Du 1er au 2 février, l’hôtel Laïco Amitié a servi de cadre aux assises nationales de validation de la liste harmonisée et du barème indicatif d’indemnisation des séquelles d’accidents du travail de la Confédération interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres). Les travaux étaient présidés par le Conseiller technique du ministère de la Solidarité et de l’action humanitaire Dr Amadou Diallo.
Les assises, faut-il le rappeler, sont organisées par le ministère de la Solidarité et de l’action humanitaire à travers des structures comme l’Inps, la Caisse malienne de sécurité sociale. Dans son intervention, le représentant du Ministre a rappelé qu’au Mali, pour le seul secteur privé, plus de 400 lésions professionnelles sont enregistrées chaque année.
Ce nombre, selon lui, n’est que la partie visible de l’Iceberg. “Nous disposons pourtant, aujourd’hui, d’un ensemble de textes législatifs et réglementaires assez importants et l’un des plus exigeants de notre sous-région. C’est pourquoi, il est aussi important de poursuivre et d’amplifier l’action de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles en mobilisant l’ensemble des énergies et des moyens disponibles” a fait savoir M. Diallo.
Prévenir les accidents et les maladies du travail, a-t-il poursuivi, relève de notre responsabilité collective. “Les entreprises sont les premières concernées, parce que les salariés y travaillent. L’Etat ensuite doit veiller à garantir et à renforcer la sécurité, à améliorer la prévention et la réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles. La société civile, enfin, parce qu’il est nécessaire de conseiller, de défendre et d’accompagner les personnes victimes d’accident du travail ou de maladies professionnelles, mais aussi d’exercer une vigilance permanente” a ajouté le représentant du Ministre.
Le projet d’actualisation et d’harmonisation de la liste des maladies professionnelles et du barème d’indemnisation des séquelles d’accidents du travail et de maladies professionnelles, doit être, à en croire Dr Amadou Diallo, un combat de tous et de chacun.
Car pour lui, de nombreuses insuffisances ont été constatées dans la prise en charge des victimes caractérisées notamment par l’existence de listes de maladies professionnelles obsolètes, de textes législatifs et règlementaires peu adaptés et surtout non actualisés depuis plusieurs décennies dans les Etats membres de la Cipres.
Cette harmonisation vise donc à aboutir à un référentiel unique en matière de prise en charge des maladies professionnelles dans la zone Cipres et partant à favoriser une meilleure maîtrise des accidents et maladies liés au travail et corrélativement, des coûts induits par ceux-ci.
“Aussi efficace que soit la prévention, l’accident du travail et la maladie professionnelle restent, hélas, une réalité. Il nous faut alors protéger, aider, et diligenter l’indemnisation des victimes. C’est l’honneur de notre système de protection sociale que d’y parvenir” a-t-il conclu, tout en remerciant les participants pour leur contribution afin d’assurer les meilleures conditions de travail possibles pour les travailleurs de notre pays.
Kassoum THERA
un vrai escroc ce konate……. deprave sexuel…!
L’escroc rouaneur c’est Juan ghaitto!
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