13ème édition de la campagne nationale de promotion de la planification familiale : La première dame Keïta Aminata Maïga donne le coup de départ

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L’épouse du Chef de l’Etat, Keïta Aminata Maïta a lancé hier jeudi 24 août la 13ème édition de la campagne nationale de promotion de la  planification familiale. L’événement s’est tenu  au palais de la culture Amadou Hampaté Ba sous le thème « une jeunesse responsable et engagée en faveur de la planification familiale au Mali, un moyen pour atteindre le dividende  démographique »

Lancée hier jeudi par la première dame, Keïta Aminata Maïga, en présence du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Pr. Samba Sow et de plusieurs autres personnalités, la campagne nationale de promotion de la planification familiale se déroulera du 24 août au 23 septembre prochain sur l’ensemble du territoire national.

Avec pour objectifs : d’accroître le nombre actuel d’utilisatrices de la planification familiale  en mettant l’accent sur les méthodes contraceptives de longue durée d’action(MLDA) et de réduire le taux de mortalité maternelle et infantile au Mali.

L’édition de cette année qui a pour thème « une jeunesse responsable et engagée en faveur de la planification familiale au Mali, un moyen pour atteindre le dividende démographique », vise singulièrement à sensibiliser les jeunes et les femmes dans les zones à faible prévalence contraceptive. Lequel thème a été apprécié par Josiane Yaguibou, représentante résidente du fonds des Nations Unies pour la Population au Mali, (PNUD).   Pour elle investir dans la planification familiale c’est investir dans les hommes et agir sur les piliers du développement

Pour cause selon la cinquième enquête démographique  et de santé (EDSM V 2012-2013) réalisée  au Mali, l’utilisation actuelle des méthodes de contraception moderne est très faible, avec un taux de 9,9%. Tandis que la moyenne du nombre d’enfants par femme se situe autour de 6,1. Et cela malgré, tous les efforts fournis par le gouvernement et ses partenaires. En outre la faible utilisation des méthodes de contraceptives engendre des conséquences préjudiciables à la santé de la femme. Au nombre desquelles : les grossesses non désirées, précoces, rapprochées, tardives, les avortements spontanés et provoqués,  l’insuffisance de soins obstétricaux et néonataux adéquats entre autres. D’où tout l’intérêt de la campagne nationale de promotion de la planification familiale qui vise à  sensibiliser les populations sur l’utilité des méthodes de contraception.

Pour Robert Schmidt  représentant de l’USAID chef de file des partenaires techniques et financiers  l’espacement  des grossesses permet de réduire le risque de mortalité maternelle et infantile.

«  Notre gouvernement est d’autant plus heureux de soutenir le vôtre dans son combat pour l’amélioration de la vie des femmes, des enfants  et des communautés » a-t-il indiqué.

Quant au ministre de la Santé et de l’Hygiène publique Pr Samba Sow, il a rappelé que la planification familiale est reconnue depuis longtemps en Afrique Subsaharienne  comme étant un moyen essentiel  pour maintenir la santé  et le bien être des familles. Selon lui, le faible taux de prévalence  contraceptive favorise des risques comme  les avortements   spontanés ou interruptions volontaires des grossesses  qui affectent  10 ou  15 % des grossesses  déclarées ou suspectées.

Prenant la parole, la première dame Keïta Aminata Maïga, dira pour sa part que la femme constitue le pilier central du foyer, et qu’à cet effet elle doit être bien entretenue.

Elle a ensuite invité la jeunesse à prendre soin d’elle-même en évitant les risques liés à aux grossesses non désirées qui peuvent engendrer d’autres conséquences dont l’abandon scolaire.   La cérémonie de lancement a été marquée par une série de remise d’attestations de reconnaissance à certains départements  ministériels dont : celui de la jeunesse, celui de la Solidarité, celui de la Promotion de la Femme  de l’Enfant et de la Famille.  A noter que durant toute  la période de  la campagne les services de la planification familiale  seront  gratuits dans les centres  de santé.

Fatoumata Fofana

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