Le PACUM vient de tenir sa revue à mi-parcours et cet exercice, dans la troisième année de sa mise en œuvre, a permis de procéder à une analyse détaillée: du dispositif institutionnel de sa mise en œuvre, du mécanisme d’allocution des dotations aux villes participantes sur la base d’une évaluation annuelle de leurs performances et de toutes les actions entreprises par les acteurs impliqués.
Selon le Secrétaire général du Ministère de l’Urbanisme et de l’habitat, M. N’golo Coulibaly, «le PACUM a fait de nombreux constats dont l’atteinte ou dépassement des principaux indicateurs de résultats d’impact du projet, l’insuffisante cohérence entre les résultats d’impact et les résultats intermédiaires du cadre de résultats ; et le faible niveau de décaissement du projet au regard du temps écoulé. Les villes se sont progressivement approprié des différents outils de gestion urbaine et municipale introduit par le PACUM de sorte que le niveau de décaissement qui était de 32,03% au moment de la Revue est aujourd’hui de 41,03%.
Pour preuve, l’outil important de mobilisation et de transfert de ressources aux collectivités territoriales bénéficiaires, donc d’appui au processus d’approfondissement de la Décentralisation, le PACUM, au cours des trois années écoulées, a permis aux municipalités des villes bénéficiaires d’engrange plus de 5 milliards de francs CFA pour le financement d’investissements visant l’amélioration du cadre de vie de leurs populations».
Les différents acteurs du comité d’orientation du projet ajoute-t-il, doivent analyser sans complaisance le plan annuel de travail 2016.
Par ailleurs, il tient à rappeler que ce plan prendra en compte tous les investissements dont les études ont été réalisées en 2015 et dont les marchés de travaux sont en cours de signature et d’autres qui feront l’objet d’études et de travaux en 2016.
Marietou Wélé Diallo (Stagiaire