Le premier Conseil d’Administration de l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (Ipr/Ifra) de Katiboougou s’est tenu, hier mardi 23 décembre 2014 dans les locaux dudit institut. C’était sous la présidence du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Me Mountaga Tall, président du Consei d’Administration. Celui-ci avait à ses cotés le directeur général de l’Ipr/Ifra de Katibougou, le Pr. Mahamoudou Famanta.
C’est l’ordonnance n°10-027/P-RM du 04 Août 2010 qui a conféré à l’Institut Polytecyhnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée (Ipr/Ifra) de Katibougou, le statut d’Établissement Public à Caractère Scientifique et Technologique (EPST). Son organisation et les modalités de son fonctionnement sont régies par le décret n°10-524/P-RM du 21 septembre 2010. Son statut précise que le Conseil d’Administration (Ca) est l’organe délibérant de l’institut. Ledit Conseil exerce dans les limites des lois et règlements en vigueur les attributions suivantes : approuver le rapport annuel d’activités de l’institut et les états financiers en fin d’exercice ; adopter les programmes d’activités, d’équipements et d’investissements ; voter le budget prévisionnel ; délibérer sur les modalités d’octroi d’indemnités de primes et d’autres avantages au personnel ; délibérer sur les affaires administratives et disciplinaires concernant le personnel ; délibérer sur les créations, transformations et suppressions des postes entre autres.
Forts de ce mandat, les administrateurs ont mis à profit ce premier Conseil d’Administration de l’Ipr/Ifra de Katibougou pour : adopter le rapport d’activités 2013-2014 du directeur général ; faire l’approbation du budget 2015 de l’institut ; faire des délibérations sur les jetons de présence et les indemnités à octroyer au personnel.
Ainsi, le budget prévisionnel de l’année 2015 adopté s’élève à 1.684.652.000 Fcfa contre 1.640.421.185 pour l’année 2014. Le directeur général, Pr Mahamadou Famanta, a saisi l’opportunité pour révéler quelques contraintes que connaît l’Ipr/Ifra, à savoir : l’insuffisance de salles de classes ; le sous-équipement de la ferme agro sylvopastorale et vétérinaire ; la vétusté et l’insuffisance des équipements d’enseignants permanents dans certaines filières de formations ; la faible sécurisation du domaine foncier ; les difficultés de connexion à l’internet haut débit, etc… Le Pr. Famanta a également évoqué quelques perspectives comme : le renforcement des activités de recherche ; la diversification de l’offre de formation ; le renforcement du partenariat ; la transformation, possible de l’Ipr/Ifra en université agricole.
Dans ses propos, le Président du Conseil d’Administration, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Me Mountaga Tall, a rappelé que l’un des principaux défis que notre pays doit relever est la garantie de la souveraineté et de la sécurité alimentaire et de faire de l’agriculture le moteur du développement social et économique. “Pour y parvenir, le secteur primaire dans son ensemble a besoin d’une masse critique de ressources humaines hautement qualifiées à tous les niveaux. L’Ipr/Ifra de Katibougou qui demeure le principal établissement de formation agricole dans notre pays, qui est une des composantes du système national de recherche agricole et qui dispose d’un potentiel assez appréciable et ressources humaines, contribue depuis des décennies à l’atteinte de ces objectifs”, a ajouté Me Tall.
Il estime que l’Ipr/Ifra, de sa création à nos jours, a toujours été un des maillons essentiels du système d’enseignement supérieur de notre pays. Aux dires de Me Mountaga Tall, les autorités de notre pays ont toujours consenti d’importants efforts financiers pour la réhabilitation des infrastructures de formation, l’équipement des laboratoires et de la ferme agro-sylvo-pastrole, en vue d’offrir de meilleures conditions de travail et d’étude aux enseignants et aux étudiants. Certes dans la limite des moyens disponibles.
Tougouna A. TRAORÉ
Du courage Pr Famanta;l'IPR de Katibougou a forme' des cadres très valables dans tous les pays membres du CAMES qui font la fierté au monde des paysans.Nous devons mettre un accent particulier sur la recherche scientifique afin d'obtenir des variétés adaptées à chaque zone rurale.Mes pensées très pieuses à mes anciens professeurs tels Pr A.Bretedeau;MAMADOU KASSA TRAORE;SAMAKE.F;SINABA;AMORO COULIBALY;MOUSSA KONE;DR KOUMARE;FILIFING.D;MOUSTAPH DIARRA;SOUNGALO.D;BEN TRAORE;DR SYLLA LADJI;HARAM YATTARA sans oublier tous les autres profs et coopérants soviétiques.Que chacun retrouve ici ma profonde gratitude pour les énormes efforts pendant ma formation durant les années 1987 à1991.C'est bien un devoir de mémoire et de reconnaissance
On ne peut faire avancer le pays avec des budgets minables et rigolos!De surcroit pour un service censé promouvoir de la recherche de pointe et surtout devant permettre de qualifier les chercheurs maliens!Il faut mettre les moyens dans la recherche on ne trouve pas par hasard!C’est d’ailleurs pourquoi nos chercheurs sont plutôt des “collecteurs” de données pour les autres qui se prennent au sérieux!
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