L’Agence Nationale de la sécurité routière a organisé le jeudi 11 avril 2013 une journée de sensibilisation sur la sécurité routière en faveur des élèves du Lycée Notre Dame du Niger, notamment sur l’importance du port du casque. C’était dans l’enceinte de l’établissement sous la présidence de la directrice de l’agence et représentante du ministère de l’équipement et des transports. C’était en présence du Directeur Diocésain, de la directrice de l’académie de la rive Gauche et du proviseur du Lycée.
Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’ANASER et Vivo Energy-Mali qui soutient le gouvernement dans la campagne pour la promotion du port du casque afin de réduire le taux des accidents sur la route. Car de nos jours plus de 80% des accidents de la circulation sont dus au facteur humain. C’est pour cette raison que l’agence nationale de la sécurité routière a initié une formation sur la sécurité routière à l’attention des élèves du lycée notre Dame du Niger pour qu’elles puissent mieux appréhender et maitriser le code de la route pour une bonne circulation et de prendre conscience aussi que la lutte contre l’insécurité routière est une affaire de tous. Selon Mme Dembélé, le proviseur de l’établissement, « cette journée vient à point nommé car nous sommes de ceux qui pensent que la sensibilisation et la formation constituent les meilleurs cadres pour juguler le fléau des accidents de la circulation routière». Tout en soulignant sa satisfaction par le fait que l’ANASER s’est intéressé aux élèves dont la plupart son détentrices d‘engins à deux roues. «Certains de ces élèves ont été victimes d’accidents sur le chemin de l’école». Pour conclure, le proviseur a exhorté ses élèves qui seront des futurs cadres de ce pays à suivre avec dévouement et intérêt la séance de formation que leurs partenaires ont bien voulu leur proposer. En s’adressant aux jeunes filles, la directrice de l’ANASER, Mme Assan Sylla a déclaré : «Quand on prend les statiques d’accident, notamment les victimes d’accidents de deux roues, les femmes sont nombreuses. L’un des facteurs les plus aggravants des accidents de la circulation routière qui est le manque du port du casque concerne plus les jeunes filles que les jeunes garçons », a-t-elle indiqué. Pour la directrice, du fait que les femmes ont une coiffure différente de celle des hommes, elles ont tendance à ne pas porter le casque parce qu’elles pensent que le casque remet en cause leurs coiffures. «C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de venir vous voir aujourd’hui pour vous dire que le plus important dans la vie ce n’est pas la coiffure, c’est la tête et c’est la vie», a conclu Mme Assan Sylla.
Ousmane Baba Dramé