Depuis son instauration en république du Mali, l’application des systèmes d’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et le Régime d’Assurance Médicale (RAMED) font l’objet de débats au niveau des structures, établissements publics et privés. Pour cette raison, le département de la santé et les structures rattachées se sont concertés sur les options de l’AMO et du RAMED. C’était, au centre international de conférence de Bamako.
Figurant parmi les axes incontournables et efficaces de la politique du développement social, adopté récemment, par les plus hautes autorités de notre pays, l’assurance maladie et le régime d’assurance médicale est confrontée à de nombreux difficultés quant à leur application au sein des structures. Il s’avère, malheureusement, que les responsables des structures en charge de la mise en œuvre rencontrent d’énormes obstacles, liés à un manque d’information permettant de renforcer la couverture socio sanitaire nationale.
Selon le premier responsable de la CANAM, Mr Nouhoum Sidibé, le système repose sur quatre piliers. A savoir, la solidarité, la contribution, la mutualisation des risques et le tiers payant.
Les personnes assurées et les bénéficiaires sont couverts, sans discrimination, liée notamment à l’âge, au sexe, à la nature de l’activité, au niveau et à la nature de leur revenu, aux antécédents pathologiques ou aux zones de résidence.
Dans cette même lancée, il serait rassurant, selon la CANAM d’avoir la certitude que soi-même ou des proches parents soient pris en charge y compris les cas de maladies graves à hauteur de 70% pour les coûts des soins ambulatoires et 80% des coûts d’hospitalisation.
Avant son démarrage effectif prévu au mois de mai prochain, les responsables en charge de la santé nationale estiment que l’AMO et le RAMED apporteront certainement une contribution significative, extrêmement importante sur l’amélioration des systèmes de prévention des soins. S’y ajoutent, l’amélioration de la prise en charge des patients loin des centres de référence comme les CHU, la réduction considérable de la mortalité infantile. Ainsi que la formation continue du personnel sanitaire.
M. BELLEM