La salle de réunion de la SOMAGEP a abrité le jeudi dernier la 12ème session du conseil d’administration de la dite société. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de Boubacar Kane PDG/SOMAGEP.
Les objectifs assignés à cette session étaient l’adoption des états financiers de l’exercice 2014, l’approbation du projet de renforcement des capacités opérationnelles de la SOMAGEP-SA, l’état d’exécution du budget 2014 au 31/12/2014, l’état d’exécution du budget 2015 au 31/05/2015 et le changement de gouvernance d’entreprise de la société par l’abandon de la formule PDG au profit de celle PCA/DG. Selon le président du conseil les états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2014 de notre entreprise affichent des résultats satisfaisants dans ses principaux indicateurs, ce qui témoigne de sa vitalité .Ainsi le chiffre d’affaires réalisé s’établit à 22,126 milliards de francs Cfa contre 20,767milliards en 2013 contre une prévision soit une augmentation de 6,54%. Cette augmentation s’explique par la hausse des volumes d’eau produits ayant entrainé une augmentation des ventes de 7,84%, soit des volumes vendus de 69,76millions de mètres cubes contre 64,69 millions de mètres cubes en 2013. Cependant, les prévisions budgétaires de 24,984 milliards de fracs Cfa n’ont pas été atteintes à cause du retard observé dans la mise en exploitation de certaines unités de production et les effets rémanents de la crise du Nord. Ces effets conjugués ont en effet causé une diminution de la production vendue de 6,13%. Quant aux charges opérationnelles de l’exercice 2014, elles sont de 19,897 milliards de F Cfa contre 18,071 milliards de Fcfa en 2013, soit une augmentation de 10,11% consécutive à l’augmentation de l’activité. On constate cependant une baisse de 3,261milliards Fcfa par rapport aux prévisions budgétaires qui étaient de 23,158milliards de Fcfa. Cette diminution est consécutive aux efforts de maitrise des charges pratiques par la direction générale mais aussi et surtout par la tension de trésorerie persistante qui ne permet pas de faire face à certains engagements. Les résultat nets, à l’instar des précédents exercices, demeurent positifs et s’établissent à 370,44millions de Fcfa contre une prévision de 180,56 millions de Fcfa soit une hausse de 189,88millions de Fcfa. Cette augmentation, malgré une diminution des ventes d’eau est la conséquence des baisses considérables enregistrées au niveau de charges opérationnelles. Il a aussi rappelé aux administrateurs que la société a annexé un contrat de performance avec la SOMAPEP pour la réalisation du projet de Kabala qui portera la production d’eau de la ville de Bamako à 458 000m3/jour soit un 169% de taux d’augmentation. Il a invité les administrateurs à bien examiner les documents soumis à leur appréciation pour la bonne marche de la dite société.
La gestion rationnelle des produits chimiques
Le ministère de l’environnement de l’assainissement et du développement durable à pied d’œuvre
La salle de réunion du gouvernorat du district a servi de cadre à cet atelier de clôture du projet de renforcement des capacités de mise en œuvre de la SACM et du SGH au Mali du 5 au 6 aout dernier. La cérémonie d’ouverture de l’était placée sous la présidence du secrétaire générale du ministère de l’environnement et de l’assainissement et du développement durable Mamadou Gakou. Il avait à ses cotés le coordinateur du projet Oumar Cissé, le représentant de l’UNITAR Jonh Haines, Mme Maiga Fatoumata Sougouna conseiller santé et environnement à l’OMS
Les produits chimiques sont utilisés par les agriculteurs pour détruire les insectes nuisibles à la production. L’utilisation non rationnelle de ces produits entraine des conséquences désastreuses pour la santé humaine et à l’environnement. Dans le but de remédier à cette problématique que le ministère de l’environnement de l’assainissement et du développement durable en collaboration avec ces partenaires ont organisé cet atelier d’échange. L’objectif assigné à cet atelier de 2jour est de mener des réflexions sur l’utilisation rationnelle de ces produits les manières de destruction des produits chimiques obsolètes ainsi que les effets néfastes de l’utilisation non rationnelle de ces produits chimiques. Selon le coordinateur du projet le Mali a fait beaucoup d’efforts dans la gestion des produits chimiques et des déchets beaucoup restent à faire. Les conséquences des produits chimiques ne sont pas à démontrer. Dans un passé récent en Côte d’Ivoire le déversement des produits chimiques a entrainé des pertes en vie humaine et des maladies. Au Népal l’explosion d’une Usine a entrainé plus de 3000 morts avec des dégâts considérables dans la santé des ses populations pour ne citer que ceux-ci. Il s’agit pour ce projet de penser depuis les modes d’importation des produits l’utilisation, les modes de conservation et la destruction de ces produits une fois obsolètes. Le représentant de l’UNITAR a salué les efforts déployés par le gouvernement du Mali pour la gestion de ses produits avant de réitérer l’engagement de sa structure à accompagner le Mali. Pour sa part le secrétaire générale a affirmé que le Mali a ratifié plusieurs conventions internationales en la matière. La gestion rationnelle des produits chimiques et des déchets sont des préoccupations de nos plus hautes autorités. Il a invité les participants à mener des débats francs et sincères pour la bonne marche de ce projet pour le bien être de d’environnement et des populations.
Bissidi Simpara