LE REPORTER MAG: Monsieur le président, comment est venue l’idée du Forum de Bamako ?
Abdoullah Coulibaly : Tout est venu des autres, je veux dire les étrangers, qu’ils soient Européens, Américains ou Asiatiques, ils voient en Afrique l’espoir du monde. Cependant, nous, les africains vivons dans une précarité sans précédent. Comment sortir de cette pauvreté ? Il nous incombe de réfléchir pour trouver des solutions à ces problèmes. Ce qui nous amène à une seule chose : «réfléchir».
- le président, quel est selon vous le moyen le plus propice pour lutter contre la pauvreté au Mali ?
Pour lutter efficacement contre la pauvreté au Mali, c’est l’agriculture, parce que c’est là que, le plus grand nombre de Maliens se trouve et gagne très peu par rapport à l’effort fourni. Nous mettons beaucoup l’accent sur nos campagnes. Car c’est eux les plus touchés par la pauvreté, par le manque de moyen adéquat pour améliorer l’agriculture, la production, la conservation et la vente de la production à un coup pouvant leur permettre d’en tirer profits. Et cela va se faire avec le concours des experts venus des USA et d’Inde pour qu’ils partagent avec nous leurs expériences.
Président, avec la présence de l’ambassadeur de France, de l’Union européenne, et beaucoup d’autres invités de marque, vous semblez bien accompagner ?
Oui, bien que nous ayons invité, il demeure que la plus grande partie des participants a souhaité de nous accompagner à cause de l’importance du forum. Sachons le reconnaître, ils savent de quoi nous discutions lors de ce Forum de Bamako. Tout le monde voit en Afrique le potentiel qu’elle représente en terme de ressources économiques.
Le plus important, je crois, est que cet exercice intellectuel que nous devînmes faire, il y a très longtemps. Comme tout bon Médecin, avant de prescrire un quelconque traitement, il faut faire un diagnostic. C’est en fonction de cela que les recommandations sont faites. Nous pouvons considérer ce forum comme étant le lieu ou s’établit un diagnostic des maux de l’Afrique. Comme le thème peut le témoigner, nous nous sommes projetés dans le temps avec un objectif à atteindre d’ici vingt ans.
Pensez-vous avoir fait des avancées dans ce combat ?
Oui, des avancées certes, et cela peut s’exprimer par la présence du président de la République, sans oublier ceux qui sont venus d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Afrique. Tous ceux qui viennent de partout le monde ont chacun d’une part remarqué l’intérêt de ce forum. Il m’arrive tout de même d’être invité hors du Mali pour animer des conférences dans ce même d’ordre d’idée.
Gabriel TIENOU/Stagiaire
