La situation sécuritaire s’est dégradée considérablement dans les régions de Kayes, Mopti, Tombouctou, Gao et le district de Bamako. C’est un constat fait par la Conascipal qui a traité la question de la gouvernance de la sécurité à travers un projet intitulé : « projet de mobilisation des acteurs de la société civile en matière de gouvernance de la sécurité, ce projet fait le monitoring de la situation sécuritaire globale et de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Pour une large compréhension des enjeux du moment en matière de gouvernance de la sécurité, la Conascipal a réalisé un projet dans ce sens. Intitulé : projet de mobilisation des acteurs de la société civile en matière de gouvernance de la sécurité, ce projet fait le monitoring de la situation sécuritaire globale et de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Le vendredi 24 mars dernier, les acteurs du projet ont partagé avec la presse le contenu de leurs travaux. Hamsatou Maïga et Mamadou Ganaba, appuyés par la présidente de Conascipal, Dr Mariam Djibrilla Maïga, sont revenus sur les conclusions des enquêtes menées dans les régions de Kayes, Mopti, Tombouctou, Gao et du district de Bamako. Dans ces différentes localités, les équipes d’enquêteurs ont travaillé avec les comités den veille.
Aux termes de cette activité, plusieurs constats se dégagent et de façon générale, la situation sécuritaire dans les zones couvertes par le projet s’est dégradée considérablement. Pis, elle se manifeste par des attaques, des accidents, des conflits, des règlements de compte et du banditisme qui sont autant des choses qui viennent remettre en cause l’équilibre social et la quiétude des populations.
Pour ce qui est la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la recommandation, il ressort dans le rapport de la Conascipal que de façon claire, le processus est très compliqué. Même si on note de grandes avancées, des grands retards sont également à déplorer à certains niveaux.
S’agissant des points positifs, une avancée majeure reste le lancement du processus de révision constitutionnelle, la promulgation de la loi sur les autorités intérimaires, entre autres.
Sur les questions liées à la défense et à la sécurité, des retards et surtout beaucoup de blocages demeurent. Aux côtés de ses impairs, un phénomène est apparu : la course aux armées engagée par les jeunes dans l’espoir de bénéficier de l’intégration ou des avantages du DDR.
Au nombre de recommandations, la Conascipal plaide pour le renforcement de l’engagement dans l’accélération du cantonnement.
A. M. C.