Le 15 juillet de tous les dangers : Faudra-t-il craindre le pire lors de cette marche du NON?

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Après la grosse mobilisation du mois de Juin dernier pour dire et haut et fort «NON» au projet de révision constitutionnelle envisagée par le gouvernement, la plateforme du «NON» qui s’est faite appelée «An Té A Bana» envisage d’organiser ce jour une grande marche.

Seconde du genre si cette marche parvient à avoir l’ampleur de celle du 17 juin, elle pourrait très mal tournée, car même si les autorités en place ne le disent pas, la marche du 17 juin a laissé des traces qui ne vont pas en faveur du régime qui de son côté refuse de regarder la réalité en face et afin de retirer le projet du circuit.

Lors de ladite marche, nous avons entendu des insultes qui visaient le président de la République. Dans la foule, il y avait des gens mal intentionnés qui commençaient à prononcer des phrases violentes.

Et depuis, beaucoup d’eau ont coulé, des propos ont été tenus et par le Président de la République mais aussi par certains membres de son gouvernement. Est-ce que la marche du 15 juillet ne va pas être un espace de réponse à ces propos ?

Le rôle décisif du gouverneur de Bamako

Lors du meeting de la même organisation «plateforme An té A Bana», le 1er juillet,  le gouverneur de Bamako avait refusé d’accorder l’autorisation de la manifestation pour des raisons de sécurité, s’il arrivait que cette situation de bras de fer venait à se répéter elle peut être la cause de ce qu’on craint : l’organisation «An tè ABana» avec des millions de personnes bravant cette interdiction comme elle l’a fait lors du meeting précédent.

L’autre facteur ce sont les éléments incontrôlés des forces de l’ordre, amateurs de grosses sensations et qui provoquent les manifestants pour avoir de l’action. Aussi, des forces trapues dans l’ombre qui peuvent être dans la foule, comme lors d’une autre marche qui s’est achevée à Koulouba pour porter la main sur la personne du Pr Dioncounda Traoré alors président de la République.

En tout cas pour le moment,  la balle doit être mise en terre du moment où la cour constitutionnelle a renvoyé le texte pour diverses raisons. A suivre donc !

I. KABA et Abass BA

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