L’adoption du traité sur le commerce des armes était au centre d’un échange entre Amnesty International Mali et la presse. C’était le 15 avril 2013 à Bamako.
Sur 180 pays présents, 154 se sont prononcés en faveur du traité sur le commerce des armes. Il y a eu 22 abstentions et 3 contre. Cela s’est passé le 2 avril 2013 lors d’une Assemblée générale des Nations unies.
Le coordonnateur MSP Abba Touré d’Amnesty International Mali s’est félicité de l’adoption du traité, qu’il a qualifié de robuste et qui va désormais réglementer les questions liées à la circulation des armes. Il a rappelé que le Mali a été un pays précurseur de l’adoption du traité.
Le traité vise à instituer les normes communes les plus strictes possibles aux fins de réglementer ou d’améliorer la réglementation du commerce international d’armes classiques, prévenir et éliminer le commerce illicite des armes, en empêchant le détournement et promouvoir la coopération, la transparence et l’action responsable des Etats dans le commerce international des armes classiques.
“Au cours de la campagne, a-t-il expliqué, toutes les autorités et organisations de la société civile ont signé des pétitions”. L’apport de l’Assemblée nationale a été déterminant. Et de préciser que l’A.I vient d’arriver au bout d’un long trajet, qui a débuté en novembre 2003.
Ce long parcours s’explique par l’opposition des grandes puissances comme Etats-Unis, France, Angleterre, Allemagne, Chine et autres. Mais lors que l’ONU a démontré dans son rapport sur les conflits armés, la disponibilité de plus 700 millions d’armes et 14 milliards balles fabriquées par les entreprises européennes, le Système des Nations unies a institué un groupe de lauréats du prix Nobel de la paix en 2006 pour réglementer les questions liées à ce fléau.
Au Mali comme ailleurs, “les organisations internationales de droits de l’Homme ont organisé une campagne pour harmoniser les lois”, a terminé le coordonnateur.
Nabila Ibrahim Sogoba