prennent du recul, pour mieux préparer leur retour. Chose qu’ils réussiront logiquement en 2013, à la faveur de l’élection de Boubacar Baba Diarra, où il dirige la commission centrale du football professionnel, avant d’occuper le poste de 1er vice-président. L’année 2013 consacre également son entrée dans la commission marketing et TV de la Confédération africaine de football (Caf).
Depuis 2012, il est commissaire de matches de la Caf jusqu’à son accession à la présidence de la Fémafoot.
Aujourd’hui, le président de la Fémafoot est membre du conseil de la Fifa. Mamoutou Touré “Bavieux” a été élu le vendredi 12 mars 2021 lors de la 43e assemblée générale ordinaire et élective de la Caf tenue à Rabat, au Maroc. Il est le deuxième Malien, après Amadou Diakité, à siéger à ce niveau décisionnel de la Fifa.
Bavieux Touré est également vice-président de la zone A de l’Ufoa.
Hassane B. Diombélé, directeur général de l’ORTM
Nommé en février 2021 au poste de directeur général de l’ORTM, Hassane Baba Diombélé communément appelé Eric est en train d’apporter sa touche avec professionnalisme et dévouement. Aujourd’hui, force est de reconnaitre que Bozola continue de faire la fierté de la nation, malgré les difficultés rencontrées par-ci, par-là, à cause de la crise que traverse notre pays et surtout après la crise de la Covid.Malgré les difficultés financières, l’ORTM a pu retransmettre tous les grands événements sportifs du continent et du monde comme la Coupe d’Afrique des nations (Can) au Cameroun et la Coupe du monde 2022 qui vient de s’achever au Qatar par la victoire de l’Argentine. Les idées ne manquent pas pour Eric pour que l’ORTM puisse garder sa place dans le secteur de l’audiovisuel. De nouvelles émissions ont été créées pour que les téléspectateurs puissent être toujours branchés sur la chaîne. On peut dire aujourd’hui sans risque de se tromper que l’ORTM est dans de très bonnes mains.
Chevalier de l’Ordre national du Mali, Hassane Baba Diombélé est journaliste de profession. Il a occupé plusieurs postes de responsabilités : présentateur vedette du journal de 20 h de la télévision nationale, chargé de mission puis chef de cabinet au ministère de l’Economie numérique et de la Communication, membre du Comité national de l’égal accès aux médias d’Etat.
Courtois, humble et grand bosseur, Hassane Diombélé fut aussi directeur de la Chaîne II de l’ORTM pendant 7 ans et conseiller à la communication à l’ambassade du Mali à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Mamadou Yara, Directeur Général de Yara Oil
Il est le directeur général du Groupe Yara. Ce fils du géant Babou Yaranangoré gère l’une des sociétés qui emploient le plus au Mali à travers ses cinq filiales que sont Yara Oil, Yara Agrochimie, Yara Gold, Yara Bazin et GIM-SARL. C’est dire que le jeune Yara évolue dans des domaines aussi divers que variés.
Aujourd’hui, Yara Oil dispose de plusieurs stations-services à Bamako et dans certaines régions. Et l’implantation se poursuit chaque jour afin d’être plus proche de sa clientèle puisque cette entreprise citoyenne est très sollicitée par les Maliennes et les Maliens pour la qualité de ses services.
Le Groupe Yara contribue aussi à l’économie nationale à travers le paiement des taxes et impôts. Et surtout à la lutte contre le chômage en créant de nombreux emplois.
Yara Oil est également présent à tous les grands événements culturels et sportifs en tant que sponsors ou partenaires. Lors de la Can-2021 au Cameroun, la Société Yara Oil a accompagné l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM) à travers un chèque géant.
Pour la petite histoire, le système de management de Yara Oil est audité et certifié ISO 9001-2015. Et ce certificat est valable jusqu’au 11 mai 2025. Voilà pourquoi, les partenaires font toujours confiance à cette société, qui fait la fierté nationale dans le domaine des hydrocarbures.
Mme Sy Aminata Makou, présidente de l’APJS
Mme Sy Aminata Makou Traoré est une brave femme engagée pour la promotion et le développement du sport au Mali. Ce n’est pas pour rien qu’elle fait partie des récipiendaires de la médaille du Mérite sportif 2021 pour services rendus au sport malien. Présidente de l’Association pour la promotion de la jeunesse et des sports (APJS), Mme Sy Aminata Makou fut coordinatrice du Forum international sur le sport (Fis), secrétaire au marketing et aux relations extérieures de la Fédération malienne de taekwondo, vice-présidente de la commission communication de l’Afrobasket Women en 2017, vice-présidente de la Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique du vovinam viet vo dao et elle assure aujourd’hui le poste de 1re vice-présidente de la Fédération malienne de Sambo.
Détentrice de plusieurs médailles lors des tournois internationaux de taekwondo, Mme Sy Aminata Makou vient d’organiser avec succès la 7e édition du Forum international sur le sport (Fis) à travers plusieurs activités comme le flambeau de la paix à Tominian, rendez-vous avec les enfants à Niamana. Des journées sportives au féminin, parcours des Nyeleni, conférence nationale du sport sont autant d’activités sportives qu’elle a initiées.
Le journal a reçu quelque chose de ces personnalités. C’est de ça que ce journal vit.
Bonjour
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Nous disons merci a toutes ces Maliennes et tous ces Maliens pour votre contribution a notre nation, et nous vous disons nous voulons plus car la patrie en a besoin de plus. Nous reconnaissons votre valeur, nous vous aimons, et au dessus de tout nous vous apprécions
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