1ere session ordinaire de la cour d’assises 2017 : 102 affaires, 170 accusés et 71 détenus provisoires

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Daniel Tessogue à la 3ème session de la cour d’assises de Bamako
Session d'une Cour d'Assises (photo archives)

La première session de la Cour d’Assises siégeant à Bamako s’est ouverte, le lundi 7 août dernier, à la Cour d’Appel. Pour cette session de l’année les juges examineront 102 affaires dont 170 accusés  de crime de sang, infraction contre les mœurs, des cas d’atteinte aux biens publics, le terrorisme et le trafic international de drogue.

La cérémonie d’ouverture de cette première session de la cour d’Assises 2017 était en présence du ministre de la justice Garde des Sceaux, Mamadou Ismael Konaté, le président de la Cour Suprême Nouhoum Tapily et bien d’autres.

Sous la présidence du 1er président de la Cour d’Appel, Mahamadou Berthé, cette première session de l’année en cours, a, à son ordre du jour, 102 affaires à traiter, elle s’étendra jusqu’au 23 août.

Sur une prévision initiale de  150 affaires, revues à la baisse et ramenées à 100 affaires, plus exactement 102 affaires dont deux reviennent sur les intérêts civils. Ces affaires sont reparties dans une proportion approximative de vingt-six(26) cas pour les crimes de sang(assassinat, meurtre, coups mortels et coups et blessures volontaires aggravés), trente une (31) cas pour les infractions contres les mœurs, onze(11) cas d’infractions contre les biens (vols qualifiés en particulier) puis viennent les atteintes à la confiance publique (faux et usage de faux), neuf (9) cas pour les atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation, sept (7) cas de terrorisme, le trafic international de drogue à haut risque pour une ou deux affaires et trois (3) cas d’atteinte aux biens publics.

170 accusés, 71 sont détenus provisoirement, le reste des accusés en liberté devront être pris de corps, étant observé que les mises en liberté constatées concernent principalement les auteurs des infractions contre les mœurs (viol, pédophilie et attentat à la pudeur).

Le Procureur général, Idrissa Arizo Maiga, a reconnu dans son intervention qu’en justice les défis sont innombrables et récurrents. Selon lui, ils peuvent être globalement relevés, dans une large mesure, si nous faisons de leur règlement notre préoccupation première.

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