Le Grand hôtel de Bamako a servi de cadre à un atelier de formation de 3 jours sur l’élaboration d’une stratégie nationale de réforme de la sécurité. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence d’Ibrahim Diallo, non moins Président au commissariat à la réforme du secteur de la sécurité (CRSS). C’était le mardi 6 février dernier en présence de plusieurs personnalités.
Selon une source proche du dossier, la signature de l’Accord d’Alger impose, sans nul doute, la mise en place d’une stratégie nationale de la réforme du secteur de la sécurité.
En effet, les objectifs assignés à cet atelier de 3 jours sont entre autres, le renforcement des capacités des membres du commissariat sur la réforme du secteur de la sécurité, l’enrichissement du projet de documents de stratégie et des échanges sur les critères et quotas d’intégration.
Pour le Président du commissariat à la Réforme du secteur de la sécurité, Ibrahim Diallo, «… cette stratégie permettra de lister les anciens combattants qui seront réinsérés, dans la mise en œuvre du Désarmement Démobilisation et Réinsertion, mais aussi et surtout de dégager au Mali un environnement de la stabilité et de la paix », a-t-il déclaré au cours de la cérémonie d’ouverture de l’atelier.
Avant de renchérir avec l’idée suivante que « l’objet de cette rencontre est de mettre tous les acteurs sur le même niveau d’information. Il a invité les participants à mener un débat franc et sincère pour la réussite des missions de CRSS », a-t-il déclaré.
Le représentant de la MINUSMA dans son intervention, lui, a affirmé que la stratégie de réforme de la sécurité est un travail de longue haleine. C’est pourquoi, il a réitéré l’engagement de sa structure à accompagner le Mali dans le processus de la sécurité.
D.COULIBALY