Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Salif Traoré, a présidé le samedi 22 février au gouvernorat de Bamako la cérémonie de lancement du Réseau des journalistes d’investigation pour la lutte contre les drogues et le crime (RJDC).
Le Réseau des journalistes d’investigation pour la lutte contre les drogues et le crime (RJDC) est une association professionnelle de journalistes d’investigation sur les questions liées au trafic illicite de stupéfiants et au crime organisé. Il vise à promouvoir la culture du professionnalisme dans le journalisme d’investigation et sensibiliser, former et informer sur les problématiques de la consommation et du trafic illicite de stupéfiants ainsi que le crime organisé.
Dans son discours, son président, Amadou Bamba Niang, a déclaré que la lutte contre la drogue et le crime organisé est une grande préoccupation nationale, voire internationale, pour mériter une attention particulière de la part des Etats.
C’est pourquoi, il a, au nom du RJIDC, remercié le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Salif Traoré, et le Directeur général de l’Office central de lutte contre les stupéfiants, le magistrat-colonel, Adama Tounkara, pour leur engagement dans la lutte contre le phénomène.
Pour sa part, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Salif Traoré, a indiqué le RJIDC est créé pour instituer un cadre de collaboration entre les journalistes et les forces de sécurité chargées de lutter contre la criminalité organisée.
Ce cadre de collaboration, dit-il, permettra d’assurer une formation continue des journalistes membres du Réseau sur les moyens et méthodes de lutte contre la drogue et la criminalité sous toutes ses formes.
Le Général Traoré a souligné que la lutte contre le terrorisme constitue, aujourd’hui, une priorité de premier ordre pour les plus hautes autorités du Mali, en raison de ses impacts négatifs sur la sécurité et le développement.
« Elle requiert de ce fait la pleine implication de tous les segments de la société, en l’occurrence les hommes de médias que vous êtes, relais par excellence des grandes problématiques auprès de l’opinion publique », a-t-il poursuivi.
De son côté, le maire de la commune IV, Adama Bérété, estime que la lutte contre la drogue et le crime organisé doit être le combat de tout citoyen malien. Il a indiqué que l’effet de la drogue pousse aujourd’hui les jeunes à la commission de beaucoup de crimes et d’actes terroristes. C’est pourquoi, il affirme avoir pris des mesures interdisant la vente et la consommation du tramadol, de la Chicha et des produits assimilés dans sa commune.
Il dit espérer qu’avec le lancement des activités du Réseau des journalistes d’investigation pour la lutte contre la drogue et le crime organisé (RJIDC), qu’une autre forme de lutte contre ce fléau sera menée pour le plus grand bonheur de la population.
Il faut rappeler que des attestations de reconnaissance ont été décernées à certaines structures travaillant dans la lutte contre les drogues et le crime organisé.
Anne Marie Soumouthéra