1ère édition des semaines sociales de l‘église catholique du Mali : La place des chrétiens dans le processus de la réconciliation

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Le Carrefour des Jeunes de Bamako a abrité, du 25 au 28 novembre 2014, la première édition des semaines sociales de l’église catholique du Mali, organisée par le Mouvement des Cadres et Responsables Chrétiens (Mcrc). La cérémonie d’ouverture de la 1ère édition était présidée par le Ministre des Affaires Religieuses et du Culte, M. Thierno Amadou Oumar Hass Diallo, qui avait à ses côtés le Ministre de l’Éducation Nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana, le président du Mouvement des Cadres et Responsables Chrétiens, M. Emmanuel Sagara, ainsi que plusieurs personnalités.

Cette 1ère édition des semaines sociales de l’église catholique du Mali avait comme thème la place et le rôle du chrétien dans le processus de la réconciliation et de paix en cours dans le pays. Ladite édition entendait contribuer à la bonne promotion de la culture de la justice, de la paix, de la réconciliation et du dialogue inter-religieux et inter-culturel au Mali.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président du Mouvement, M. Emmanuel Sagara, a indiqué que la perturbation du monde aujourd’hui est liée aux mauvaises intentions qui animent certains hommes, favorisant du coup les conflits religieux. Malgré tout, la religion joue un rôle d’instrument de paix et de réconciliation dans le monde.

A la lumière de l’Évangile de Jésus Christ et de l’enseignement social de l’Église, le Mouvement des Cadres et Responsables Chrétiens (Mcrc) se donne une mission limpide d’œuvrer et de partager le savoir, afin de faire de la qualité de la vie un vrai progrès social.

Le Ministre des Affaires Religieuses et du Culte, Tierno Amadou Oumar Hass Diallo, a lui déclaré que cette édition des semaines sociales de l’église catholique du Mali vient à point nommé, car elle coincide avec la phase du dialogue de haut niveau qui se passe à l’Alger dont l’objectif est de rechercher la paix et la réconciliation dans notre pays. L’aboutissement à un accord de paix protégera notre pays de tout, puis ce serait un moyen de relancer l’élan national.

Aboubacar BERTHÉ (stagiaire)

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