Réforme du secteur de la sécurité : La CONASCIPAL joue sa partition

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Organisé par la CONASCIPAL en collaboration avec la MINUSMA, cet atelier a pour objectif, selon ses initiateurs, de doter les organisations de la société civile participantes d’outils qui leur permettent d’établir la confiance entre les populations et les forces de l’ordre, en vue de  faciliter la collaboration entre les différents acteurs. Pour l’occasion plusieurs leaders des organisations de la société civile, les représentants des Associations des ressortissants des régions de Gao, de Tombouctou, de Kidal et de Mopti ainsi que les commissaires de police des 15 Arrondissements du district de Bamako et les représentants des Forces armées et paramilitaires ont été conviés  à y prendre part. Les travaux de l’atelier ont été axés sur l’information, la sensibilisation des participants sur certains concepts-clés de la réforme du secteur de la sécurité et sur les menaces émergeantes. Il s’agissait aussi de les informer sur les différentes Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU relatives au mandat de la MINUSMA. Ainsi que des échanges sur les attentes des Forces de Défense et de Sécurité en termes de contribution des Organisations de la Société Civile en matière de protection des populations.

Selon  le représentant de la MINUSMA, chargé de la RSS (Réforme du Secteur de la Sécurité), Francis Sonda,  la société civile constitue un élément  important et essentiel dans la conduite de la réforme du secteur de la sécurité. Car elle est  la voix du peuple  et  sans sa collaboration, il est quasiment impossible de mener une réforme efficace et cohérente en matière de la sécurité des personnes et de leurs  biens.

A l’en croire la Réforme du Secteur de la Sécurité vise  à renforcer  les structures, les lois  et les règlements  permettant de rendre les institutions de sécurité plus efficaces et redevables vis-à-vis des populations et soumises au contrôle démocratique dans le cadre d’un Etat de droit.

Le président de la CONASCIPAL, Souleymane Niaré, dira pour sa part que sa structure a pour mission de contribuer à la promotion d’un Mali stable. Et ce dit-il, à travers une collaboration efficace avec l’ensemble des acteurs en charge de la sécurité.

Pour rappel, le Mali a connu une crise socioéconomique et politico-sécuritaire à partir de 2012 qui a abouti à l’occupation du nord Mali par le MNLA  et des groupes djihadistes tels que AQMI, Ançar DINE, MUJAO et autres.

Malgré les efforts ayant abouti à la signature d’un accord de paix entre l’Etat malien et les groupes armés, le chemin à parcourir demeure encore long.

D’où tout l’intérêt de l’atelier d’échanges et de réflexions sur la réforme du secteur de la sécurité initié par la CONASCIPAL avec l’appui technique et financier de la MINUSMA.

Fily Sissoko

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