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Sur le plan mondial, le nombre de morts sur les routes s’élève à plus d’1, 2 millions tandis qu’il est enregistré 50 millions de blessés dont 5,475 resteront handicapés à vie. Et, le coût global entraîné par les accidents dans les pays en développement et émergents s’élève au moins à 35 000 milliards de FCFA.
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Notre pays, le Mali comparativement au autres pays est également confronté au même phénomène qui, est l’augmentation des accidents de la ville selon les chiffres de 2004. Ce qui fera dire à Monsieur de l’Equipement et des Transports que le nombre d’accidents, en effet, a évolué de 16,72% de 2003 à 2004 à 48,20% de 2004 à 2005. Pire, dans le District de Bamako, les chiffres sont à la fois impressionnants et effrayants. En 2005, il a été enregistré 2 425 accidents corporels ayant causé 190 tués, 887 blessés graves et 1 348 blessés légers. Aux dires du ministre, les deux roues motorisées sont le mode de transport impliqué dans ces accidents qui se distinguent nettement et malheureusement avec 2 209 cas contre 188 pour les poids lourds……etc
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«Les causes sont multiples et variées, dira le ministre, cependant, les plus criardes sont le mauvais comportement des conducteurs et chauffeurs, l’insuffisance dans la délivrance des documents de transport, l’ignorance des usagers, l’incivisme et l’indiscipline des usagers de la route ; l’insuffisance dans l’application des dispositions juridiques pour réprimer les pratiques obsolètes, vétusté des véhicules…. » Et d’ajouter : «….le facteur humain est plus déterminant dans la recrudescence de ce fléau. C’est pourquoi il faut arrêter le carnage.
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Le Gouvernement malien, en collaboration avec l’Union Européenne, faut-il le rappeler, a mis en place le Projet d’Appui à l’amélioration de
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De surcroît, le ministre Ahmed Diane Séméga, a lancé un appel aux usagers de la route : « Vous devez à tous les instants observer les règles élémentaires de la circulation routière, bref le respect des disposition du code de la route. » Quant aux forces de sécurité, il les a rappelé d’appliquer strictement les dispositions relatives à la sécurité routière. Une minute de silence a été observée en la mémoire des victimes de la circulation.
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A noter que la cérémonie a été marquée par trois remises symboliques de casques, les dix ‘‘commandements’’ et conseils sur la sécurité routière. Ainsi, les activités la 5ème édition de la semaine nationale de sécurité routière a pris fin avec le lancement des trois caravanes (PASASER, SARAMA, CSLC) et le déploiement des forces de sécurité (24 motards) sur les artères principales du District de Bamako.
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Adama Diarra
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