Depuis le démarrage du projet Appui à la sécurité humaine au Mali, des résultats satisfaisants ont été obtenus grâce à une synergie d’action entre le système des Nations unies à travers le Pnud, les agences prenantes et les partenaires étatiques.
Le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, a présidé le jeudi 6 avril 2017 à son département la réunion du comité de pilotage du projet Appui à la sécurité humaine au Mali à travers le renforcement de la résilience des femmes et des jeunes. C’était en présence de la représentante du Pnud, Adam Coulibaly. Il a été question au cours de cette réunion de la présentation du rapport d’étape 2016 du projet et du programme d’activités 2017.
En effet, le système des Nations unies, en réponse à la crise multiforme qui a éclaté au Mali en mars 2012 avec des conséquences graves sur les populations des régions du Nord, a mis en place des programmes et projet dont le projet «Appui à la sécurité humaines au Nord du Mali en vue du renforcement de la résilience des jeunes et des femmes». Ce projet est mis en œuvre conjointement par le Pnud, l’Unfpa, la Fao, le BIT, l’Unicef et l’Oms au niveau des régions de Tombouctou, Gao et Kidal.
L’objectif du projet vise à renforcer la sécurité humaine en offrant des opportunités d’emplois aux jeunes et aux femmes ainsi qu’aux groupes vulnérables affectés par le conflit clés du processus de restauration de la paix. Financé par les fonds de la sécurité humaine des Nations unies (Untfhs) pour un montant global de 2.087.000 dollars américains, soit 1.275.894.038 Fcfa, le projet est placé sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne.
Selon le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, depuis le démarrage du projet, des résultats satisfaisants ont été obtenus grâce à une synergie d’action entre le système des Nitons unies à travers le Pnud, les agences prenantes et les partenaires étatiques. Parmi ces résultats, il a cité la création d’emplois en faveur des jeunes victimes de la crise du conflit au Nord du Mali ; la réhabilitation et l’équipement du camp de jeunesse de Soufouroulaye ; la création de plus de 900 emplois dans le cadre des activités à haute intensité de main-d’œuvre en faveur des jeunes déscolarisés et non scolarisés des régions du Nord et des communes III et VI du district de Bamako, et la formation de plus de 400 jeunes dont 103 filles dans divers corps de métier et leur dotation en kits en vue d’exercer des activités génératrices de revenus.
Le ministre Koïta a certes souligné que des résultats satisfaisants ont été atteints, mais il a cependant reconnu que beaucoup reste à faire compte tenu des nombreux défis importants à relever chez les jeunes et qui nécessitent une mutualisation des efforts, des expériences à tous les niveaux. Il a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts du système des Nations unies à travers les agences parties prenantes à ce projet, en vue de la promotion socio-économique des jeunes et la consolidation de la paix dans le septentrion du Mali.
La représentante du Pnud, Adam Coulibaly, s’est réjouie de la volonté politique affichée par les plus hautes autorités du Mali qui a abouti à la mise en place des autorités intérimaires du Nord et à la tenue de la conférence d’entente nationale. Elle a réitéré l’engagement du Pnud et de toutes les agences du système des Nations unies à accompagner toutes les initiatives en faveur de la jeunesse malienne afin qu’elle puisse pleinement jouer le rôle qui lui est dévolu dans le cadre du processus de paix et de développement au Mali.
Diango COULIBALY