Le Centre Maeva Palace abrite depuis, hier Mardi 12 juillet, l’atelier de réflexion pour l’amélioration du lien de confiance entre les forces de l’ordre et la population civile avec l’appui du Projet Panorama — Corsec « Contribution aux efforts de réforme du secteur de la sécurité au Mali ». Organisé par le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile en collaboration avec l’Union Européenne, ledit projet a pour objectif principal de contribuer à renforcer les institutions chargées de la sécurité publique et du respect des lois au Mali.
Deux jours durant, les participants se pencheront sur les voies et moyens permettant d’appuyer la gestion des crises par la création de structures appropriées et également contribuer à améliorer l’image de ses institutions et leur perception par la population. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le secrétaire général dudit ministère, Azer Kamaté en présence de M. Alain Holleville, Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne. Dans son allocution, M. Alain Holleville a noté que ce projet qui durera 18 mois, est financé à hauteur de 5 millions d’euros soit près de 3 279 785 000 FCFA par l’Instrument contribuant à la stabilité et à la paix (ICSP) de l’Union Européenne. Il a pour objectif principal de contribuer à renforcer les institutions chargées de la sécurité publique et du respect des lois, en particulier la police.
Cependant, il convient de rappeler que la préparation de cet atelier de réflexion est assurée par le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile et le projet Panorama — Corsec avec le soutien de l’Institut Malien de Recherche Action pour la Paix (IMRAP), ainsi que par la mission de l’Union Européenne EUCAP Sahel Mali. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, Azer Kamaté, a indiqué que le présent atelier de réflexion s’inscrit pleinement dans la réalisation de la volonté de son département d’élaborer un document cadre définissant les priorités et les orientations du ministère pour l’amélioration des relations de confiance entre la société civile et les quatre forces de sécurité notamment la police, la gendarmerie, la protection civile et la garde nationale. Il consiste, selon lui, à réunir les acteurs significatifs de la relation entre les forces de sécurité et la population civile pour débattre, apporter leurs points de vue et propositions de solutions sur des thématiques identifiées.
A l’en croire, la base des discussions sera organisée à partir de quatre orientations thématiques suivant : l’assurance d’une compréhension commune et partagée des rôles et responsabilités ; le développement d’une gestion concertée du secteur de la sécurité ; l’adaptation des capacités des Forces de défense et de sécurité à un contexte sécuritaire évolutif ; d’asseoir un processus de recrutement plus ouvert. Rappelons que l’objectif final de cette rencontre est de proposer une série de recommandations qui serviront de base à l’élaboration du document cadre du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile sur la question.
Moussa Dagnoko