Le processus de la réforme du secteur de la sécurité en cours depuis 2011, rappelle la nécessité pour tous les acteurs civils, politiques et militaires d’être suffisamment informés et renforcés pour pouvoir jouer convenablement leur rôle. Ainsi, en plus des menaces auxquelles le pays était confrontées tels que les conflits armés, le grand banditisme, l’émergence de nouvelles menaces comme le terrorisme et la radicalisation religieuse constituent d’importants défis pour tous les acteurs.
C’est dans ce contexte que le NDI (institut national démocratique) et la DCAF mettent en œuvre une initiative qui rentre dans le cadre d’un programme sous-régional couvrant le Mali, le Niger et le Burkina. Cette initiative vise à permettre d’avoir une bonne compréhension des enjeux, des contraintes et des défis dans chacun des pays concernés tout en identifiant les principaux acteurs ainsi que les actions à réaliser.
Selon le directeur résident du NDI, Dr. Badié Hima, ce programme vise également à contribuer à la stabilisation du Sahel et à pouvoir la paix à travers un contrôle démocratique effectif et responsable du secteur de la sécurité.
Cet atelier financé par la Coopération danoise, qui a pris fin le mercredi 1er avril, a vu la participation effective des responsables d’organisations de la société civile impliquées dans le secteur de la sécurité, des chercheurs, des experts du domaine, ainsi que les partenaires techniques appuyant les programmes de la sécurité dans notre pays. Des travaux de groupe ont permis aux participants d’identifier les outils et les formes de contrôle citoyen du secteur.
La rencontre a adopté une approche d’étude participative comprenant des sessions de brainstorming, des discussions, des études de cas, des analyses comparatives et des présentations de groupe pour aborder certains domaines thématiques de la RSS (réforme du secteur de la sécurité).
Bintou Danioko