La protection civile est un service qui vole au secours de la population dans les moments de détresse. Elle est disponible à tout moment, de jours comme de nuit pour répondre aux sollicitations de la population. Elle intervient très souvent pour sauver des vies humaines. Ces interventions se font souvent dans conditions difficiles à cause de son manque d’équipement. Appel à la rescousse des sapeurs-pompiers.
Toujours à l’écoute de la population, la protection civile, incarnée par les sapeurs-pompiers, est active 24 h/24 h et sept jours sur sept. Son souci premier : sauver des vies humaines et des biens de la population.
Mais pour ce travail noble, la protection civile a besoin de moyens conséquents. Ce qui n’est pas le cas eu égard aux difficultés auxquelles elle est aujourd’hui confrontée. Ces difficultés ont pour noms : manque de matériels adéquats (2 camions citernes pour toute la rive droite), absence de formation à l’étranger, des ambulances mal équipées.
Les conditions d’intervention ne soient pas convenables à Bamako à plus forte raison dans les régions. La distance réglementaire de
Il faut noter qu’ils travaillent dans des conditions vraiment difficiles. Malgré leurs moyens limités, ils font tout leur possible pour exécuter correctement leur tâche. Malgré tout, des gens ne cessent de faire de fausses alertes. N’est-il pas temps d’améliorer leurs conditions de travail et de cesser ces fausses alertes ?
Le service de la protection civile existe au Mali depuis 1972. En ces temps-là, elle était rattachée à la gendarmerie nationale et composée de tous les corps (militaires, policiers, gendarmes). Ses agents s’appellent les sapeurs-pompiers. C’est en 1998 que les choses ont changé. On a assisté alors à la création d’un nouveau service appelé protection civile lors du conseil des ministres du 11 mars 1998. Les sapeurs-pompiers sont devenus une unité autonome avec des directions régionales dans toutes les régions, excepté Kidal.
Youssouf Coulibaly