Paix et sécurité au Nord-Mali : Le président ATT explique le PSPSDN à l’Ecole de Maintien de la Paix

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Le chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré a présidé, le vendredi 15 juillet, la cérémonie de clôture du séminaire de renforcement des capacités des acteurs engagés dans la mise en œuvre du Programme Spécial pour la Paix la Sécurité et le Développement dans le Nord – Mali (PSPSDN). C’était dans l’amphithéâtre Général Cheick Oumar Diarra de l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye de Bamako.

La quarantaine de séminaristes comprenaient des officiers de nos forces de défense et de sécurité, des administrateurs du commandement territorial ainsi que des représentants des organisations de la société civile.

Pendant deux semaines, ils se sont familiarisés avec les notions du maintien de la paix et les enjeux de la sécurité.

En procédant à la clôture des travaux de ce séminaire, premier du genre, le Président ATT a donné d’amples explications sur les enjeux du PSPSDN, un important programme biennal (2010 – 2012) du gouvernement malien.

Lancé en janvier 2010, le PSPSDN est une solution malienne aux questions liées au terrorisme et au grand banditisme qui sévissent dans la Bande sahéo-sahélienne. Avant de s’appesantir sur les différents volets du PSPSDN, le Président ATT a bien voulu faire la genèse des différentes rébellions qu’a connues le Septentrion malien, de l’occupation coloniale à nos jours. Ainsi, a-t-il fait un large tour d’horizon sur la résistance farouche du héros Firhoun contre le colonisateur français, la rébellion des Adrars des Iforas en 1964, la rébellion arabo-touarègue des années 1990 ainsi que la mutinerie du groupe armé de Bahanga (23 mai 2006).

Des années 1960 à nos jours, tous ces événements ont été gérés par l’Etat malien à travers des solutions militaires et politiques (avec la signature des Accords et Pacte).
A la lumière des différentes expériences, le Général ATT prône plutôt la gestion politique. Selon lui, le tout militaire n’est pas déterminant même si l’Etat a le devoir régalien d’assurer l’intégrité territoriale du pays et surtout la sécurité des personnes et de leurs biens. La gestion politique a l’avantage de prendre en compte les aspirations de développement des populations, a conclu le Chef de l’Etat.
Issa Doumbia

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