14eme réunion des membres du conseil de l’ORAD, zone II et III : Evaluation de l’état actuel de fonctionnement et des activités de l’organisation

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Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Arouna Modibo Touré, a procédé le lundi 07 octobre dernier, à l’Hôtel Radisson Blu, au lancement des activités de la 14ème réunion des membres du Conseil de l’Organisation régionale antidopage (Orad) des zones II et III d’Afrique. L’objectif de cette rencontre de deux jours (du 7 et 8 octobre 2019) était d’évaluer l’état actuel de fonctionnement et les activités de l’Orad.

La cérémonie d’ouverture était présidée par Arouna Modibo Touré, ministre de la Jeunesse et des Sports, en présence de Rodney Swigelaal, directeur du Bureau Afrique de l’Agence mondiale anti-dopage (Ama), de Dr Mohamed Diop, secrétaire permanent de l’Organisation régionale anti-dopage des Zones II et III d’Afrique, de Dr Samba Souleymane Coulibaly, président de la Commission d’organisation de cette 14ème réunion des membres de l’Orad, d’Abdallah Yattara, représentant du maire de la Commune IV, des membres de la Direction nationale des Sports et de l’Education physique (Dnsep), ainsi que de plusieurs présidents des fédérations sportives du pays.

Selon le secrétaire permanent de l’Organisation régionale anti-dopage des Zones II et III d’Afrique, l’une des grandes dérives du développement du sport est le dopage. “Le dopage, comme vous le savez, est devenu de nos jours un problème de santé publique. C’est pour cette raison que les pays de l’Afrique des zones, II et III ont décidé depuis 2007, de mettre en commun leurs ressources humaines, matérielles et financières pour combattre ce fléau”, a-t-il précisé, avant d’ajouter que face à l’ampleur que prend la situation, l’Agence mondiale antidopage (Ama) et ses démembrements comme l’Orad et l’Onad, en collaboration avec les Etats et le Mouvement Olympique international, se dressent contre le dopage dans le sport. Il a aussi souligné que, depuis sa création, l’Orad des zones II et III travaille avec l’Agence mondiale antidopage pour la mise en place de programmes antidopage cohérents dans les pays membres de l’Orad. “L’Agence mondiale antidopage met aussi son expertise pour assister les fédérations sportives nationales, les fédérations sportives internationales et les organisateurs d’événements sportifs, à mettre en place des programmes antidopage au cours d’événements sportifs majeurs se déroulant dans notre zone”, a-t-il laissé entendre. Il a conclu ses propos en rendant un hommage appuyé à l’Agence mondiale d’antidopage pour tous ses efforts et par la même occasion lui demander de continuer à soutenir l’Orad pour le bien des pays membres.

Pour sa part, Rodney Swigelaal, directeur du Bureau Afrique de l’Agence mondiale anti-dopage (Ama), a indiqué qu’aujourd’hui le dopage est devenu un phénomène global qui menace le sport. “Le dopage n’est plus un problème de sport, mais aussi un problème de santé générale. Aujourd’hui, nous avons des enfants qui sont maintenant encouragés à utiliser les produits interdits et dopants. Il y a même des personnes un peu âgés qui utilisent ces produits afin de maintenir leur jeunesse. Donc, c’est pour dire que le dopage est un phénomène global qui est en train de menacer notre existence et maintenant nous devons traiter cela avec beaucoup de sérieux”, a-t-il souligné, avant de remercier les autorités maliennes pour leur avoir réservé un accueil chaleureux.

Dans son intervention, le ministre de la Jeunesse et des Sports a expliqué que le dopage dans le milieu sportif est un sujet d’actualité et une préoccupation majeure. Protéger les sportifs contre ce fléau est à la fois un principe olympique et un devoir pour les pouvoirs publics. “C’est fort de cette responsabilité que notre pays, le Mali, a adhéré aux différentes organisations régionales et mondiales antidopage à savoir : l’Agence mondiale anti-dopage (Ama), l’Organisation régionale anti-dopage (Orad) et ratifié la Convention internationale de l’Unesco sur la lutte contre le dopage dans le sport. Cette volonté politique forte des Autorités maliennes de lutter contre le dopage et de promouvoir un sport sain apparait clairement dans la Politique nationale de développement du Sport, adopté sous le leadership éclairé du président Ibrahim Boubacar Kéïta”, a-t-il indiqué, avant de préciser que cette 14ème session, qui participe de ce combat inéluctable contre le dopage que mènent les Etats à travers les organisations nationales et régionales, se fixe comme objectifs d’évaluer, en détail, l’état actuel du fonctionnement et des activités de l’Organisation régionale antidopage (Orad) zones II et III d’Afrique et de discuter librement des problèmes, des préoccupations, des solutions et des idées concernant le développement de l’Orad et son programme antidopage.

“Il s’agit, pour vous ; au cours des deux jours de session du Conseil, de réfléchir sur les solutions susceptibles de protéger l’intégrité du sport qui est de plus en plus menacée par le dopage et la corruption. Je mesure les efforts réalisés et ceux à entreprendre afin que l’Orad soit une organisation au service de la sous-région, une organisation assurant la formation continue des agents de contrôle du dopage, des escortes et des agents de relais, tous acteurs des grandes rencontres sportives“, a-t-il conclu.

                    Mahamadou TRAORE

 

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