Le Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité en collaboration avec le Centre Suisse pour le Contrôle Démocratique des Forces Armées (DCAF) a organisé, du 7 au 8 mars 2018, un atelier d’élaboration du plan opérationnel 2018, du commissariat à la réforme du secteur de la sécurité. C’était au Grand Hôtel de Bamako, sous la présidence du commissaire à la RSS, Ibrahima Diallo, en présence de Anne Bennett, représentante du DECAF, des représentants des partenaires techniques et financiers ainsi que des membres du commissariat.
Cette rencontre de deux jours va permettre aux participants d’évaluer le dernier plan trimestriel de 2017 en vue d’en tirer les leçons, d’élaborer un nouveau plan opérationnel du Commissariat à la RSS pour l’année 2018.
Dans son intervention, la représentante du DECAF, Anne Bennett s’est réjoui de constater que des progrès significatifs ont été accomplis durant ces deux dernières années de la mise en œuvre du processus de RSS au Mali. Notamment avec la création des structures de pilotage et de suivi, le démarrage des travaux du Commissariat etc. Par ailleurs, elle est revenue sur la coopération qui existe entre le gouvernement et le DECAF depuis 2009. En ce sens, la représentante a souligné qu’ils assistent des Etats dans le développement de la bonne gouvernance du secteur de la sécurité au sein d’un cadre démocratique et dans le respect de l’état de droit. « J’espère que cette collaboration exemplaire se poursuivra encore dans l’intérêt du peuple malien dans un contexte de sortie de crise et de consolidation de la paix dans le sahel », conclu Anne Bennett. Au dire du Commissaire à la réforme du secteur de la sécurité, Ibrahima Diallo, cette session de deux jours revêt d’une importance de premier ordre, en particulier au stade de leurs activités actuelles, notamment celles relatives à la finalisation de la stratégie nationale de réforme du secteur de la sécurité. Selon lui, elle leur permettra d’élaborer une feuille de route pour la coordination et la mise en œuvre desdites activités du commissariat à mener pendant l’année en cours. A l’en croire, ces discussions permettront d’indiquer de façon concrète les taches qui vont permettre au Commissariat d’avancer dans la mise en œuvre de ses missions, y compris celles relatives à la mise en œuvre des dispositions de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. « Notre rôle est en effet important dans la mise en œuvre de certains points de l’accord, notamment ceux ayant traits à l’identification des critères, quotas et grades d’intégration, à la police territoriale/municipale ou à la détermination de la nouvelle armée reconstituée, toutes choses devant contribuer à renforcer la confiance entre les différentes parties signataires de l’accord », a-t-il précisé.
Ousmane Baba Dramé