12ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’AMARAP : La sécurité nucléaire au Sommet Afrique-France 2016, un défi à relever

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Les administrateurs de l’Agence malienne de radioprotection (AMARAP) ont procédé, le mardi 22 décembre 2015, à leur 12ème session ordinaire du Conseil d’administration. C’était dans la salle de conférence dudit établissement, sous la conduite du Secrétaire général du ministère de l’Énergie et de l’Eau, Lamissa Diabaté, en du Directeur général de l’AMARAP, Dr. Arouna Nagantie Koné.

Retenons que cette 12ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Agence malienne de radioprotection (Amarap) a été une occasion pour les administrateurs de débattre sur le procès-verbal de la précédente session ; le programme d’activités 2016 et le budget prévisionnel 2016.

D’entrée de jeu, le Secrétaire général du ministère de l’Énergie et de l’Eau, Lamissa Diabaté, a défini que la radioprotection ou ”la protection radiologique” est la protection contre les rayonnements ionisants, c’est-à-dire, l’ensemble des règles, procédures et moyens de procédures et moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets néfastes des rayonnements ionisants sur les personnes et l’environnement. De nos jours, dit-il, la sécurité, y compris le volet nucléaire, est devenu un enjeu mondial majeur notamment au cours de l’organisation des grands événements. Dans cette optique, renchérit-il, le Mali s’apprête à organiser en fin d’année 2016, le Sommet Afrique-France qui constitue un événement majeur et mérite une attention particulière en matière de sécurité nucléaire. Dans ce contexte, «l’AMARAP doit jouer son rôle, en collaboration avec toutes les structures chargées de la sécurité et des secours» a-t-il indiqué.

Avant de citer quelques avancées significatives dans la surveillance dosimétrique des établissements en matière de sécurité nucléaire. Il s’agit, entre autres, de la mise sous contrôle de 470 sources de rayonnements ionisants (dont 09 en 2015), réparties dans 121 établissements publics et privés ; de la délivrance de 261 autorisations dont 38 en 2015; de l’accomplissement de 154 contrôles (inspections) dont 45 visites en 2015, dans les établissement détenteurs de sources de rayonnements ionisants; le suivi dosimétrique d’environ 600 travailleurs affectés aux travaux sous rayonnements ionisants; du suivi des Conventions et Traités internationaux du domaine nucléaire dont le Mali est membre.

Malgré ces résultats, le SG Diabaté a souligné que l’AMARAP est confrontée notamment à des difficultés comme les moyens humains, logistiques et financiers. Il conclura son allocution en rendant un hommage à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour son appui multiforme au Mali dans le cadre de l’utilisation pacifique des techniques nucléaires.

Il est à retenir que la radioactivité a été découverte en 1896 et a ouvert à l’humanité un immense champ d’application des techniques nucléaires. Et au Mali, grâce à l’appui de l’AIEA, ces techniques nucléaires sont utilisées dans plusieurs domaines socio-économiques, notamment dans la santé, l’industrie et les mines, l’agriculture et l’élevage, l’enseignement et la recherche.

Seydou Karamoko KONÉ

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