Autrefois, on disait que la femme n’avait pour rôle que de s’occuper de ses enfants, obéir à tous ses devoirs conjugaux et n’avait droit à la parole ou à une quelconque prise de décision. Mais jamais, on ne parlait de divorce, ses enfants étaient des guerriers et la famille était unifiée. Donc, cela faisait partie de la culture et de la tradition.
Je ne suis pas contre l’émancipation de la femme, mais dire qu’une « femme a été violée par son mari» est une véritable tragédie pour notre religion et notre culture, d’autant plus qu’elle doit obéissance et soumission à son mari. Nous ne devons pas chasser l’homme de la maison, hausser le ton devant lui ou même le gifler. Le seul secret de bien pouvoir gagner le cœur de son homme, c’est de lui être soumise.
La soumission implique une obéissance à son homme, reconnaitre son autorité et sa place dans le foyer. Toutefois, cela ne veut pas dire que la femme n’a droit à aucun mot dans le fonctionnement du ménage. Ses suggestions devraient être une proposition et non une obligation. Et ce mari qui respecte et aime sa femme se doit de tenir compte de ses idées et de son apport sur tous les plans. Une femme soumise est celle qui accepte en toute humilité d’être guidée par son mari sans toutefois être son esclave ou un robot téléguidé.
Il y a eu au cours de l’histoire beaucoup de sociétés matriarcales où les femmes avaient le pouvoir. La soumission n’est pas obligatoirement négative. Si l’homme est totalement respectable et admirable par ses qualités humaines, sa bonté, sa droiture ; la soumission de sa femme est une soumission d’amour très épanouissante. Elle lui obéit parce que sa parole est juste et vraie. L’homme a besoin du respect et surtout d’attention, si l’homme est commandé par la femme, il manquerait de dignité et se sentirait dans une place déplaisante. Il n’aimerait sa femme que par peur, et donc ne pourra aimer sincèrement, il restera frustré et malheureux; il n’obéirait que par crainte d’un châtiment et non par amour.
Aux femmes de savoir de quel amour elles veulent être aimées!
Barakissa TRAORE
